CHLORHYDRATE D’ISOPRENALINE 0,02 pour cent BRUNEAU sol inj (Hôp)
CHLORHYDRATE D’ISOPRENALINE 0,02 pour cent BRUNEAU sol inj (Hôp)
Introduction dans BIAM : 10/10/1994
Dernière mise à jour : 11/1/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SOLUTION INJECTABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : B.BRAUN MEDICALProduit(s) : ISOPRENALINE CHLORHYDRATE BRUNEAU
Evénements :
- octroi d’AMM 5/3/1985
- publication JO de l’AMM 2/6/1985
- mise sur le marché 10/10/1985
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 554934-0
10
cartouche(s)
5
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Matériel complémentaire : 10 seringues
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
Régime : aucune liste
Prix Pharmacien HT : 422.90 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 100
ml- CITRATE DE SODIUM DIHYDRATE excipient
- CITRIQUE ACIDE excipient
- CHLORURE DE SODIUM excipient
- DISULFITE DE SODIUM excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- STIMULANT CARDIAQUE (ADRENERGIQUE ET DOPAMINERGIQUE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : C01C-A02.
1 / au niveau cardiaque l’effet (bêta un) provoque :
– une augmentation de la force contractile du myocarde,
– un abaissement du seuil d’excitabilité myocardique,
– une amélioration de la vitesse de conduction auriculoventriculaire par action directe sur le tissu nodal,
– un effet bathmotrope positif, il augmente le débit systolique et le débit cardiaque, la consommation myocardique en oxygène.
2 / en peripherie, l’effet bêta deux provoque une vasodilatation artérielle systémique et pulmonaire entraînant une baisse de la post-charge et un accroissement du retour veineux vers le coeur.
-
– Traitement d’urgence :
. du syndrome de Stokes-Adams,
. des bradycardies extrêmes,
. des détresses cardio-circulatoires avec état de choc, qu’il soit anaphylactique, hémorragique, traumatique, infectieux.
. des torsades de pointes, en cas d’impossibilité de stimulation à cadence ventriculaire rapide, associé au traitement étiologique de la torsade et la restauration de la kaliémie.
. de l’arrêt cardiaque par asystolie ou bloc auriculo-ventriculaire complet.
– Traitement symptomatique de l’état de choc des embolies pulmonaires massives, dans l’attente de la désobstruction artérielle pulmonaire.
– Utilisé sous surveillance E.C.G. comme test de l’insuffisance coronarienne, en particulier quand l’épreuve d’effort classique n’est pas réalisable, ainsi que dans la myocardiopathie obstructive.
- BOUFFEE DE CHALEUR
- HYPOTENSION ARTERIELLE
- ARYTHMIE VENTRICULAIRE
avec initiation possible de tachycardie ectopique. - DOULEUR PRECORDIALE
avec possibilité d’apparition ou de majoration d’une ischémie préexistante. - CEPHALEE
- TREMBLEMENT
- ETAT DE MAL ASTHMATIQUE
et l’asthme à dyspnée continu ne constituent pas des indications de l’isoprénaline. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
– Noradrénaline et isoprénaline ne doivent pas être administrées simultanément (risques de troubles du rythme cadiaque).
– Diverses associations à éviter : I.M.A.O., dérivés halogénés, chlorpromazine. - COLLAPSUS
l’isoprénaline ne doit pas être utilisée dans les collapsus hypovolémique qu’après restauration de la volémie et correction d’une évenuelle acidose métabolique. - DIABETE
- TRAITEMENT DIGITALIQUE
- SPORTIFS
- TACHYCARDIE SINUSALE
supérieure à 140 par minute. - HYPEREXCITABILITE AURICULAIRE
- HYPEREXCITABILITE VENTRICULAIRE
sauf torsades de pointe. - HYPERTHYROIDIE
- INSUFFISANCE CORONARIENNE AIGUE
en raison du risque d’infarctus ou d’extension d’une nécrose préexistante.
Traitement
En cas de surdosage on peut observer : nausées, céphalées, tachhycardie sinusale, tachycardie ventriculaire, extrasystoles polymorphes. Le traitement réside dans l’arrêt de la perfusion d’isoprénaline.
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
– 2 – SOUS-CUTANEE
voie d’exception
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– Suivant les indications, la posologie efficace peut varier de deux cents microgrammes à dix milligrammes par jour.
.
Mode d’emploi :
– Ne jamais injecter en direct.
– Sera diluée dans deux cents cinquante millilitres de sérum
glucosé isotonique et administrée en perfusion continue I.V.
– Une surveillance permanente sous E.C.G doit être réalisée.
– Une fréquence cardiaque à 140 par minute contre-indique la poursuite du traitement.
– Isoprénaline et autres thérapeutiques
peuvent être associées mais en dérivation sur la perfusion.