LYMPHOGLOBULINE solution injectable

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LYMPHOGLOBULINE solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 30/9/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – SERUM ANTILYMPHOCYTAIRE PURIFIE MERIEUX


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERIEUX MSD

    Produit(s) : LYMPHOGLOBULINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 19/9/1968
    2. publication JO de l’AMM 22/1/1969
    3. mise sur le marché 8/9/1969

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 329175-9

    1
    flacon(s)
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 12/9/1969


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    NE PAS CONGELER
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 397.15 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    • IMMUNOGLOBULINES DE CHEVAL ANTILYMPHOCYTES HUMAINS 4250 U

      Solution purifiée d’immunoglobulines obtenues par hyperimmunisation du cheval avec des lymphocytes de canal thoracique et de thymocytes humains. L’isolement à partir du plasma de cheval des seules IG2 permet d’obtenir sous faible concentration proteique totale une forte activité lymphocytotoxique soit 50 à 150 mg d’immunoglobulines purifiées. Exprimée en unités lymphocytotoxiques.

    Principes non-actifs

    1. IMMUNOSUPPRESSEUR SELECTIF (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L04A-A03.
      La lymphoglobuline possède de nombreuses activités in vitro. On peut démontrer sa fixation sur les lymphocytes, son activité lymphocytotoxique en présence de complément, lymphoagglutinante et transformante en culture de lymphocytes. Elle inhibe la formation des rosettes e et les réponses des lymphocytes en culture mixte lymphocytaire et en présence de différents mitogènes (réponse dose-dépendante) .
      Chez le singe, la lymphoglobuline est un puissant agent immunodépresseur agissant notamment sur les processus d’immunité cellulaire. Elle entraîne une prolongation significative (15 à 20 jours) de la survie des greffes de peau allogéniques.
      Chez l’homme, la lymphoglobuline est aussi un immunodépresseur très actif : elle supprime les réactions cutanées d’hypersensibilité retardée, retarde les crises de rejet d’organe au cours des transplantations, diminue leur nombre et leur intensité et permet de traiter des crises tardives irréversibles sous corticoïdes. Son efficacité repose sur la déplétion des lymphocytes t à vie longue.
      Elle s’oppose à certaines des réactions immunitaires intervenant dans nombre de processus immunopathologiques (insuffisance médullaire, réaction aiguë du greffon contre l’hote, autoimmunité..) .


    1. Transplantations d’organes, notamment de rein et de moelle osseuse.

    1. MALADIE SERIQUE
    2. FIEVRE
    3. URTICAIRE
    4. ARTHRITE
    5. THROMBOPENIE
      Pouvant nécessiter l’administration conjointe de concentrés plaquettaires.
    6. CHOC ANAPHYLACTIQUE
      Contre-indiquant définitivement toute nouvelle administration.

    1. TRAITEMENT HOSPITALIER
      La lymphoglobuline doit être exclusivement utilisée sur prescription médicale. Son usage est limité à l’administration en milieu hospitalier dans le cadre des traitements immunodépresseurs chez des malades porteurs d’un transplant.
    2. EXAMENS PRELIMINAIRES
      La recherche préalable, avant la mise en route du traitement, d’anticorps anti-immunoglobulines de cheval dans le sérum du sujet à traiter est généralement conseillée, une grande prudence étant particulièrement nécessaire en cas d’administration antérieure de la préparation ou de tout autre sérum équin.
    3. SURVEILLANCE MEDICALE
      Une surveillance médicale constante est nécessaire en cours de perfusion.

      Les réactions d’intolérance sont généralement limitées. Elles peuvent comporter de la fièvre, des frissons et, plus rarement des manifestations anaphylactoïdes.

      Interrompre la perfusion en cas d’incident allergique.

      Une maladie sérique peut s’observer vers la fin de la première semaine de traitement. Selon son intensité, on autorisera ou non la poursuite de la thérapeutique.

      La surveillance de la fonction rénale sera poursuivie encore deux semaines après l’arrêt des perfusions.
    4. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      La surveillance biologique comporte au moins une numération quotidienne des globules rouges, des leucocytes et des plaquettes.

      iIl est habituel de constater une diminution du nombre des lymphocytes circulants et fréquent d’observer une poussée éphémère d’hyperleucocytose avec polynucleose.

      Les accidents thrombopéniques sont rares. La survenue d’une thrombopénie en début de traitement (trois premiers jours) invitera à réduire provisoirement les doses administrées. Si son apparition était plus tardive (vers la fin de la première semaine, à partir des 7ème-10ème jours) , on devra considérer celle-ci comme entrant dans le cadre de la maladie sérique et, selon l’intensité des signes associés, on pourra être conduit à l’arrêt du traitement.

      La surveillance de la numération-formule sanguine sera poursuivie encore deux semaines après l’arrêt des perfusions.

    1. HYPERSENSIBILITE
      Allergie connue aux protéines de cheval.
    2. INFECTION
      Infection virale évolutive ou infection sévère à germes a parasitisme intracellulaire facultatif.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Prophylaxie :
    Une ampoule par dix kilogrammes par vingt quatre heures durant trois à cinq semaines. Le traitement peut être interrompu sans diminution progressive de la posologie. Dans ce cas, les corticoïdes et les
    immunodépresseurs chimiques généralement prescrits en association sont poursuivis.
    – Traitements des crises de rejet et de la réaction aiguë du greffon contre l’hote :
    une à deux ampoules par dix kilogrammes par vingt quatre heures jusqu’à disparition
    des signes cliniques et biologiques.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    – L’isolement à partir du plasma de cheval des seules igg2 permet d’obtenir sous faible concentration protéique totale une forte activité lymphocytotoxique. Une ampoule de Lymphoglobuline
    correspond à une activité d’au moins quatre mille deux cent cinquante unités lymphocytotoxiques soit cinquante à cent cinquante milligramems d’immunoglobulines purifiées.
    – Tout flacon entamé doit être immédiatement utilisé.
    – Voie intraveineuse dans
    une veine volumineuse à grand débit (cathéter central ou fistule artérioveineuse) dans les conditions impératives suivantes :
    * injection intraveineuse d’un antihistaminique de synthèse une heure avant les premières injections,
    * perfusion de la
    Lymphoglobuline, après dilution en sérum physiologique, en général dans une veine volumineuse à fort débit et le plus souvent en association avec un traitement corticoïde.
    – La perfusion est réalisée à l’aide d’une pompe à débit régulier et faible.

    Eviter l’administration du produit en moins de quatre heures, la réaliser en huit à douze heures.
    .
    .
    Incompatibilité Physico-Chimique :
    S’abstenir d’avoir simultanément recours aux transfusions de sang ou de ses dérivés et éviter les perfusions
    simultanées dans la meme tubulure de tout autre soluté notamment lipidique.


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