ENDOXAN-ASTA 50 mg comprimés enrobés

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ENDOXAN-ASTA 50 mg comprimés enrobés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/8/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – RA 3


    Forme : COMPRIMES ENROBES

    Usage : adulte et enfant

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ASTA MEDICA

    Produit(s) : ENDOXAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 27/4/1960
    2. mise sur le marché 1/9/1960
    3. validation de l’AMM 20/1/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 303589-0

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    50
    unité(s)
    PVC/PVDC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 28/12/1961
    2. inscription SS 28/12/1961


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix Pharmacien HT : 29.87 F

    Prix public TTC : 43.30 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • CYCLOPHOSPHAMIDE 53.50 mg
      Quantité orrespondant à 50 mg de cyclophosphamide anhydre

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE ALKYLANT (MOUTARDE A L’AZOTE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L01A-A01.
      Agent alkylant bifonctionnel de type oxazaphosphorine appartenant à la famille des moutardes azotées agissant après transformation dans l’organisme.
      Le cyclophosphamide agit par interaction directe sur l’ADN en formant des liaisons covalentes avec les substrats nucléophiles par l’intermédiaire de ses radicaux alcoyles. Ceci entraîne des modifications profondes chimiques ou enzymatiques de l’ADN ainsi que la formation de ponts alcoyles intrabrins ou interbrins, avec pour conséquence une inhibition de la transcription et de la réplication de l’ADN aboutissant à la destruction cellulaire. Cette action est cycle dépendante, elle respecte les cellules en Go.
      Immunodépresseur.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      La molécule initiale est une prodrogue inactive. Elle est hydroxylée dans le foie par les microsomes hépatiques aboutissant essentiellement à la formation du 4-hydroxycyclophosphamide et à son tautomère l’aldocyclophosphamide puis à la moutarde phosphoramide (métabolite actif) et à l’acroléine (métabolite urotoxique).
      Une voie métabolique accessoire conduit à une quantité négligeable des métabolites déchloréthylés.
      Le temps moyen de demi-vie plasmatique du cyclophosphamide varie de 4 à 7 heures : il est plus court chez l’enfant (4 heures) que chez l’adulte (7 heures en moyenne).
      Sous forme inchangée, il n’est pas lié de façon significative aux protéines plasmatiques (12 à 14%) alors que ses métabolites le sont davantage (52 à 60%).
      La barrière hématoencéphalique est facilement traversée par le cyclophosphamide et un peu moins par ses métabolites (20%) ce qui explique son intérêt dans le traitement de certaines tumeurs cérébrales. Son élimination à l’état inchangé ainsi que celle de ses métabolites est essentiellement urinaire.

    1. ***
      – Traitement adjuvant et en situation métastatique des adénocarcinomes mammaires.
      – Traitement des cancers ovariens, des cancers bronchiques, notamment à petites cellules, des séminomes et carcinomes embryonnaires testiculaires, des cancers de la vessie, des sarcomes, des neuroblastomes, des lymphomes malins hodgkiniens et non hodgkiniens, des myélomes multiples, des leucémies aiguës, notamment lymphoïdes.
      – A faible dose, traitement des polyarthrites rhumatoïdes, de la granulomatose de Wegener, de certaines formes sévères de lupus érythémateux aigus disséminés, de néphropathies auto-immunes corticorésistantes.
    2. CANCER DU SEIN METASTASE
    3. CANCER DE L’OVAIRE
    4. CANCER DU POUMON A PETITES CELLULES
    5. CANCER DU TESTICULE
    6. CANCER DE LA VESSIE
    7. SARCOME
    8. NEUROBLASTOME
    9. MALADIE DE HODGKIN
    10. LYMPHOME NON HODGKINIEN
    11. MYELOME MULTIPLE
    12. LEUCEMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE
    13. POLYARTHRITE RHUMATOIDE
    14. GRANULOMATOSE DE WEGENER
    15. LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE
    16. NEPHROPATHIE AUTOIMMUNE

    1. NEUTROPENIE
      Une neutropénie peut être observée : elle est toujours spontanément réversible après diminution de la posologie ou à l’arrêt du traitement.
    2. THROMBOPENIE (RARE)
      Une thrombopénie modérée peut être observée : elle est toujours spontanément réversible après diminution de la posologie ou à l’arrêt du traitement.
    3. NAUSEE
      Certains patients peuvent présenter des nausées qui sont facilement prévenues ou supprimées par les antiémétiques.
    4. VOMISSEMENT
      Certains patients peuvent présenter des vomissements qui sont facilement prévenus ou supprimés par les antiémétiques.
    5. ALOPECIE
      Inconstante, transitoire et réversible.
      Peut parfois être prévenue par la mise en place d’un garrot pneumatique à la racine des cheveux lors du traitement ou par celle d’un casque réfrigérant.
    6. CYSTITE HEMORRAGIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Lors de traitements prolongés, il existe un risque de cystite.

    7. AMENORRHEE
      Possible, voire définitive.
    8. AZOOSPERMIE
      Possible, voire définitive.
    9. LEUCOPENIE
      En cas de leucopénies sévères, les mesures suivantes sont préconisées : administration d’antibiotiques et/ou d’antifongiques, pouvant être associés à l’utilisation des facteurs de croissance granulocytaires.
    10. PNEUMONIE INTERSTITIELLE
    11. FIBROSE PULMONAIRE
    12. CANCER SECONDAIRE
      Comme pour tout traitement cytostatique à doses cumulées élevées, le traitement par le cyclophosphamide pêut être responsable de tumeurs secondaires. Le risque de développer une tumeur du tractus urinaire, comme un syndrome myélodyxplasique pouvant évoluer en leucémie aiguë, est augmenté.

    1. MISE EN GARDE
      – Contraception :

      Les patients des deux sexes en période d’activité génitale doivent suivre une contraception efficace.

      – Insuffisance hépatique ou rénale :

      La prudence est recommandée en cas d’insuffisance hépatique ou rénale préexistante qui devra, s besoin, être corrigée avant le début du traitement, ou pourra nécessiter une réduction de dose.

      – Examens préalables :

      Avant de débuter le traitement, il est nécessaire de contrôler les infections éventuelles et de corriger les troubles électrolytiques importants.
    2. SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE REGULIERE
      Une surveillance régulière de l’hémogramme est nécessaire pendant toute la durée du traitement (avant chaque cycle).
    3. ADAPTATION DE LA POSOLOGIE
      L’utilisation du cyclophosphamide peut nécessiter une adaptation de la posologie ou une variation de l’espacement des cycles chez les patients présentant un diabète insipide, une leucopénie, une thrombopénie ou une infiltration cellulaire tumorale de la moelle osseuse.
    4. TRAITEMENT PROLONGE
      Lors de l’utilisation prolongée du médicament ou chez les patients à risque (radiothérapie antérieure du petit bassin, toxicité thérapeutique vésicale antérieure…), il est recommandé d’assurer une hydratation abondante et d’associer la prise d’Uromitexan pour prévenir les risques de cystite hémorragique. Il convient également de s’assurer que la diurèse du patient est bonne et de rechercher une éventuelle hématurie microscopique.
    5. RECOMMANDATION
      L’alopécie peut parfois être prévenue par la mise en place d’un garrot pneumatique à la racine des cheveux lors du traitement ou par celle d’un casque réfrigérant.

    1. INSUFFISANCE MEDULLAIRE SEVERE
    2. INFECTION URINAIRE AIGUE
    3. CYSTITE HEMORRAGIQUE
      Préexistante.
    4. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    5. GROSSESSE
    6. ALLAITEMENT
    7. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      1 / Associations contre – indiquées :
      – vaccin contre la fièvre jaune : risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.
      – la phénitoïne (introduite en prophylaxie de l’effet convulsivant de certains anticancéreux).
      Décrit pour busulfan, ifosfamide, étoposide, téniposide.
      Risque de majoration de la neurotoxicité (busulfan, ifosfamide) ou perte d’efficacité du cytotoxique (étoposide, téniposide).
      2 / Associations déconseillées :
      vaccins vivants atténués ( sauf fièvre jaune ) : risque de maladie vaccinale généralisée, éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.

    Traitement

    Il n’existe pas d’antidote spécifique du cyclophosphamide.
    En cas de surdosage, il sera nécessaire d’adapter les soins en fonction de la toxicité constatée.
    Le cyclophosphamide est dialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Le cyclophosphamide par voie orale est essentiellement indiqué dans les affections auto-immunes. Toutefois, les comprimés figurent dans certains protocoles de chimiothérapie antinéoplasique.
    – La posologie habituelle, pour l’adulte
    et l’enfant, est de cent à deux cents milligrammes par mètre carré par jour (soit deux milligrammes cinq à cinq milligrammes par kilogramme par jour) par cycles courts de un à quatorze jours. L’administration est répétée toutes les deux à quatre
    semaines. Des posologies plus faibles de quarante à cent milligrammes par mètre carré par jour (soit un milligramme à deux milligrammes cinq par kilogramme par jour) peuvent être utilisées, sans interruption, en traitements prolongés.
    .
    Mode d’emploi
    :
    Les comprimés doivent être administrés le matin à jeun en associant une absorption suffisante de boisson au moment de la prise et immédiatement après.


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