PENTASA 250 mg comprimés

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PENTASA 250 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 8/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : FERRING

    Produit(s) : PENTASA

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 1/8/1988
    2. publication JO de l’AMM 16/12/1988
    3. mise sur le marché 15/10/1989
    4. rectificatif d’AMM 15/4/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 331290-6

    1
    flacon(s)
    200
    unité(s)
    verre brun
    beige moucheté

    Evénements :

    1. inscription SS 24/8/1989
    2. agrément collectivités 25/8/1989


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    A TEMPERATURE AMBIANTE

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 296.71 F

    Prix public TTC : 341.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIINFLAMMATOIRE INTESTINAL (SALICYLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A07E-C02.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La mésalazine (acide amino-5-salicylique ou 5-ASA) est la fraction active de la salazosulfapyridine responsable de l’activité thérapeutique.
      Libération du 5-ASA dans le tractus digestif :
      L’acide amino-5-salicylique est encapsulé dans des microgranules, qui sont libérés dans l’estomac lors du délitement du comprimé ; le 5-ASA diffuse à travers la membrane de ces granules lors de leur transit sur toute la longueur de l’intestin. Environ 80 % du 5-ASA sont libérés dans l’intestin grêle et la quantité restante, dans le côlon.
      Environ 65 % de la dose de mésalazine ingérée sont retrouvés à l’entrée du côlon.
      Absorption :
      Lors de l’administration réitérée, à la dose de 1 500 mg par jour en trois prises, la concentration minimale de 5-ASA à l’état d’équilibre, qui est atteint à partir du 5 ème jour, est en moyenne inférieure à 1 microg/ml ; celle de son dérivé acétylé, l’acétyl-5-ASA (Ac-5-ASA) est en moyenne inférieure à 2 microg/ml.
      Au total, environ 60 % de la dose de 5-ASA ingérée sont absorbés : 35 % dans l’intestin grêle et 25 % dans le côlon.
      Métabolisme :
      La demi-vie du 5-ASA est courte (de l’ordre d’une heure). Son élimination se fait essentiellement par transformation métabolique ; l’Ac-5 -ASA est son principal métabolite. L’acétylation du 5-ASA a lieu en majeure partie dans le foie. La demi-vie terminale de l’Ac-5-ASA est de l’ordre de 24 heures.
      Elimination :
      Lors de l’administration réitérée à la dose de 1 500 mg par jour en trois prises, environ 90 % de la dose de 5-ASA ingérée sont retrouvés chez les sujets normaux avec, en moyenne, 40 – 50 % dans les selles et 35 – 50 % dans les urines, dont la majeure partie sous forme du dérivé acétylé (90 % dans les urines, 65 – 70 % dans les selles). Chez les malades atteints de maladie de Crohn, l’excrétion urinaire de l’Ac-5-ASA apparaît moins importante que chez les sujets normaux, de même que les taux sériques sont moins élevés, ce qui témoigne d’une moindre absorption. Quant à l’élimination fécale de 5-ASA et d’Ac-5-ASA, elle est comparable à celle des sujets normaux ou sensiblement accrue. L’excrétion biliaire est minime (1 %) et le taux de recirculation entéro-hépatique est d’environ 7 % de la dose absorbée.

    1. ***
      – Rectocolite hémorragique :
      Traitement d’attaque des poussées légères à modérées et traitement d’entretien.
      – Maladie de Crohn :
      Prévention des poussées aiguës, pour les formes fréquemment récidivantes.
    2. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE
    3. MALADIE DE CROHN

    1. NEPHROPATHIE TUBULO-INTERSTITIELLE AIGUE (EXCEPTIONNEL)
      Néphrites tubulo-interstitielles parfois non réversibles ont été imputées à la mésalazine. Aucun facteur de risque n’a pu être identifié mais l’évolution vers une insuffisance rénale ne s’observe qu’en cas d’exposition durable.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    3. PNEUMONIE INTERSTITIELLE
      Des pneumopathies interstitielles, s’exprimant initialement par une toux fébrile, ont été imputées à la mésalazine; même importantes, les lésions radiologiques disparaissent le plus souvent spontanément en quelques semaines après l’arrêt du traitement. Ces pneumopathies peuvent évoluer exceptionnellement vers une fibrose pulmonaire.
    4. FIBROSE PULMONAIRE (EXCEPTIONNEL)
    5. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    6. HEPATITE
    7. HYPERSENSIBILITE
      Des tableaux évoquant une hypersensibilité ont été observés. Ces tableaux présentent un ou plusieurs des symptômes suivants : fièvre, céphalées, frissons, arthralgies, myalgie, prurit cutané, hyperéosinophilie.
    8. PANCREATITE AIGUE
      Evolution bénigne à l’arrêt de la mésalazine, mais impose l’arrêt définitif du médicament.
    9. TROUBLE HEMATOLOGIQUE
      Atteintes des différentes lignées sanguines.
    10. PERICARDITE
      Des péricardites se manifestant par des douleurs thoraciques et une dyspnée ont été décrites; elles sont en règle générale rapidement réversibles à l’arrêt du traitement, mais l’incertitude sur le mécanisme (toxicité directe ou hypersensibilité) contre-indique formellement toute réintroduction.
    11. MYOCARDITE (RARE)
      Plus rarement des myocardites se manifestant par des douleurs thoraciques et une dyspnée ont été décrites; elles sont en règle générale rapidement réversibles à l’arrêt du traitement, mais l’incertitude sur le mécanisme (toxicité directe ou hypersensibilité) contre-indique formellement toute réintroduction.

    1. SURVEILLANCE DE LA FONCTION RENALE
      Des néphropathies (néphrites tubulo-interstitielles ou syndromes néphrotiques) ont été rapportées (exceptionnellement avec la forme rectale). L’hypovolémie constitue un facteur de risque de survenue de ces néphropathies, la réversibilité apparaît dépendre de la durée du traitement. Un calcul de la clairance de la créatinine et une recherche de la protéinurie doivent être réalisés 2 fois par an.
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Prudence.
    3. ALLERGIE CROISEE
      Concernant les atteintes hépatiques et les réactions d’hypersensibilité, il existe une possibilité de réaction croisée entre la mésalazine et la sulfasalazine.
    4. GROSSESSE
      l n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la mésalazine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
      Cependant, les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      Compte tenu de l’indication de ce médicament, le traitement par mésalazine sera poursuivi aux doses efficaces les plus faibles possibles, en évitant de dépasser la posologie de 2 g par jour.
      En effet, au-delà de cette dose, les concentrations plasmatiques de mésalazine, qui est un dérivé salicylé, sont susceptibles d’exposer le foetus à des effets indésirables, notamment rénaux (type AINS). Un cas d’atteinte du parenchyme rénal foetal (avec hyperéchogénicité des reins foetaux) et d’insuffisance rénale à la naissance a été décrit avec 4 g/jour per os de mésalazine au 2 ème trimestre de la grossesse.
      Il convient donc, si une posologie supérieure à 2 g/jour est requise, de recourir si possible à une autre thérapeutique mieux évaluée en cours de grossesse.
      Dans le cas contraire, une surveillance échographique rénale foetale est nécessaire.
    5. ALLAITEMENT
      Le passage de la mésalazine dans le lait maternel est faible. Néanmoins, il n’existe pas d’études documentant le passage de la mésalazine dans le lait par des dosages répétés.
      L’allaitement pendant un traitement par ce médicament semble possible. Toutefois, l’innocuité à long terme n’est pas prouvée. De plus, la survenue d’un rash ou d’une diarrhée ne peut pas être exclue.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX SALICYLES
    2. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS

    Traitement

    Il n’existe pas de données concernant la dialysance de la mésalazine.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Traitement d’attaque de la rectocolite hémorragique :
    Deux à quatre grammes par jour, soit huit à seize comprimés par jour.
    La posologie sera adaptée en fonction de la réponse au traitement.
    La durée de traitement recommandée est
    de quatre à huit semaines.
    Les comprimés dosés à cinq cents milligrammes sont mieux adaptés au traitement d’attaque.
    – Traitement d’entretien de la rectocolite hémorragique :
    Zéro gramme soixante quinze (0.75) à un gramme cinq par jour soit trois à six
    comprimés par jour (un à deux comprimés trois fois par jour).
    – Traitement d’entretien de la maladie de Crohn :
    Deux grammes par jour soit huit comprimés par jour (deux comprimés quatre fois par jour).
    La durée du traitement est limitée à deux
    ans.
    .
    Mode d’Emploi :
    A répartir en trois à quatre prises au cours des repas.


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