ENDOXAN-ASTA 100 mg poudre pour solution injectable

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ENDOXAN-ASTA 100 mg poudre pour solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – RA 3


    Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte et enfant

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ASTA MEDICA

    Produit(s) : ENDOXAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/2/1960
    2. mise sur le marché 1/4/1960
    3. validation de l’AMM 31/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 303590-9

    10
    flacon(s)
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 28/12/1961
    2. inscription SS 28/12/1961
    3. arrêt de commercialisation 7/12/2000


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 552291-5

    50
    flacon(s)
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 27/5/1992


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 191.50 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • CYCLOPHOSPHAMIDE 106.90 mg
      Quantité correspondant à 100 mg de cyclophosphamide anhydre

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE ALKYLANT (MOUTARDE A L’AZOTE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L01A-A01.
      Agent alkylant bifonctionnel de type oxazaphosphorine appartenant à la famille des moutardes azotées agissant après transformation dans l’organisme.
      Le cyclophosphamide agit par interaction directe sur l’ADN en formant des liaisons covalentes avec les substrats nucléophiles par l’intermédiaire de ses radicaux alcoyles. Ceci entraîne des modifications profondes chimiques ou enzymatiques de l’ADN ainsi que la formation de ponts alcoyles intrabrins ou interbrins, avec pour conséquence une inhibition de la transcription et de la réplication de l’ADN aboutissant à la destruction cellulaire. Cette action est cycle dépendante, elle respecte les cellules en Go.
      Immunodépresseur.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      La molécule initiale est une prodrogue inactive. Elle est hydroxylée dans le foie par les microsomes hépatiques aboutissant essentiellement à la formation du 4-hydroxycyclophosphamide et à son tautomère l’aldocyclophosphamide puis à la moutarde phosphoramide (métabolite actif) et à l’acroléine (métabolite urotoxique).
      Une voie métabolique accessoire conduit à une quantité négligeable des métabolites déchloréthylés.
      Le temps moyen de demi-vie plasmatique du cyclophosphamide varie de 4 à 7 heures : il est plus court chez l’enfant (4 heures) que chez l’adulte (7 heures en moyenne).
      Sous forme inchangée, il n’est pas lié de façon significative aux protéines plasmatiques (12 à 14%) alors que ses métabolites le sont davantage (52 à 60%).
      La barrière hématoencéphalique est facilement traversée par le cyclophosphamide et un peu moins par ses métabolites (20%) ce qui explique son intérêt dans le traitement de certaines tumeurs cérébrales. Son élimination à l’état inchangé ainsi que celle de ses métabolites est essentiellement urinaire.

    1. ***
      – Traitement adjuvant et en situation métastatique des adénocarcinomes mammaires.
      – Traitement des cancers ovariens, des cancers bronchiques notamment à petites cellules, des séminomes et carcinomes embryonnaires testiculaires, des cancers de la vessie, des sarcomes, des neuroblastomes, des lymphomes malins hodgkiniens et non hodgkiniens, des myélomes multiples, des leucémies aiguës notamment lymphoïdes.
      – A forte dose, conditionnement des allo- et autogreffes médullaires.
      – A dose plus faible, traitement des polyarthrites rhumatoïdes, de certaines formes sévères de lupus érythémateux aigus disséminés, de néphropathies auto-immunes cortico-résistantes.
    2. CANCER DU SEIN METASTASE
    3. CANCER DE L’OVAIRE
    4. CANCER DU POUMON A PETITES CELLULES
    5. CANCER DU TESTICULE
    6. CANCER DE LA VESSIE
    7. SARCOME
    8. NEUROBLASTOME
    9. MALADIE DE HODGKIN
    10. LYMPHOME NON HODGKINIEN
    11. MYELOME MULTIPLE
    12. LEUCEMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE
    13. GREFFE DE MOELLE OSSEUSE
    14. POLYARTHRITE RHUMATOIDE
    15. LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE
    16. NEPHROPATHIE AUTOIMMUNE

    1. NEUTROPENIE
      Une neutropénie peut être observée : elle est toujours spontanément réversible après diminution de la posologie ou à l’arrêt du traitement.
    2. THROMBOPENIE (RARE)
      Une thrombopénie modérée peut être observée : elle est toujours spontanément réversible après diminution de la posologie ou à l’arrêt du traitement.
    3. NAUSEE
      Certains patients peuvent présenter des nausées qui sont facilement prévenues ou supprimées par les antiémétiques.
    4. VOMISSEMENT
      Certains patients peuvent présenter des vomissements qui sont facilement prévenus ou supprimés par les antiémétiques.
    5. INFLAMMATION MUQUEUSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

      Toxicité gastro-intestinale.

    6. DIARRHEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

      Toxicité gastro-intestinale.

    7. ALOPECIE
      Inconstante, transitoire et réversible.
      Peut parfois être prévenue par la mise en place d’un garrot pneumatique à la racine des cheveux lors du traitement ou par celle d’un casque réfrigérant.
    8. CYSTITE HEMORRAGIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES
      TRAITEMENT PROLONGE
    9. TROUBLE RENAL
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES
      TRAITEMENT PROLONGE

      Possibilité d’altération rénale particulièrement en cas de lésions pré-existantes.

    10. TOXICITE HEPATIQUE (RARE)
      Avec modifications du bilan biologique hépatique.
    11. AMENORRHEE
      Possible, voire définitive.
    12. AZOOSPERMIE
      Possible, voire définitive.
    13. MYOCARDIOPATHIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRES FORTES DOSES

      Risque de cardiotoxicité, potentialisé par irradiation antérieure de l’aire cardiaque ou l’utilisation d’anthracyclines et/ou de pentostatine.

    14. LEUCOPENIE
      En cas de leucopénies sévères, les mesures suivantes sont préconisées : administration d’antibiotiques et/ou d’antifongiques. Elles peuvent être prévenues par l’utilisation des facteurs de croissance granulocytaires.
    15. CANCER SECONDAIRE
      Comme pour tout traitement cytostatique à doses cumulatives élevées, le traitement par le cyclophosphamide peut être responsable de tumeurs secondaires. Le risque de développer une tumeur de tractus urinaire, comme un syndrome myélodysplasique pouvant évoluer en leucémie aiguë, est augmenté.
    16. PNEUMONIE INTERSTITIELLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
    17. FIBROSE PULMONAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
    18. SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
    19. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      Des réactions d’hypersensibilité au cyclophosphamide sont possibles pouvant évoluer dans des cas isolés en état de choc.
    20. CHOC (RARE)
    21. SENSATION DE VERTIGE
    22. TROUBLE DE LA VISION
      Transitoire.

    1. MISE EN GARDE
      – Contraception :

      Les patients des deux sexes en période d’activité génitale doivent suivre une contraception efficace.

      – Insuffisance hépatique ou rénale :

      La prudence est recommandée en cas d’insuffisance hépatique ou rénale préexistante qui devra, s besoin, être corrigée avant le début du traitement, ou pourra nécessiter une réduction de dose.

      – Examens préalables :

      Avant de débuter le traitement, il est nécessaire de contrôler les infections éventuelles et de corriger les troubles électrolytiques importants.

      – Altération du produit :

      Pendant le transport et le stockage d’Endoxan, il peut éventuellement se produire une liquéfaction du produit en raison d’une température trop élevée.

      Il est facile de distinguer visuellement les flacons qui ont subi une telle altération : le cyclophosphamide liquéfié apparaît comme un liquide visqueux, incolore ou jaunâtre (habituellement sous forme de gouttelettes ou d’une phase continue). Ne pas utiliser de flacons présentant une telle altération.
    2. SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE REGULIERE
      Une surveillance régulière de l’hémogramme est nécessaire pendant toute la durée du traitement (avant chaque cycle).
    3. ADAPTATION DE LA POSOLOGIE
      L’utilisation du cyclophosphamide peut nécessiter une adaptation de la posologie ou une variation de l’espacement des cycles chez les patients présentant un diabète insipide, une leucopénie, une thrombopénie ou une infiltration cellulaire tumorale de la moelle osseuse.
    4. TRAITEMENT PROLONGE
      Lors de l’utilisation prolongée du médicament ou chez les patients à risque (radiothérapie antérieure du petit bassin, toxicité thérapeutique vésicale antérieure…), il est recommandé d’assurer une hydratation abondante et d’associer la prise d’Uromitexan pour prévenir les risques de cystite hémorragique. Il convient également de s’assurer que la diurèse du patient est bonne et de rechercher une éventuelle hématurie microscopique.
    5. RECOMMANDATION
      L’alopécie peut parfois être prévenue par la mise en place d’un garrot pneumatique à la racine des cheveux lors du traitement ou par celle d’un casque réfrigérant.

    1. INSUFFISANCE MEDULLAIRE SEVERE
    2. INFECTION URINAIRE AIGUE
    3. CYSTITE HEMORRAGIQUE
      Préexistante.
    4. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    5. GROSSESSE
    6. ALLAITEMENT
    7. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      1 / Associations contre – indiquées :
      – vaccin contre la fièvre jaune : risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.
      – la phénitoïne (introduite en prophylaxie de l’effet convulsivant de certains anticancéreux).
      Décrit pour busulfan, ifosfamide, étoposide, téniposide.
      Risque de majoration de la neurotoxicité (busulfan, ifosfamide) ou perte d’efficacité du cytotoxique (étoposide, téniposide).
      2 / Associations déconseillées :
      vaccins vivants atténués ( sauf fièvre jaune ) : risque de maladie vaccinale généralisée, éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.

    Traitement

    Il n’existe pas d’antidote spécifique du cyclophosphamide.
    En cas de surdosage, il sera nécessaire d’adapter les soins en fonction de la toxicité constatée.
    Au niveau rénal, Uromitexan bloque le pouvoir irritant de l’acroléine, métabolite toxique pour la
    muqueuse vésicale formé au cours de la biotransformation du cyclophosphamide.
    Le cyclophosphamide est dialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 2 – INTRAMUSCULAIRE

    – 3 – INTRAARTERIELLE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    La posologie du cyclophosphamide est fonction de l’indication thérapeutique (traitement antitumoral ou immunodépresseur, type et localisation de la tumeur, traitement initial ou d’entretien) et de la place du médicament dans le
    traitement entrepris (utilisé seul ou en association avec d’autres médicaments cytostatiques).
    Elle est individuelle et doit tenir compte de l’état clinique et hématologique du patient.
    Le cyclophosphamide injectable est habituellement utilisé à des
    doses moyennes de cent cinquante à mille deux cents milligrammes par mètre carré chez l’enfant et de cinq cents à quatre mille milligrammes par mètre carré chez l’adulte, toutes les trois à quatre semaines, administrées :
    – sur un à trois jours à chaque
    cycle,
    – en deux injections à sept jours d’intervalle.
    .
    Mode d’emploi :
    Afin de préparer une solution isotonique prête à l’emploi, la poudre doit être dissoute dans de l’eau pour préparations injectables de manière à amener la concentration à un gramme
    pour cinquante millilitres. En cas de besoin, elle peut également être dissoute dans une solution de Ringer, dans du sérum physiologique ou du sérum glucosé. La solution reconstituée ne doit pas être conservée au-delà de quarante huit heures et ne doit
    pas dépasser une concentration de deux pour cent.
    La voie d’administration habituelle est la voie veineuse en perfusion courte (trente minutes à deux heures). La perfusion sur vingt quatre heures est également possible. Le médicament préalablement
    reconstitué dans l’eau pour préparations injectables est introduit dans le liquide de perfusion (solution injectable isotonique de glucose ou de chlorure de sodium).
    Il est recommandé d’associer l’administration d’Uromitexan à partir de six cents
    milligrammes par mètre carré par jour et/ou d’assurer une hydratation suffisante.
    Dans certains cas (capital veineux altéré), la voie intramusculaire peut être utilisée sans dépasser la dose de cinq cents milligrammes par injection pour des raisons de
    volume.
    D’autres voies peuvent être utilisées comme la voie intra-artérielle.


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