COGNEX 30 mg gélules

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COGNEX 30 mg gélules

Introduction dans BIAM : 4/10/1994
Dernière mise à jour : 14/5/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : JOUVEINAL

    Produit(s) : COGNEX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 5/5/1994
    2. publication JO de l’AMM 30/7/1994
    3. mise sur le marché 3/10/1994
    4. rectificatif d’AMM 22/12/1999

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 344838-5

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    14
    unité(s)
    PVC/PVDC/alu
    rouge orangé/rose

    Evénements :

    1. agrément collectivités 5/3/1998
    2. inscription SS 5/3/1998
    3. mise sur le marché 16/3/1998
    4. arrêt de commercialisation 6/7/2000


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 336945-0

    8
    plaquette(s) thermoformée(s)
    14
    unité(s)
    PVC/PVDC/alu
    rouge orangé/rose

    Evénements :

    1. agrément collectivités 24/9/1994
    2. inscription SS 5/3/1998
    3. mise sur le marché 16/3/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 561.32 F

    Prix public TTC : 636.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDEMENTIEL (ANTICHOLINESTERASIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N06D-A01.
      La tacrine est un inhibiteur réversible de la cholinestérase, d’action centrale par passage de la barrière hémoméningée. Elle agit en inhibant la dégradation de l’acétylcholine. L’utilisation du produit est basée sur l’hypothèse d’une atteinte du système cholinergique dans la maladie d’Alzheimer.
      L’activité du produit est conditionnée par la persistance de récepteurs cholinergiques cérébraux, d’où une activité vraisemblablement limitée dans le temps de la tacrine.
      Le typage des allèles Apo E ne permet pas de prédire la réponse au traitement.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La tacrine est rapidement absorbée par le tractus gastro-intestinal après administration orale. La nourriture diminue l’absorption du produit de 30% environ.
      Il existe un effet de premier passage important.
      La concentration plasmatique de la tacrine est maximale en 1 à 2 heures.
      Le volume de distribution est d’environ 350 litres.
      Le taux de liaison aux protéines est d’environ 55%.
      Le chlorhydrate de tacrine est métabolisé dans le foie par la voie du cytochrome P450.
      Les métabolites hydroxylés sont éliminés après glycuroconjugaison.
      La demi-vie d’élimination du produit varie entre 2 et 4 heures.
      Moins de 1% de la dose administrée est excrété dans les urines sous forme inchangée.
      Une insuffisance hépatique est susceptible de modifier la clairance du produit et de ses métabolites.

      Données de sécurité précliniques
      La tacrine a donné des résultats négatifs sur différents tests de génotoxicité in vitro et in vivo, à l’exception d’un effet mutagène sur bactérie, révélé par le test d’Ames.

    1. ***
      Traitement symptomatique de la maladie d’Alzheimer dans ses formes légères à modérées.
      Données des essais cliniques :
      L’indication est basée sur les résultats de deux essais cliniques pivots chez des patients atteints d’une maladie d’Alzheimer légère à modérée.
      Les résultats ont été évalués sur trois critères principaux de mesure :
      – la sous-échelle cognitive de l’échelle d’évaluation de la maladie d’Alzheimer (ADASCog) de Rosen, Mohs et Davis.
      – l’impression clinique globale de changement évaluée par un clinicien (CIBI).
      – échelle de ‘qualité de vie’ appréciant les activités du patient PDS et/ou ADL.
      Les résultats cliniques ont montré une amélioration sur une fraction de malades, dont l’aggravation des symptômes semble retardée, en cas de réponse au traitement.
      Cette efficacité a été observée jusqu’à 30 semaines dans les conditions actuelles des études.
      Le traitement doit être pris en charge par un médecin, ayant une expérience du diagnostic et du suivi des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Il est soumis à des règles de posologie et de précaution d’emploi strictes.
    2. MALADIE D’ALZHEIMER

    1. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (FREQUENT)
      Une élévation des transaminases a été observée chez 40 à 50% des cas :
      – elle est le plus souvent isolée,
      – rarement associée à un ictère clinique qui impose d’ interrompre le traitement.
    2. NAUSEE (FREQUENT)
    3. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      Parfois importants.
    4. DOULEUR ABDOMINALE (FREQUENT)
    5. DIARRHEE (FREQUENT)
    6. ANOREXIE (FREQUENT)
      justifiant une surveillance régulière du poids.
    7. VERTIGE (RARE)
    8. SYNCOPE (RARE)
    9. DOULEUR THORACIQUE (RARE)
    10. BRADYCARDIE (RARE)
    11. ARYTHMIE (RARE)
      Troubles du rythme cardiaque.
    12. ASTHENIE
    13. CEPHALEE
    14. TROUBLE DU SOMMEIL
      Insomnie ou somnolence.
    15. CONFUSION MENTALE
    16. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    17. DEPRESSION
    18. ATAXIE
    19. CRISE CONVULSIVE
      Et parfois, état de mal convulsif.
    20. ERUPTION CUTANEE
    21. RASH
    22. PRURIT
    23. URTICAIRE
    24. ERUPTION BULLEUSE
      Eruption vésiculo-bulleuse.
    25. DOULEUR MUSCULAIRE
    26. PANCREATITE
    27. TREMBLEMENT
      Des tremblements parfois favorisés par la prise concomitante de neuroleptiques ont été rapportés.
    28. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
      Des syndromes extrapyramidaux parfois favorisés par la prise concomitante de neuroleptiques ont été rapportés.
    29. REACTION ALLERGIQUE
      Possible, due à la présence d’azorubine.

    1. MISE EN GARDE
      * Survenue d’atteintes hépatiques :

      Ce médicament possède un potentiel cytolytique élevé au niveau hépatique justifiant la surveillance des transaminases. Ses effets sur l’hépatocyte dépendent :

      a) de la susceptibilité individuelle des patients;

      b) du temps de traitement :

      – élévation des transaminases, survenant habituellement au cours des 12 premières semaines de traitement,

      – élévation habituellement plus précoce des transaminases (souvent dès la 2ème semaine) en cas de réintroduction du produit ;

      c) de la dose administrée.

      Conformément aux conditions de prescription, l’ordonnance doit mentionner que :

      – la surveillance des transaminases a été réalisée,

      – les valeurs de transaminases observées permettent la posologie et la durée du traitement prescrit.

    2. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      * Conduite à tenir en fonction de la transaminasémie :
      La prescription de Cognex nécessite une surveillance stricte du taux des transaminases (surtout des ALAT).
      – avant le traitement,
      – toutes les 2 semaines pendant les 12 premières semaines,
      – tous les mois pendant les 3 mois suivants,
      – tous les trimestres à partir du sixième mois de traitement, tant que le taux d’ALAT reste dans les limites de la normale (N).
      – toute élévation de transaminases au cours du traitement impose une surveillance hebdomadaire jusqu’au retour à la normale.

      Il appartient au prescripteur de vérifier les résultats des transaminases.

      – En présence d’un taux d’ALAT < ou = 3 N :
      Continuer le traitement à la même posologie. La progression des doses selon le schéma posologique préconisé ne peut être reprise qu’après le retour du taux d’ALAT à la normale.

      – Si le taux d’ALAT est > 3 N et < 5 N :
      Maintien de la posologie au palier en cours.
      . Poursuite du traitement si le taux d’ALAT redevient < ou = 3 N dans le délai de 4 semaines.
      . Interruption du traitement et poursuite de la surveillance si le taux d’ALAT reste > 3 N au-delà de 4 semaines.
      En cas d’arrêt du traitement et si le taux d’ALAT est normalisé, une tentative de reprise du traitement est possible en recommençant l’adaptation posologique à son début.

      – Si le taux d’ALAT est > ou = 5 N et < ou =10 N :
      . Interruption du traitement.
      . Tentative de reprise du traitement possible en cas de retour à la normale du taux d’ALAT après arrêt.

      – Si le taux d’ALAT est >10 N :
      . Arrêt immédiat du traitement.
      . En cas de normalisation des transaminases, la réadministration de la tacrine est à discuter en fonction du rapport bénéfice/ risque (mais l’expérience est limitée chez ces patients).

      – En cas d’ictère clinique confirmé, avec bilirubinémie > ou = 30 mg/l (51 micromol/l) et ce quel que soit le taux d’ALAT :
      . Arrêt définitif du traitement.

      – En présence d’une élévation des transaminases constatée avant la mise au traitement, comme en l’absence de retour à la normale des transaminases plus de 6 semaines après l’arrêt, il est recommandé de prendre le conseil d’un spécialiste des maladies hépatiques. Le devenir des patients gardant une élévation même modérée mais prolongée des transaminases après tacrine est inconnu.

    3. INTERVENTION CHIRURGICALE
      En cas d’intervention chirurgicale

      – dans la mesure du possible suspendre le traitement par la tacrine

      – à défaut prendre en compte les interactions possibles de la tacrine

      . avec les anesthésiques et les curarisants,

      . avec les agents de prémédications anticholinergiques.
    4. ANTECEDENTS EPILEPTIQUES
      La tacrine doit être prise avec précaution.
    5. ASTHME(ANTECEDENTS)
      La tacrine doit être prise avec précaution.
    6. ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
      La tacrine doit être prise avec précaution.
    7. ANTECEDENTS CARDIAQUES
      Ce médicament est à utiliser avec précaution en cas d’antécédents de troubles du rythme.
    8. ETAT GENERAL DEFICIENT
      Précautions d’emploi chez les patients présentant des antécédents d’altératiion de l’état général.
    9. EXAMENS PRELIMINAIRES
      La vérification de la normalité de l’électrocardiogramme avant la mise au traitement est conseillée.
    10. PATHOLOGIE COLIQUE
      Comme tout médicament cholinergique, ce médicament est à utiliser avec précaution lorsqu’il existe une pathologie du péristaltisme intestinal ou un dysfonctionnement sphinctérien.
    11. TROUBLES DU RYTHME CARDIAQUE
      Comme pour tout médicament cholinergique, celui-ci est à utiliser avec précaution lorsqu’existe un risque d’aggraver des troubles du rythme cardiaque par des effets vagotoniques.
    12. GROSSESSE
      Etant donné son indication, l’utilisation de la tacrine est improbable chez les patientes en âge de procréer. Chez celles-ci, la tacrine serait déconseillée au cours de la grossesse en l’absence de données cliniques.

    1. HEPATOPATHIES CHRONIQUES
    2. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    3. HYPERSENSIBILITE
      Hypersensibilité connue aux substances cholinomimétiques et aux composés chimiques apparentés à l’acridine.
    4. ICTERE A BILIRUBINE LIBRE
      Patients ayant dévéloppé un ictère avec bilirubinémie > 30 mg/l (51 micromol/l) lors d’un précédent traitement par tacrine.
    5. TRANSAMINASES(ELEVATION)
      Patients ayant présenté une élévation des transaminases > 3 fois la normale persistant après 4 semaines, ou après arrêt de traitement et tentative de réintroduction du produit.
    6. ALLAITEMENT
      En l’absence de données, l’utilisation de la tacrine pendant l’allaitement est contre-indiquée.
    7. INDICATION LIMITEE
      La tacrine doit être strictement réservée aux formes légères à modérées de la maladie d’Alzheimer.
      Elle n’est pas indiquée dans :
      . les formes débutantes ou graves de la maladie
      . les autres démences
      . les troubles bénins de la mémoire
      . les troubles neuro-psychiatriques du SIDA.
    8. INTOLERANCE AU LACTOSE
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.

    Signes de l’intoxication :

    1. FAIBLESSE MUSCULAIRE
    2. ATTEINTE NEUROMUSCULAIRE
    3. PARALYSIE RESPIRATOIRE

    Traitement

    Antidote : anticholinergiques atropiniques.
    En cas de surdosage, la dose initiale d’atropine recommandée est de 0.4 à 1 mg en IV, à renouveler si nécessaire en fonction du tableau clinique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    La tacrine doit être utilisé uniquement chez l’adulte, en assurant une surveillance des fonctions hépatiques que justifie l’hépatotoxicité du produit ( cf Précautions d’emploi : Mise en garde).
    Les prises du médicament doivent être
    régulièrement réparties dans la journée, en 4 prises, de préférence entre les repas. Si un trouble gastro-intestinal se produit, la tacrine peut être pris au cours des repas pour en améliorer la tolérance.
    a) Instauration du traitement :
    Dose initiale :
    40 mg par jour réparties en 4 prises. Cette dose est maintenue pendant 6 semaines au moins, avec surveillance du taux des transaminases toutes les deux semaines.
    b) Adaptation posologique :
    Elle se fait en fonction des critères de surveillance
    hépatique, en augmentant progressivement la dose par palier de 40 mg toutes les six semaines jusqu’à 120 mg par jour, en l’absence d’une élévation des transaminases au delà des limites admises.
    La dose thérapeutique utile semble être atteinte
    habituellement à 120 mg par jour. Dans quelques cas exceptionnels une dose de 160 mg par jour pourrait être envisagée.
    c) Doses d’entretien :
    Elle est fixée par la dose utile, établie pour chaque patient, lors de la phase d’adaptation posologique.

    Durant la période d’entretien, la surveillance des transaminases doit être effectuée comme indiquée.
    Le traitement d’entretien est poursuivi tant qu’un bénéfice thérapeutique, apprécié sur l’impression clinique globale, les scores cognitifs et
    l’entretien avec la famille, persiste pour le patient, et que la transaminasémie reste située dans les normes admises.
    La posologie journalière efficace est de 120 mg par jour.
    d) Critères d’arrêt du traitement :
    Le traitement par la tacrine doit être
    arrêté en cas :
    – d’élévation persistante des transaminases, au delà des limites admises (supérieure à 3 fois la normale)
    – d’inefficacité appréciée, au cours des six premiers mois de traitement, sur la dégradation de l’état du patient selon :
    . les
    échelles cognitives validées,
    . les échelles d’impression clinique globale validées et ce, même si le taux de transaminases est normal.
    – d’épuisement de l’effet thérapeutique.
    – de survenue d’une intolérance majeure (effets secondaires
    cholinergiques graves ou effets toxiques patents).
    Il n’est pas justifié de maintenir un traitement par la tacrine à une dose inférieure à 120 mg/jour au-delà de six mois.
    Il semble préférable d’éviter tout arrêt brutal du traitement par la tacrine, en
    dehors des cas d’urgence pour effets toxiques. En effet, quelques rares cas ont été signalés de déclin des fonctions cognitives et de troubles du comportement, à la suite d’une interruption brutale de traitement.
    e) Réintroduction du produit
    :
    Indépendamment de son motif, lorsque l’arrêt de traitement a duré plus de quatre semaines, la réintroduction doit se faire selon le schéma posologique initial.
    Dans certains cas, il est possible de tenter une réintroduction de la tacrine après un
    arrêt du traitement pour élévation des transaminases :
    – la transaminasémie doit être surveillée toutes les semaines pendant six semaines.
    – puis toutes les deux semaines pour les paliers posologiques suivants.
    f) Posologie en cas d’insuffisance rénale
    :
    L’insuffisance rénale ne modifie pas les taux sanguins de tacrine ni les effets toxiques du produit.


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