ADANCOR 10 mg comprimés sécables

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ADANCOR 10 mg comprimés sécables

Introduction dans BIAM : 12/9/1994
Dernière mise à jour : 1/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LIPHA SANTE

    Produit(s) : ADANCOR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 12/8/1992
    2. publication JO de l’AMM 25/2/1993
    3. mise sur le marché 5/9/1994

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 335483-3

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    30
    unité(s)
    alu
    blanc cassé

    Evénements :

    1. agrément collectivités 24/8/1994
    2. inscription SS 31/8/1994


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 39.87 F

    Prix public TTC : 55.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. VASODILATATEUR ANTIANGOREUX (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C01D-X16.
      Le nicorandil, un ester du nicotinamide, est un nouvel agent vasodilatateur possédant un double mécanisme d’action :
      – Il active l’ouverture des canaux potassiques. Cette activation des canaux potassiques provoque une hyperpolarisation des membranes cellulaires vasculaires entraînant un relâchement des muscles de la paroi artérielle et donc une vasodilatation artérielle. Cette vasodilatation est à l’origine d’une réduction de la post-charge ventriculaire.
      – Il augmente le taux de GMP cyclique intracellulaire. Cette action entraîne un relâchement des cellules musculaires lisses, en particulier dans le territoire veineux. Cet effet pourrait être dû à la présence d’un radical nitré dans la structure du nicorandil. Cette action entraîne une vasodilatation des territoires veineux induisant une diminution de la pré-charge ventriculaire.
      * Le nicorandil exerce un effet vasodilatateur direct sur les artères coronaires saines et pathologiques sans entraîner de phénomène de vol coronaire. De plus, la réduction de la pression télédiastolique et de la tension pariétale induit une baisse de la composante extra-vasculaire des résistances coronaires.
      De ces actions hémodynamiques résultent une amélioration de l’oxygénation du myocarde et une augmentation du débit sanguin dans les zones myocardiques post-sténotiques.
      * Le nicorandil possède une puissante activité spasmolytique démontrée à la fois in vitro et in vivo : il lève le spasme coronaire induit par la métacholine ou la noradrénaline.
      * Le nicorandil n’a pas d’effet direct sur la contractilité myocardique.

    1. ***
      Traitement prophylactique de la crise d’angor d’effort isolément ou en association à d’autres antiangineux (bêta-bloquants et/ou aux inhibiteurs calciques de type mixte) à l’exclusion des dérivés nitrés et de la molsidomine :
      – chez le coronarien non traité, le nicorandil peut être prescrit en monothérapie au même titre que les dérivés nitrés et la molsidomine. Dans le cas d’une réponse thérapeutique insuffisante, on pourra y associer un bêta-bloquant ou un antagoniste du calcium de type mixte.
      – chez le coronarien traité et justifiant d’une modification de traitement, le nicorandil peut être associé à un bêta-bloquant et/ou à un antagoniste du calcium de type mixte.
    2. ANGOR(TRAITEMENT DE LA CRISE)

    1. APHTE (RARE)
      Des rares cas d’aphtoses ou ulcérations buccales parfois sévères, douloureuses, d’évolution lentement favorable à l’arrêt du traitement, ont été rapportés.
    2. CEPHALEE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      En début de traitement, les céphalées sont fréquentes mais de nature transitoire ; une posologie progressive permet d’en réduire la fréquence.

    3. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE
    4. TACHYCARDIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE
    5. NAUSEE (RARE)
    6. VOMISSEMENT (RARE)
    7. VERTIGE (RARE)
    8. VASODILATATION PERIPHERIQUE (RARE)
      avec érythème.

    1. ARRET DU TRAITEMENT
      L’apparition d’aphtes ou d’ulcérations buccales persistantes doit conduire à l’arrêt du traitement.
    2. HYPOVOLEMIE
      Le nicorandil doit être administré avec prudence chez les patients hypovolémiques.
    3. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Le nicorandil doit être administré avec prudence chez les patients qui présentent une pression artérielle systolique basse (par exemple inférieure à 100 mm Hg).
    4. CHOC CARDIOGENIQUE
      Il faut éviter d’administrer le produit aux patients en état de choc cardiogénique.
    5. INFARCTUS DU MYOCARDE A LA PHASE AIGUE
      Il faut éviter d’administrer le produit aux patients en état de choc cardiogénique , ou lors d’un infarctus du myocarde aigu compliqué de défaillance du ventricule gauche avec faibles pressions de remplissage.
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Le nicorandil, utilisé en association avec d’autres vasodilatateurs, des antidépresseurs tricycliques ou de l’alcool, peut potentialiser l’effet hypotenseur de ces produits.
    7. GROSSESSE
      Bien que les études chez les animaux n’aient montré aucun effet nocif du nicorandil sur le foetus et en l’absence de données cliniques humaines, il est préférable de n’utiliser ce produit chez la femme enceinte qu’après avoir mis en balance les avantages attendus et l’éventuel risque thérapeutique.
    8. ALLAITEMENT
      Aucune donnée, actuellement ne permet de savoir si le nicorandil est éliminé dans le lait. Il convient donc d’administrer avec prudence le nicorandil aux femmes qui allaitent.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Ou chez les patients présentant une idiosyncrasie à ce produit.
    2. CHOC CARDIOGENIQUE
    3. HYPOTENSION ARTERIELLE
    4. INSUFFISANCE VENTRICULAIRE GAUCHE
      avec de faibles pressions de remplissage.

    Signes de l’intoxication :

    1. VASODILATATION PERIPHERIQUE
    2. HYPOTENSION ARTERIELLE
    3. TACHYCARDIE REFLEXE
    4. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE

    Traitement

    La symptomatologie attendue est une vasodilatation périphérique avec chute de la pression artérielle et tachycardie réflexe. En cas de collapsus, on aura éventuellement recours à un remplissage vasculaire et à des produits vasopresseurs.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – pendant deux à sept jours, une posologie initiale de cinq milligrammes, deux fois par jour, avant de passer à la posologie usuelle de dix milligrammes, deux fois par jour et, si nécessaire, à vingt milligrammes deux fois par jour.

    Le nicorandil n’est pas recommandé chez l’enfant.


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