ABBOTICINE 200 mg/5 ml granulés pour suspension buvable
ABBOTICINE 200 mg/5 ml granulés pour suspension buvable
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 17/6/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Examens Perturbés
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : GRANULE POUR SUSPENSION BUVABLE
Usage : enfant et nourrisson
Etat : commercialisé
Laboratoire : ABBOTT FRANCEProduit(s) : ABBOTICINE
Evénements :
- octroi d’AMM 19/10/1966
- mise sur le marché 17/10/1968
- validation de l’AMM 9/3/1998
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 320511-6
1
flacon(s)
60
ml
verreEvénements :
- inscription SS 15/9/1976
- agrément collectivités 12/1/1982
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Matériel de dosage : cuillère-mesure
5
ml
12
Conservation (dans son conditionnement) : 48
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 7
jour(s)
CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES CRégime : liste I
Réglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 8.32 F
Prix public TTC : 14.50 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Volume : 5
ml- ERYTHROMYCINE ETHYLSUCCINATE 200 mg
Quantité exprimée en érythromycine base
- ERYTHROSINE colorant (excipient)
- CITRATE DE SODIUM DIHYDRATE excipient
- SILICATE D’ALUMINIUM ET DE MAGNESIUM COLLOIDAL excipient
- CARMELLOSE SODIQUE excipient
- SACCHARINATE DE SODIUM excipient
- CYCLAMATE DE SODIUM excipient
- AROME CERISE aromatisant
- SACCHAROSE excipient
- ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : J01F-A01.
L’érythromycine est un antibiotique de la famille des macrolides.
L’érythromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50s du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.
Le spectre d’activité de l’érythromycine est le suivant :
1 / Espèces habituellement sensibles (CMI < ou = 1 mg/l) :
. Streptocoques, Staphylocoques méticilline-sensibles, R. equi,
. B. pertussis, H. pylori, C. jejuni,
. C. diphteriae, Moraxella,
. M. pneumoniae, Coxiella, Chlamydiae, Legionella,
. T. pallidum, B. burgdorferi, Leptospires,
. P. acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus.
2 / Espèces modérément sensibles :
L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
. H. influenzae et parainfluenzae, N. gonorrhoeae, Vibrio, U. urealyticum.
3 / Espèces résistantes ( CMI > 4 mg/l) :
Au moins 50% des souches de l’espèce sont résistantes (ªRº).
. Staphylocoques méticilline-résistants, Entérobactéries, Pseudomonas, Acinetobacter,
. M. hominis, Nocardia,
. Fusobacterium, B. fragilis.
4 / Espèces inconstamment sensibles :
Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
. S. pneumoniae, Entérocoques, C. coli,
. Peptosptreptococcus, C. perfringens.
L’Erythromycine possède une activité in vitro et in vivo sur T. gondii.
N.B. : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
En France, en 1995, 30 à 40% des Pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.
* Propriétés Pharmacocinétiques :
– Absorption :
L’ingestion du produit avant le repas (environ 1 heure) assure les meilleurs taux sériques.
Administrée par voie orale, l’érythromycine est absorbée dans la portion supérieure de l’intestin grêle. Le taux de médicament biodisponible est de 60% à 80%.
– Distribution :
La demi-vie plasmatique est voisine de 2 heures.
L’administration orale de 500 mg d’érythromycine procure une concentration sérique maximale à 1 heure de 2.5 mcg/ml.
L’érythromycine diffuse bien dans les tissus de l’organisme, notamment au niveau des poumons et des amygdales.
L’érythromycine diffuse peu dans le liquide céphalorachidien.
L’érythromycine traverse la barrière placentaire.
Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires). Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l’homme. Comme pour d’autres macrolides, ces propriétés expliquent l’activité de l’érythromycine sur les bactéries intracellulaires.
– Excrétion :
L’érythromycine est retrouvée principalement sous forme inchangée dans la bile et les urines :
. le foie est la principale voie de biotransformation de l’érythromycine, par N-déméthylation. La voie principale d’élimination est biliaire.
. il existe également une élimination urinaire mineure du produit.
- ***
Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’érythromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
– Angines, en alternative au traitement de référence, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.
La pénicilline prescrite pendant 10 jours, reste le traitement de référence des angines aiguës streptococciques.
– Sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu’un traitement par une bêta-lactamine est impossible.
– Surinfections des bronchites aiguës.
– Exacerbation des bronchites chroniques.
– Pneumopathies communautaires chez des sujets :
. sans facteur de risque,
. sans signes de gravité clinique,
. en l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologie pneumococcique.
En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.
– Infections cutanées bénignes : acné, en alternative au traitement par cyclines, lorsque celles-ci ne peuvent être utilisées. Impétigo, impétiginisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier érysipèle), érythrasma.
– Infections stomatologiques.
– Infections génitales non gonococciques.
– Chimioprophylaxie des rechutes de RAA en cas d’allergie aux bêta-lactamines. - ANGINE
- SINUSITE AIGUE
- BRONCHITE AIGUE
- BRONCHITE CHRONIQUE
- PNEUMONIE BACTERIENNE
- ACNE
- IMPETIGO
- ERYSIPELE
- ERYTHRASMA
- INFECTION STOMATOLOGIQUE
- INFECTION GENITALE
- RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU
- NAUSEE (FREQUENT)
- VOMISSEMENT (FREQUENT)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (FREQUENT)
- DIARRHEE (FREQUENT)
- REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
- ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
- SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
- SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
- HEPATITE (RARE)
Avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement. - TOXICITE HEPATIQUE (RARE)
Avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
Avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.
- INSUFFISANCE HEPATIQUE
En cas d’insuffisance hépatique, l’administration d’érythromycine n’est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie. - DIABETE
En cas de diabète ou de régime hypoglucidique, tenir compte de la teneur en saccharose : 1.5 g par cuillère-mesure. - REGIME HYPOSODE
En cas de régime hyposodé, tenir compte d’une teneur de 28 mg en sodium par cuillère-mesure.
- ALLERGIE A L’ERYTHROMYCINE
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
1 / Associations contre-indiquées :
– Vasoconstricteurs de l’ ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine) : ergotisme avec possibilité de nécrose des extrêmités (diminution de l’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).
– Antihistaminiques H1 non sédatifs (astémizole, ébastine, terfénadine) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l’antihistaminique par l’érythromycine).
– Cisapride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride par le macrolide).
2 / Associations déconseillées :
– Bromocriptine :
augmentation des taux plasmatiques de bromocriptine, avec accroissement possible de l’activité antiparkinsonienne ou apparition de signes de surdosage.
– Carbamazépine :
augmentation des taux plasmatiques de carbamazépine, avec signes de surdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique.
Il est possible d’utiliser d’autres macrolides, dont l’interférence au plan clinique est actuellement considérée comme minime ou nulle. Cependant, dans la maladie des légionnaires, l’érythromycine reste l’antibiotique de référence : en cas d’utilisation de cet antibiotique, une surveillance clinique avec contrôle des taux plasmatiques de carbamazépine est souhaitable en milieu spécialisé.
– Ciclosporine, tacrolimus :
augmentation des taux circulants de l’immunodépresseur et de la créatininémie par inhibition du métabolisme hépatique de l’immunodépresseur.
– Théophylline (base et sels) et aminophylline :
surdosage en théophylline (diminution de son élimination hépatique), plus particulièrement dangereux chez l’enfant.
Il est possible d’utiliser les autres macrolides actuellement considérés comme non interactifs. Cependant, dans la maladie des légionnaires, l’érythromycine reste l’antibiotique de référence et peut être utilisée sous surveillance clinique étroite, avec contrôle des taux plasmatiques de théophylline.
– Triazolam :
quelques cas de majoration des effets indésirables du triazolam (troubles du comportement) ont été rapportés.
- CATECHOLAMINES URINAIRES
Méthode :
FLUORESCENCEL’érythromycine, comme d’autres antibiotiques, peut interférer dans les dosages urinaires des catécholamines par fluorescence. Cette interférence peut s’observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, après séparation chromatographique.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Ce médicament est adapté au nourrisson et à l’enfant jusqu’à trente kilogrammes (environ dix ans).
Une cuillère-mesure (cinq millilitres) contient deux cents milligrammes d’érythromycine.
Chez l’enfant et le nourrisson : trente à
cinquante milligrammes par kilogramme par jour, soit une cuillère-mesure par cinq kilogrammes et par vingt quatre heures à répartir en deux à trois prises par jour.
Reconstituer la suspension buvable, en ajoutant le volume d’eau indiqué sur le
flacon.
La prise avant le repas assure les meilleurs taux sériques.
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Mode d’emploi :
Bien agiter après reconstitution et avant emploi.