PAVULON 4 mg/2 ml solution injectable IV (Hôp)

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PAVULON 4 mg/2 ml solution injectable IV (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 27/10/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte, enfant et nourrisson

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ORGANON TEKNIKA

    Produit(s) : PAVULON

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1970
    2. octroi d’AMM 14/4/1975
    3. validation de l’AMM 26/1/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 554351-5

    25
    ampoule(s) bouteille(s)
    2
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 21/3/1990


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 239 F

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 2
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. MYORELAXANT PERIPHERIQUE (CURARISANT AMMONIUM IV) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M03A-C01.
      Le bromure de pancuronium est un agent de blocage neuromusculaire non dépolarisant.
      Il bloque la transmission de l’influx entre la terminaison nerveuse motrice et le muscle strié en se fixant, par compétition avec l’acétylcholine, sur les récepteurs nicotiniques de la plaque motrice du muscle strié.
      Il ne provoque pas de fasciculations musculaires, est dénué d’activité hormonale, il exerce un effet vagolytique discret et dose-dépendant. Aux doses thérapeutiques, il n’y a pas d’effet ganglioplégique.
      Les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase, tels que la néostigmine, la pyridostigmine, neutralisent son action.
      La DE95 (dose requise pour réduire de 95% l’amplitude des contractions musculaires) du bromure de pancuronium est d’environ 0.06 mg/kg sous anesthésie générale.
      Le délai écoulé entre l’administration et l’apparition de l’effet maximal (délai d’action), de même que la durée d’action dépendent dans une large mesure de la dose injectée.
      Après l’injection d’une dose de bromure de pancuronium de 0.06 mg/kg (soit la DE95), le délai d’action est d’environ 5 minutes, et le délai écoulé entre l’administration et la réapparition de 25% de l’amplitude initiale des contractions musculaires (durée d’action) est voisin de 35 minutes. A cette dose, l’amplitude des contractions musculaires réatteint 90% de la valeur initiale au bout de 73 minutes en moyenne.
      Entre 0.06 et 0.1 mg/kg, c’est-à-dire aux doses employées pour faciliter l’intubation trachéale, le délai d’action du bromure de pancuronium est plus court et sa durée d’action augmente.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      Après une injection intraveineuse, la demi-vie plasmatique du médicament pendant la phase de distribution (T 1/2 alpha ) est inférieure à 5 minutes.
      La rapidité de l’élimination plasmatique initiale permet de supposer que la répartition du pancuronium entre le plasma et le liquide extracellulaire se stabilise dans les 5 minutes suivant l’administration chez l’homme.
      La demi-vie d’élimination plasmatique (T 1/2 bêta ) du pancuronium s’élève en moyenne à 110-120 minutes.
      Il est éliminé principalement par voie rénale.
      Environ 40 à 50% de la dose de pancuronium administrée sont excrétés dans l’urine sous forme inchangée et 11% dans la bile sous forme de pancuronium intact ou de ses métabolites.
      Les métabolites du pancuronium sont des dérivés mono ou dihydroxylés (3-OH,17-OH et 3,17 di-OH).
      Ces métabolites ne jouent pas de rôle important dans le blocage neuromusculaire induit par le pancuronium.

    1. ***
      Adjuvant de l’anesthésie générale permettant de provoquer le relâchement musculaire et de faciliter l’intubation trachéale.
    2. ANESTHESIE GENERALE(ADJUVANT)

    1. TACHYCARDIE
      Les effets cardiovasculaires du pancuronium sont mineurs : augmentation modérée de la fréquence cardiaque.
      Ces effets sont dus à la légère action vagolytique cardiosélective du médicament et doivent être pris en compte dans trois situations :
      – chez le patient coronarien sévère où la survenue d’ischémie myocardique a été décrite lors de l’administration de ce médicament en association avec certains analgésiques morphiniques;
      – en cas de dépassement des doses recommandées;
      – lors de la fixation de la posologie et/ou de l’emploi de vagolytiques pour la prémédication ou l’induction de l’anesthésie.
      Du fait de son action vagolytique, le pancuronium neutralise l’effet cardiodépresseur de certains anesthésiques volatils. Il permet, en outre, de corriger la bradycardie provoquée par certains anesthésiques et analgésiques puissants.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Les effets cardiovasculaires du pancuronium sont mineurs : augmentation modérée de la pression artérielle moyenne avec augmentation du débit cardiaque.
      Ces effets sont dus à la légère action vagolytique cardiosélective du médicament et doivent être pris en compte dans trois situations :
      – chez le patient coronarien sévère où la survenue d’ischémie myocardique a été décrite lors de l’administration de ce médicament en association avec certains analgésiques morphiniques;
      – en cas de dépassement des doses recommandées;
      – lors de la fixation de la posologie et/ou de l’emploi de vagolytiques pour la prémédication ou l’induction de l’anesthésie.
    3. HYPOTONIE OCULAIRE
      Le pancuronium entraîne pendant quelques minutes une baisse significative (+ ou – 20 %) de la pression intraoculaire, qu’elle soit au départ normale ou excessive. Il est donc susceptible d’atténuer l’élévation de la pression intraoculaire occasionnée par la laryngoscopie et l’intubation trachéale et peut, de ce fait, être employé en chirurgie ophtalmologique.
    4. MYOSIS
    5. REACTION ANAPHYLACTIQUE
      Des réactions anaphylactiques ont été décrites pour l’ensemble des myorelaxants. Bien qu’elles ne se produisent que très rarement avec le pancuronium, des précautions doivent être prises pour pallier la survenue éventuelle de telles réactions. Il convient de prendre des précautions particulières en cas d’antécédents connus de réactions anaphylactiques aux curares, une réactivité allergique croisée pouvant se produire avec ces agents.
    6. PRURIT AU POINT D’INJECTION
      Les myorelaxants peuvent induire une libération d’histamine, à la fois aux niveaux local et systémique. De ce fait, il est possible qu’un prurit apparaît au site d’injection.
      Des études expérimentales du pancuronium en injection intradermique ont montré que ce médicament n’induisait qu’une faible libération locale d’histamine. Des études contrôlées menées chez l’homme n’ont pas révélé d’augmentation significative des taux plasmatiques d’histamine après l’administration intraveineuse de pancuronium.
    7. ERYTHEME AU POINT D’INJECTION
      Les myorelaxants peuvent induire une libération d’histamine, à la fois aux niveaux local et systémique. De ce fait, il est possible que des réactions érythémateuses apparaissent au site d’injection.
      Des études expérimentales du pancuronium en injection intradermique ont montré que ce médicament n’induisait qu’une faible libération locale d’histamine. Des études contrôlées menées chez l’homme n’ont pas révélé d’augmentation significative des taux plasmatiques d’histamine après l’administration intraveineuse de pancuronium.
    8. BRONCHOSPASME
      Les myorelaxants peuvent induire une libération d’histamine, à la fois aux niveaux local et systémique. De ce fait, il est possible que des réactions histaminoïdes (anaphylactoïdes) systémiques telles que des bronchospasmes se produisent après l’administration de ces drogues.
      Des études expérimentales du pancuronium en injection intradermique ont montré que ce médicament n’induisait qu’une faible libération locale d’histamine. Des études contrôlées menées chez l’homme n’ont pas révélé d’augmentation significative des taux plasmatiques d’histamine après l’administration intraveineuse de pancuronium.
    9. TROUBLE CARDIOVASCULAIRE
      Les myorelaxants peuvent induire une libération d’histamine, à la fois aux niveaux local et systémique. De ce fait, il est possible que des réactions histaminoïdes (anaphylactoïdes) systémiques telles que des troubles cardiovasculaires se produisent après l’administration de ces drogues.
      Des études expérimentales du pancuronium en injection intradermique ont montré que ce médicament n’induisait qu’une faible libération locale d’histamine. Des études contrôlées menées chez l’homme n’ont pas révélé d’augmentation significative des taux plasmatiques d’histamine après l’administration intraveineuse de pancuronium.

    1. MISE EN GARDE
      – Ventilation assitée :

      Le pancuronium entraînant une paralysie des muscles respiratoires, il est nécessaire d’avoir recours à une ventilation assistée jusqu’au rétablissement de la respiration spontanée efficace.

      – Réactions anaphylactiques :

      Des réactions anaphylactiques ont été signalées avec les curarisants. Bien qu’elles soient très rares avec le pancuronium, des précautions doivent toujours être prises pour pallier la survenue de telles réactions.

      – Hyperthermie maligne :

      Etant donné que l pancuronium est toujours utilisé conjointement à d’autres agents et considérant que la survenue d’une hyperthermie maligne en cours d’anesthésie est possible, cela même en l’absence de facteurs déclenchants connus, les praticiens doivent être familiarisés avec les signes précoces, le diagnostic de confirmation et le traitement de l’hyperthermie maligne préalablement à la mise en oeuvre de toute anesthésie.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Le pancuronium étant éliminé principalement par voie rénale, sa demi-vie d’élimination est prolongée et sa clairance plasmatique diminuée en cas d’insuffisance rénale. L’allongement de la demi-vie d’élimination chez les insuffisants rénaux s’accompagne souvent, mais pas toujours, d’un allongement de la durée du bloc neuromusculaire. Chez ces patients, la décurarisation peut aussi être plus lente.
    3. AFFECTIONS HEPATIQUES
      Chez les patients atteints d’affections hépatiques ou des voies biliaires, une augmentation considérable (jusqu’à 50%) du volume de distribution du médicament peut être responsable d’un allongement du délai d’action, de la demi-vie d’élimination, de la durée du bloc neuromusculaire et du délai de récupération, d’une augmentation de la dose totale requise.
    4. HYPOKALIEMIE
      Lorsqu’il existe un allongement du temps de circulation (maladies cardiovasculaires, sénescence, oedème avec augmentation du volume de distribution), il peut y avoir une augmentation du délai d’action.
    5. TROUBLES NEURO-MUSCULAIRES
      Comme tous les autres myorelaxants, le pancuronium doit être utilisé avec d’extrêmes précautions chez les patients atteints d’affections neuromusculaires ou après une polyomyélite puisque la réponse aux curares peut être modifiée dans de tels cas. L’importance et le type de ces changements peuvent varier considérablement.
    6. MYASTHENIE
      Chez les patients souffrant de myasthénie grave ou de syndrome myasthénique (Lambert-Eaton), de faibles doses de pancuronium peuvent avoir des effets marqués. Il convient donc d’administrer des doses initiales minimes de pancuronium et d’ajuster cette posologie en fonction du monitorage du bloc neuromusculaire.
    7. HYPOTHERMIE
      L’action curarisante du pancuronium est plus intense et prolongée au cours des opérations réalisées en hypothermie.
    8. OBESITE
      Comme avec les autres agents myorelaxants, un allongement des durées de curarisation et de décurarisation peut être observé lors de l’utilisation du pancuronium chez les patients obèses lorsque la dose est calculée sur le poids réel.
    9. PRECAUTIONS PARTICULIERES
      Hypokaliémie (par exemple après vomissements importants, diarrhées, traitement diurétique), hypermagnésémie, déshydratation, acidose, hypercapnie et cachexie.

      Ces perturbations doivent être autant que possible corrigées.

      Chez les patients recevant du sulfate de magnésium, la posologie du pancuronium doit être réduite et adaptée en fonction du monitorage du bloc neuromusculaire.
    10. GROSSESSE
      – Premier trimestre :

      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.

      En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées au pancuronium est insuffisant pour exclure tout risque.

      En conséquence, l’utilisation du pancuronium ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.

      – Fin de grossesse :

      La fin de grossesse, d’un point de vue anesthésique, expose au syndrome de Mendelson (pneumopathie acide par inhalation de suc gastrique).

      Dans ces conditions, l’intubation doit être rapide et il importe de privilégier un curare à délai d’action bref (inférieur à 1.5 minute) et de durée d’action courte.

      Le relais peut être pris par un curare à action plus lente.

      Le passage transplacentaire des curares est faible et le risque de curarisation néonatal est exceptionnel.
    11. ALLAITEMENT
      En l’absence de données concernant le passage des curares dans le lait maternel, l’allaitement doit être suspendu quelques heures si une intervention avec curarisation est prévue.
    12. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Il est déconseillé d’utiliser une machine ou de conduire un véhicule au cours des 24 heures qui suivent la complète disparition de l’action curarisante du pancuronium.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Au pancuronium ou à l’ion bromure.

    Traitement

    En cas de surdosage et de bloc neuromusculaire prolongé, il convient de maintenir la ventilation assistée et d’administrer, dès l’amorce de la décurarisation spontanée, un inhibiteur de l’acétylcholinestérase (par exemple néostigmine,
    pyridostigmine).
    L’administration répétée d’un inhibiteur de l’acétylcholinestérase peut être dangereuse.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Comme avec tous les autres curarisants, la posologie du pancuronium doit être adaptée à chaque patient. Elle dépend de la méthode d’anesthésie employée, de la durée présumée de l’intervention, des interactions éventuelles avec
    d’autres médicaments administrés avant ou pendant l’anesthésie et de l’état général du patient.
    D’une manière générale, les anesthésiques volatils potentialisent l’action des myorelaxants non dépolarisants tels que le pancuronium. Cette potentialisation
    ne devient cliniquement significative au cours de l’anesthésie que lorsque les anesthésiques volatils ont atteint une certaine concentration tissulaire.
    Il est donc conseillé d’ajuster les doses de pancuronium en diminuant les doses d’entretien, en
    espaçant les intervalles d’administration ou en diminuant la vitesse de perfusion au cours des interventions chirurgicales longues (supérieures à une heure) où de tels anesthésiques sont utilisés.
    Les posologies suivantes sont proposées à titre
    indicatif. Elles donnent les doses de pancuronium à injecter pour l’intubation endotrachéale et pour obtenir une relaxation musculaire satisfaisante en chirurgie de moyenne ou longue durée.
    – Intubation endotrachéale :
    La dose d’intubation est de
    quatre vingt microgrammes (0.08 mg) à cent microgrammes (0.1 mg) par kilogramme.
    On se trouve dans d’excellentes ou de bonnes conditions d’intubation, quatre vingt dix à cent vingt secondes après l’injection intraveineuse d’une dose de bromure de
    pancuronium de cent microgrammes (0.1 mg) par kilogramme (environ le double de la DE95) et cent vingt à cent cinquante secondes après l’injection de quatre vingt microgrammes (0.08 mg) par kilogramme.
    L’amplitude des contractions réatteint vingt cinq
    pour cent de sa valeur initiale environ quatre vingt six minutes après l’injection intraveineuse de quatre vingt microgrammes (0.08 mg) par kilogramme de bromure de pancuronium et environ cent minutes après l’injection d’une dose de cent microgrammes
    (0.1 mg) par kilogramme.
    Si l’on utilise de la succinylcholine pour l’intubation, il est recommandé d’attendre que ses effets cliniques aient disparu avant d’administrer le pancuronium, et d’en diminuer les doses (quarante microgrammes (0.04 mg) à
    soixante microgrammes (0.06 mg) par kilogramme).
    – Dose d’entretien :
    La dose d’entretien recommandée de bromure de pancuronium est de dix microgrammes (0.01 mg) à vingt microgrammes (0.02 mg) par kilogramme. Afin de limiter les effets cumulatifs, il
    est préférable d’administrer ces doses d’entretien lorsque la réponse musculaire à une stimulation test unique (ªsingle twitchº) est revenue à vingt cinq pour cent de la réponse de contrôle (ªtwitch de contrôleº).
    – Utilisation en perfusion continue :

    Après un bolus initial de cent microgrammes (0.1 mg) par kilogramme, le bloc neuromusculaire est maintenu par un débit de cinquante microgrammes (0.05 mg) par kilogramme par heure. Cette perfusion continue est mise en route lorsque le bloc
    neuromusculaire induit par la dose de charge commence spontanément à régresser. Le monitorage du niveau de curarisation doit être utilisé pour ajuster le débit de perfusion.
    – Utilisation en pédiatrie :
    Des études cliniques ont montré que les doses
    requises étaient comparables chez l’adulte et chez l’enfant, à l’exception du nouveau-né de moins de quatre semaines. Chez le nourrisson et l’enfant, le délai d’apparition du bloc est plus court que chez l’adulte. La durée de l’effet clinique est plus
    courte chez l’enfant que chez l’adulte.
    Le nouveau-né de moins de quatre semaines doit recevoir des doses réduites de pancuronium, il est conseillé de commencer par administrer une dose test (par exemple : dix microgrammes (0.01 mg) à vingt microgrammes
    (0.02 mg) de bromure de pancuronium par kilogramme).
    – Utilisation chez le patient à surcharge pondérale ou obèse :
    Chez le patient avec surcharge pondérale ou chez le patient obèse (poids corporel supérieur à trente pour cent ou plus par rapport au
    poids idéal), les doses de pancuronium doivent être réduites en tenant compte de la masse maigre.
    .
    .
    Mode d’administration :
    Le pancuronium doit être administré par voie intraveineuse, en bolus ou en perfusion continue.
    Le pancuronium ne doit être
    administré que par des anesthésistes ou des praticiens familiarisés avec l’utilisation et l’action des curares, ou sous leur contrôle.
    Du matériel d’intubation trachéale, d’assistance respiratoire et d’oxygénation artérielle adéquat doit être
    disponible.
    Le pancuronium doit être utilisé sous contrôle du niveau de curarisation et un antagoniste du pancuronium doit être disponible pour la décurarisation.
    Afin de limiter les effets cumulatifs, il est recommandé de ne pas injecter de doses
    d’entretien de pancuronium tant que l’amplitude des contractions musculaires n’a pas réatteint au moins vingt cinq pour cent de sa valeur initiale.
    .
    .
    Incompatibilités Physicochimiques :
    Le bromure de pancuronium donne un précipité laiteux avec le
    thiopental; ce mélange dans une même seringue ou tubulure de perfusion doit donc être proscrit.
    Il est déconseillé de mélanger Pavulon à d’autres solutions ou médicaments dans la même seringue ou tubulure, à l’exception des solutions de perfusion
    suivantes : chlorure de sodium 0.9%, glucose 5%, Ringer lactate.


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