ANTADYS 100 mg comprimés pelliculés

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ANTADYS 100 mg comprimés pelliculés

Introduction dans BIAM : 13/9/1994
Dernière mise à jour : 9/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : THERAMEX

    Produit(s) : ANTADYS

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 30/3/1984
    2. publication JO de l’AMM 17/5/1984
    3. mise sur le marché 5/9/1994
    4. rectificatif d’AMM 27/1/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 326767-2

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    15
    unité(s)
    PVC/alu
    bleu

    Evénements :

    1. inscription SS 7/9/1990
    2. agrément collectivités 9/9/1990


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 16.50 F

    Prix public TTC : 26.20 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (DER. ARYLPROPIONIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M01A-E09.
      Absorption :
      La vitesse d’absorption est rapide et complète : le pic sérique est atteint 1 h 30 après administration par voie orale.
      La pharmacocinétique du flurbiprofène est linéaire aux doses thérapeutiques.
      Aucune accumulation du produit n’est observée après administration réitérée.
      Distribution :
      La fixation aux protéines plasmatiques est importante : de l’ordre de 99 %.
      Le flurbiprofène diffuse dans le liquide synovial. Un plateau de concentration synoviale est atteint 6 heures après l’administration et persiste pendant plus de 6 heures. Les concentrations maximales obtenues sont environ 1/4 des concentrations plasmatiques maximales.
      Métabolisme :
      Le flurbiprofène est fortement métabolisé par glycuroconjugaison. Le flurbiprofène n’est pas un inducteur enzymatique.
      Le métabolisme n’est pas modifié en fonction de l’âge. Des études menées chez le sujet âgé ne montrent pas de différence avec l’adulte jeune.
      Excrétion :
      L’élimination du flurbiprofène est uniquement urinaire (100 %), essentiellement sous forme de métabolites glycuroconjugués (75 à 80 %).
      La demi-vie plasmatique moyenne est d’environ 3 h 30 à 4 h.

    1. ***
      1) Rhumatologie :
      Elles procèdent de l’activité anti-inflammatoire du flurbiprofène, de l’importance des manifestations d’intolérance auxquelles le médicament donne lieu et de sa place dans l’éventail des produits anti-inflammatoires actuellement disponibles.
      Elles sont limitées , chez l’adulte et l’enfant à partir de 15 ans, au :
      Traitement symptomatique au long cours :
      – des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés, tels que le syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter et rhumatisme psoriasique,
      – de certaines arthroses douloureuses et invalidantes.
      Traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës des :
      – rhumatismes abarticulaires tels que périarthrites scapulo-humérales, tendinites, bursites,
      – arthroses,
      – lombalgies,
      – radiculalgies.
      2) Gynécologie :
      – dysménorrhées après recherche étiologique.
    2. RHUMATISME INFLAMMATOIRE
    3. POLYARTHRITE RHUMATOIDE
    4. SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE
    5. DOULEUR
    6. RHUMATISME ABARTICULAIRE
    7. DOULEUR LOMBAIRE
    8. RADICULALGIE
    9. DYSMENORRHEE
    10. ARTHROSE

    1. TROUBLE DIGESTIF
    2. NAUSEE
    3. VOMISSEMENT
    4. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    5. DYSPEPSIE
    6. HEMORRAGIE DIGESTIVE
      occultes ou non.
    7. TROUBLE DU TRANSIT
    8. DIARRHEE
    9. CONSTIPATION
    10. ULCERE GASTRIQUE
    11. PERFORATION DIGESTIVE
    12. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
      de type éruption, rash, prurit, oedème, urticaire.
    13. CRISE D’ASTHME
      La survenue de crise d’asthme peut être observée chez certains sujets, notamment allergiques à l’aspirine et aux autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.
    14. REACTION ANAPHYLACTIQUE
      Réaction d’hypersensibilité.
    15. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
      Réaction d’hypersensibilité.
    16. REACTION CUTANEE BULLEUSE
    17. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    18. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    19. INSUFFISANCE RENALE (RARE)
    20. CALCEMIE(MODIFICATION) (EXCEPTIONNEL)
      Réduction de l’excrétion rénale calcique.
    21. CEPHALEE
    22. VERTIGE
    23. TROUBLE DE LA VISION (RARE)
    24. OLIGURIE (EXCEPTIONNEL)
    25. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    26. AGRANULOCYTOSE (EXCEPTIONNEL)
    27. ANEMIE HEMOLYTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    28. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)

    1. MISE EN GARDE
      Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d’aspirine et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population.
      L’administration de cette spécialité peut entraîner une crise d’asthme.
      Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent se produire à n’importe quel moment en cours de traitement sans qu’il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d’antécédents.
      Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire.
      En cas d’hémorragie gastro-intestinale ou d’ulcère, interrompre immédiatement le traitement.
    2. SUJET AGE
      Il n’y a pas lieu de réduire la posologie chez le sujet âgé.
    3. ANTECEDENTS DIGESTIFS
      Le flurbiprofène sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcère gastroduodénal, hernies hiatales, hémorragies digestives…)
    4. SURVEILLANCE DE LA FONCTION RENALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, cirrhotiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie, et particulièrement chez les sujets âgés.

    5. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Prévenir les patients de l’apparition possible de vertiges.
    6. ALLAITEMENT
      Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Antécédent d’allergie ou d’asthme déclenché par la prise de ce médicament ou de substances d’activité proche telles que autres AINS, aspirine.
    2. HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
    3. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    4. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    5. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    6. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    7. GROSSESSE
      Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.
      Au cours du troisième trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
      – le foetus à :
      . une toxicité cardio-pulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel);
      . un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligoamnios.
      – la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.
      En conséquence, la prescription d’AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse.
      En dehors d’utilisations obstétricales extrêmement limitées et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d’AINS est contre-indiquée à partir du 6ème mois.
    8. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Ce médicament est généralement déconseillé en association avec :
      – les anticoagulants oraux,
      – les autres AINS (y compris les salicylés à fortes doses),
      – les héparines (voie parentérale),
      – le lithium,
      – le méthotrexate (utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine),
      – la ticlopidine.

    Traitement

    Transfert immédiat en milieu hospitalier.
    Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.
    Charbon activé pour diminuer la réabsorption du flurbiprofène.
    Traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    * Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de quinze ans.
    – Traitement des affections rhumatismales :
    * traitement d’attaque : 1 comprimé, 3 fois par jour, soit 300 mg par jour.
    * traitement d’entretien : 1 comprimé, 1 à 2 fois par
    jour, soit 100 à 200 mg par jour..
    – Traitement des dysménorrhées :
    1 comprimé 2 à 3 fois par jour, soit 200 à 300 mg par jour dès le début des douleurs et jusqu’à disparition des symptômes.
    .
    Mode d’emploi :
    – Les comprimés sont à avaler tels quels,
    sans être croqués, avec un verre d’eau, de préférence au cours des repas.


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