ZANTRENE 250 mg lyophilisat pr usage parentéral (Hôp)

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ZANTRENE 250 mg lyophilisat pr usage parentéral (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION POUR PERFUSION

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : WYETH-LEDERLE

    Produit(s) : ZANTRENE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 16/8/1988
    2. publication JO de l’AMM 23/10/1988
    3. mise sur le marché 1/1/1989

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 556444-0

    1
    flacon(s) de lyophilisat
    verre teinté

    Evénements :

    1. agrément collectivités 18/12/1988


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    A TEMPERATURE AMBIANTE
    NE PAS CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 1219 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE INTERCALANT (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe BIAM/ATC : L01D-C10.
      Cytostatique – intercalant. Le bisantrène est un médicament antinéoplasique de synthèse appartenant à la famille des anthracénébishydrazones.
      Bien que son mécanisme d’action soit incomplètement élucidé, son point d’impact se situerait au niveau de l’adn (intercalation) .
      In vitro, le bisantrène est cytotoxique à la fois sur les cellules en phase proliférative et celles en phase de repos. Il ne semble pas être `cycle spécifique`.


    1. En monochimiothérapie : leucémies aiguës non lymphocytaires réfractaires, ou en rechute ou en cas de contre-indication des anthracyclines.

    1. TROUBLE HEMATOLOGIQUE
    2. APLASIE MEDULLAIRE (FREQUENT)
      Lors de l’administration en doses répétées 7 jours de suite à la dose de 250 mg/m2, une aplasie médullaire est fréquente. Elle est souvent d’intensité relativement modérée et d’assez brève durée (nadir au 10ème jour, durée médiane 21 jours) , chez les malades qui répondent au traitement. La myélosupression peut être plus sévère et prolongée chez les patients ayant reçu antérieurement une chimiothérapie ou une radiothérapie.
    3. TOXICITE DIGESTIVE
    4. NAUSEE
      De faible intensité.
    5. VOMISSEMENT
      De faible intensité.
    6. ANOREXIE
    7. DIARRHEE
    8. DOULEUR ABDOMINALE
    9. CONSTIPATION
    10. INFLAMMATION MUQUEUSE
    11. STOMATITE
    12. ALOPECIE
      L’alopécie n’est pas constante et généralement peu sévère. Elle est réversible à l’arrêt du traitement.
    13. RASH (RARE)
    14. TROUBLE CARDIOVASCULAIRE
      Effets aigus réversibles et peu intenses.
    15. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Réversible et peu intense.
    16. VERTIGE
      Effet réversible et peu intense.
    17. DOULEUR THORACIQUE
      Effet réversible et peu intense.
    18. ELECTROCARDIOGRAMME(ANOMALIE)
      Effet réversible et peu intense.
    19. ARYTHMIE
      Effet réversible et peu intense.
    20. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Quelques cas de diminution de la fraction d’éjection ventriculaire ont été signalés chez un petit nombre de patient chez lesquels pré-existait une altération de la fonction cardiaque.
      L’expérience acquise à ce jour suggère un risque myocardique réduit.
    21. COLORATION DE L’URINE
      Le bisantrène peut entraîner une coloration orangée des urines.
    22. HEMATURIE (RARE)
    23. UREE SANGUINE(AUGMENTATION)
      Sauf dans de rares cas, cette élévation a été réversible.
    24. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
      Sauf dans de rares cas, cette élévation a été réversible.
    25. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Légère ou modérée, réversible, sauf dans de rares cas.
    26. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION)
      Légère ou modérée, réversible, sauf dans de rares cas.
    27. REACTION LOCALE
      Le fait d’utiliser un cathéter veineux central élimine le risque de réactions locales.
    28. ERYTHEME
      Le fait d’utiliser un cathéter veineux central élimine le risque de réactions locales.
    29. OEDEME
      Le fait d’utiliser un cathéter veineux central élimine le risque de réactions locales.
    30. PHLEBITE
      Le fait d’utiliser un cathéter veineux central élimine le risque de réactions locales.
    31. NECROSE CUTANEE
      Le fait d’utiliser un cathéter veineux central élimine le risque de réactions locales.
    32. TOXICITE PULMONAIRE
    33. DYSPNEE
    34. TOUX
    35. HEMOPTYSIE
    36. TOXICITE NEUROLOGIQUE
    37. CONFUSION MENTALE (RARE)
    38. FIEVRE
      Effets prévénus en général par l’utilisation de coticoïdes ou d’antihistaminiques.
    39. FRISSON
      Effets prévénus en général par l’utilisation de coticoïdes ou d’antihistaminiques.
    40. URTICAIRE
      Effets prévénus en général par l’utilisation de coticoïdes ou d’antihistaminiques.
    41. REACTION ANAPHYLACTIQUE
      Effets prévénus en général par l’utilisation de coticoïdes ou d’antihistaminiques.
    42. CEPHALEE (RARE)
    43. MALAISE (RARE)
    44. DOULEUR MUSCULAIRE (RARE)
    45. ASTHENIE (RARE)

    1. MISE EN GARDE
      L’administration de bisantrène doit se faire par un cathéter veineux central dont le trajet a été vérifié.

      Pour prévenir la survenue éventuelle d’une réaction d’hypersensibilité, il est conseillé d’administrer un anti-histaminique, ou un corticoïde, avant chaque administration.

      Il convient d’assurer une diurèse suffisante.

      En cours de perfusion, certains patients ont présenté une élévation thermique ou une hypotension franche. Une surveillance de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque est conseillée, ainsi qu’un remplissage volémique en cas d’hypotension.

      Il convient de surveiller par des examens biologiques appropriés les fonctions hépatique et rénale.

      La tolérance de la voie intrathécale n’a pas été étudiée.
    2. ENFANT
      Les conditions de sécurité d’emploi chez l’enfant n’ont pas été établies.
    3. ***
      En raison de la possibilité de réactions veineuses locales (indépendamment d’une éventuelle extravasation) après perfusion par voie veineuse périphérique, le bisantrène doit être administré par un cathéter veineux central.

      Il ne doit pas être associé à d’autres médicaments dans la même perfusion.
    4. SURVEILLANCE MEDICALE
      Les examens hématologiques et un bilan hépatique et rénal doivent être systématiquement pratiqués avant et en cours de traitement.
    5. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Les toxicités rénales et hépatiques étant les toxicités doses limitantes, le bisantrène doit être administré avec précaution chez les patients dont la fonction rénale ou hépatique est altéréee.
    6. INSUFFISANCE RENALE
      Les toxicités rénales et hépatiques étant les toxicités doses limitantes, le bisantrène doit être administré avec précaution chez les patients dont la fonction rénale ou hépatique est altéréee.
    7. ***
      – La manipulation de bisantrène doit être prudente en raison d’une possible absorption cutanée et/ou muqueuse (irritation oculaire) . Le port de gants et de lunettes, masque pendant la préparation et l’administration de ce médicament est vivement recommandé. En cas de projection cutanée ou oculaire, les techniques d’irritation standard doivent être utilisées. Le matériel contaminé doit être éliminé dans des conditions de sécurité adéquates.

      – Il est recommandé aux femmes enceintes de s’abstenir de manipuler le bisantrène.

    1. HYPERSENSIBILITE
      Au bisantrène.
    2. GROSSESSE
    3. ALLAITEMENT
    4. FEMME EN AGE DE PROCREER
      En l’absence de moyen efficace de contraception.

    Traitement

    En cas de surdosage, il n’existe pas d’antidote spécifique. Une surveillance répétée de la numération formule sanguine et des fonctions hépatique et rénale s’imposent. Le traitement est symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :Á
    Dans l’état actuel des connaissances, la posologie recommandée est de deux cent cinquante milligrammes par mètre carré en une perfusion unique quotidienne pendant sept jours de suite (total de mille sept cent cinquante milligrammes
    par mètre carré) . La perfusion doit se faire sur une ou deux heures.
    La plupart des rémissions complètes ont été obtenues après un seul cycle d’induction. Si un deuxième cycle est indiqué, la posologie recommandée est de deux cent cinquante
    milligrammes par mètre carré par jour pendant trois jours consécutifs.
    .
    .
    Posologie Particulière :
    Modification des doses :
    En cas d’insuffisance rénale ou hépatique, aucune donnée ne permet d’indiquer actuellement qu’une modication de posologie serait
    nécessaire et selon quel schéma. Il convient de renforcer la surveillance.
    Des contrôles hématologiques doivent être réalisés fréquemment afin de décider si des modifications de doses sont nécessaires.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    – Reconstitution :
    Les flacons
    de deux cent cinquante milligrammes doivent d’abord être reconstitués avec dix millilitres d’eau pour préparations injectables de manière à obtenir une solution limpide. L’utilisation de solution de chlorure de sodium, ou de glucose, n’est pas
    recommandée à cette etape pour des raisons de solubilité.
    – Dilution :
    Cette solution reconstituée de bisantrène à vingt cinq milligrammes par millilitres doit être diluée avec du sérum glucose à 5% pour obtenir une concentration finale de zéro
    milligramme cinq (0.5) par millilitre (soit quatre cnet quatre vingt dix millilitres pour les doses de deux cent cinquante milligrammes de bisantrène) . La solution reconstituée est photosensible et doit être mise à l’abri de la lumière (entourée par
    exemple de papier aluminium ou de toute autre matière opaque) et perfusée au plus tard six à huit heures après sa préparation. Aucun autre produit ne doit être mélangé avec la solution de bisantrène.
    – Méthode d’administration :
    Une prémédication doit
    être réalisée afin de prévenir les réactions d’hypersensibilité.
    L’administration du bisantrène doit se faire par l’intermédiaire d’un cathéter veineux central dont le trajet a été vérifié radiologiquement. Le cathéter veineux central dont le trajet a
    été vérifié radiologiquement. Le catheéer doit être rincé avec une solution de glucose 5% avant et après administration.
    Une perfusion en `y` ou sur une rampe est recommandée de manière à pouvoir réaliser rapidement une expansion volémique si une
    hypotension apparait.
    La solution de bisantrène doit etre perfusée sur une période de une à deux heures.
    La pression artérielle et le pouls doivent être contrôlés régulièrement au cours de la perfusion.
    En cas d’extravasation, l’injection sous-cutanée
    de trois à quatre millilitres de soluté physiologique de bicarbonate de sodium est recommandée, ainsi que l’application de compresses froides.
    – Conservation :
    Ne pas conserver les solutions reconstituées au-delà de huit heures.
    Ne pas mettre le
    lyophilisat et les solutions reconstituées au réfrigérateur.
    .
    .
    Incompatibilité Physico-Chimique :
    – Ne pas reconstituer dans la solution de Ringer, ou d’autres solutions à usage parentéral, à l’exception de l’eau pour préparations injectables.
    – Pour
    la perfusion, seule la solution de glucose à 5 pour cent doit être utilisée.
    – En l’absence d’étude de compatibilité, il est recommandé d’administrer le produit seul, et ne pas l’associer à un autre produit.


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