CAVERJECT 20 microgrammes/1 ml lyoph et sol pr usage parentéral

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CAVERJECT 20 microgrammes/1 ml lyoph et sol pr usage parentéral

Introduction dans BIAM : 24/10/1994
Dernière mise à jour : 2/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PHARMACIA-UPJOHN

    Produit(s) : CAVERJECT

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 30/9/1994
    2. mise sur le marché 15/10/1994
    3. publication JO de l’AMM 27/12/1994

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 339635-2

    1
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    1
    seringue(s) de solvant
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 10/3/1995


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 2 aiguilles

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES UTILISER IMMEDIATEMENT Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 78.12 F

    Prix public TTC : 120 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 558972-4

    10
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    10
    seringue(s) de solvant
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 10/3/1995


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 2 aiguilles

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES UTILISER IMMEDIATEMENT Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 75.55 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. TRAITEMENT DE L’IMPUISSANCE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G04B-E01.
      – L’alprostadil (ou prostaglandine E1) appartient à la famille d’acides gras naturels ayant des effets pharmacologiques variés. La vasodilatation, l’inhibition de l’agrégation plaquettaire et la stimulation des muscles lisses de l’intestin et de l’utérus sont parmi les effets les plus notables.
      – Des études in vitro et chez de nombreuses espèces animales ont permis de conclure aux propriétés relaxantes de l’alprostadil au niveau des corps caverneux. Chez le singe, l’administration d’alprostadil augmente le flux de sang de l’artère caverneuse, le degré et la durée de relaxation du muscle lisse caverneux chez ce type d’animal étant dose-dépendant.
      – Chez l’homme, une injection intracaverneuse d’alprostadil produit une érection.

    1. ***
      Induction pharmacologique de l’érection.
    2. IMPUISSANCE

    1. PRIAPISME
      Occasionellement.
    2. DOULEUR
      A l’érection, (sensation de brûlure ou tension du pénis).
      Des douleurs testiculaire ou périnéale ont été signalées.
    3. HEMATOME AU POINT D’INJECTION
      dû plus à la technique d’injection qu’à l’alprostadil.
    4. TROUBLE GENITAL
      Déviation pénienne.
    5. HEMOSIDEROSE
      Dépôts d’hémosidérine dans le pénis.
    6. HYPOTENSION ARTERIELLE
    7. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    8. ARYTHMIE
    9. SENSATION DE VERTIGE
    10. CEPHALEE
    11. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
      Et choc vagal, pouvant être plus en rapport avec l’injection qu’avec les effets pharmacologiques de l’alprostadil.

    1. MISE EN GARDE
      L’alprostadil peut provoquer une érection prolongée voire un priapisme, une fibrose des corps caverneux, des douleurs.

      Le patient sera prévenu qu’en cas d’érection rigide prolongée de plus de trois heures, il est indispensable de contacter le médecin traitant afin qu’un traitement adapté puisse être mis en place.
    2. RECOMMANDATION
      Il sera vivement recommandé au patient :

      . de conserver sur lui le numéro de téléphone du praticien en charge de ce traitement ;

      . de faire un apprentissage dans un centre spécialisé en cas d’utilisation en auto-injection.

      Il est conseillé d’éviter l’utilisation de l’alprostadil chez les patients ayant présenté un accident cardiovasculaire dans les trois mois précédents et dont l’état cardiovasculaire n’est pas stabilisé.

      Le malade ne doit injecter que la dose optimale individuelle déterminée pour lui.

      Il convient d’interdire au patient d’augmenter sa dose de son propre chef.
    3. ATTENTION PARTICULIERE
      Une attention particulière sera apportée au traitement des patients présentant avant le traitement : des lésions cicatricielles du corps caverneux (fibrose,nodule), une angulation pénienne ou une maladie de la Peyronie, une douleur pouvant être ressentie au moment de l’érection.
    4. TROUBLES DE LA COAGULATION
      Les patients ayant des troubles de la coagulation sont à surveiller plus particulièrement sur le plan biologique et au niveau local. On conseillera au patient d’excercer une pression suffisante sur le point d’injection.
    5. TRAITEMENT PROLONGE
      Après les dix premières injections et par la suite à intervalles réguliers, le médecin évaluera à nouveau le traitement pour rechercher en particulier des effets indésirables locaux et procéder à un éventuel ajustement de la posologie.

    1. NE PAS INJECTER PAR VOIE INTRAVEINEUSE
    2. HYPERSENSIBILITE AUX PROSTAGLANDINES
    3. DREPANOCYTOSE
      L’alprostadil par voie intra-caverneuse ne doit pas être administré chez les sujets prédisposés au priaspisme comme dans la drépanocytose.
    4. TROUBLES HEMATOLOGIQUES
      L’alprostadil par voie intracaverneuse ne doit pas être administré chez les sujets prédisposés au priaspisme comme dans le myélome multiple ou la leucémie.
    5. FEMME
      En raison de l’indication thérapeutique.
    6. ENFANT
      En raison de l’indication thérapeutique.
    7. GROSSESSE
      A prendre en considération que chez la partenaire :
      En raison du passage de l’alprostadil dans le sperme et le liquide séminal, le traitement devra être évité chez un patient dont la partenaire est enceinte ou susceptible de l’être.

    Signes de l’intoxication :

    1. DEPRESSION
    2. DIARRHEE

    Traitement

    – Les signes de toxicité sont un état dépressif, des selles molles ou une diarrhée et une respiration rapide.
    – En cas de surdosage les complications les plus redoutées, priapisme (érection rigide de plus de 4 heures) ou érection prolongée sont à traiter
    en milieu spécialisé.
    – Le traitement peut faire appel à une ponction des corps caverneux, à l’injection d’amines sympathomimétiques par voie intracaverneuse ou à un acte chirurgical.
    – La possibilité de survenue de tels incidents impose au patient
    d’avoir toujours avec lui le numéro de téléphone de l’équipe médicale qui a en charge son traitement et qui doit pouvoir le traiter en urgence.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRACAVERNEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Voie intracaverneuse stricte, chez l’homme adulte :
    – La posologie est strictement individuelle et doit être déterminée au préalable par un test.
    – La dose d’essai initiale est comprise entre cinq microgrammes et vingt microgrammes
    ; la dose doit être ajustée pour permettre au patient d’être en érection complète cinq à dix minutes après l’injection. l’érection ne doit pas durer plus d’une heure.
    – Si le malade ne présente pas d’érection suffisante à la dose initiale, celle-ci peut
    être majorée par paliers de cinq microgrammes jusqu’à vingt microgrammes d’alprostadil.
    – Ne pas administrer plus d’une injection par jour, le rythme maximal des injections étant de deux par semaine avec un intervalle d’au moins vingt quatre heures
    entre les injections.
    – La dose maximale individuelle par injection est de vingt microgrammes
    .
    Mode d’emploi :
    – La première injection doit obligatoirement se faire en milieu médical, les auto-injections dans le corps caverneux ne seront effectuées par
    le patient qu’au terme d’un apprentissage de la technique d’injection.
    – Une fois que le médecin aura expliqué le mode d’injection à son patient et aura déterminé la dose efficace, des auto-administrations pourront être faites par le patient à son
    domicile.
    – Le malade ne doit injecter que la dose optimale individuelle déterminée pour lui.
    – Il convient d’interdire au patient d’augmenter sa dose individuelle de son propre chef.
    – Après le mélange, la solution est administrée par voie
    intracaverneuse stricte.
    – Utiliser une seringue et une aiguille stérile pour toute nouvelle injection.
    – La solution reconstituée est destinée à un usage unique, et ne doit pas être réutilisée pour une nouvelle injection.


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