ERYTHROCINE 500 mg granulés pour solution buvable

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ERYTHROCINE 500 mg granulés pour solution buvable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/9/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION BUVABLE

    unidose

    Usage : adulte, enfant + de 8 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ABBOTT FRANCE

    Produit(s) : ERYTHROCINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 19/7/1976
    2. publication JO de l’AMM 22/1/1977
    3. mise sur le marché 15/9/1977
    4. validation de l’AMM 9/3/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 333933-1

    12
    sachet(s)
    4.75
    g
    papier/PE/polychlorure de vinylidène

    Evénements :

    1. agrément collectivités 23/2/1977
    2. inscription SS 23/2/1977


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 18
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 17.01 F

    Prix public TTC : 26.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Par poids : 4.75
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01F-A01.
      L’érythromycine est un antibiotique de la famille des macrolides.
      L’érythromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes, en se liant à la partie 50s du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.
      Spectre d’activité antibactérienne :
      – Espèces habituellement sensibles (CMI < ou =1 mg/l) : plus de 90 % des souches de l'espèce sont sensibles (ªSº).
      . Streptocoques, Staphylocoques méticilline-sensibles, Rhodococcus equi,
      . Bordetella pertussis, Helicobacter pylori, Campylobacter jejuni,
      . Corynebacterium diphteriae, Moraxella,
      . Mycoplasma pneumoniae, Coxiella, Chlamydiae, Legionella,
      . Treponema pallidum, Borrelia burgdorferi, Leptospires,
      . Propionibacterium acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus.
      – Espèces modérément sensibles :
      L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI (cf Pharmacocinétique).
      . Haemophilus influenzae et para-influenzae, Neisseria gonorrhoeae, Vibrio, Ureaplasma urealyticum.
      – Espèces résistantes (CMI > 4 mg/l) : au moins 50% des souches de l’espèce sont résistantes (ªRº).
      . Staphylocoques méticilline-résistants, Entérobactéries, Pseudomonas, Acinetobacter,
      . Mycoplasma hominis, Nocardia,
      . Fusobacterium, Bacteroides fragilis.
      – Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      . Streptococcus pneumoniae, Entérocoques, Escherichia coli,
      . Peptostreptococcus, Clostridium perfringens.
      L’érythromycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
      NB : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 à 40% des pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Absorption :
      L’ingestion du produit avant le repas (environ 1 heure) assure les meilleurs taux sériques.
      Administrée par voie orale, l’érythromycine est absorbée dans la portion supérieure de l’intestin grêle. Le taux de médicament biodisponible est de 60% à 80%.
      – Distribution :
      La demi-vie plasmatique est voisine de 2 heures.
      L’administration orale de 500 mg d’érythromycine procure une concentration sérique maximale à 1 heure de 2.5 mcg/ml.
      L’érythromycine diffuse bien dans les tissus de l’organisme, notamment au niveau des poumons et des amygdales.
      L’érythromycine diffuse peu dans le liquide céphalorachidien.
      L’érythromycine traverse la barrière placentaire.
      Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
      Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l’homme. Comme pour d’autres macrolides, ces propriétés expliquent l’activité de l’érythromycine sur les bactéries intracellulaires.
      – Excrétion :
      L’érythromycine est retrouvée principalement sous forme inchangée dans la bile et les urines :
      . le foie est la principale voie de biotransformation de l’érythromycine, par N-déméthylation. La voie principale d’élimination est biliaire.
      . il existe également une élimination urinaire mineure du produit.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’érythromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
      – Angines, en alternative au traitement de référence, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.
      La pénicilline, prescrite pendant 10 jours, reste le traitement de référence des angines aiguës streptococciques.
      – Sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu’un traitement par une bêtalactamine est impossible.
      – Surinfections des bronchites aiguës.
      – Exacerbations des bronchites chroniques.
      – Pneumopathies communautaires chez des sujets :
      . sans facteurs de risque,
      . sans signes de gravité clinique,
      . en l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologie pneumococcique.
      En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.
      – Infections cutanées bénignes : acné, en alternative au traitement par cyclines, lorsque celles-ci ne peuvent être utilisées. Impétigo, impétiginisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier érysipèle), érythrasma.
      – Infections stomatologiques.
      – Infections génitales non gonococciques.
      – Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d’allergie aux bêtalactamines.
    2. ANGINE
    3. SINUSITE AIGUE
    4. BRONCHITE AIGUE
    5. BRONCHITE CHRONIQUE
    6. PNEUMONIE BACTERIENNE
    7. ACNE
    8. IMPETIGO
    9. ERYSIPELE
    10. ERYTHRASMA
    11. INFECTION STOMATOLOGIQUE
    12. INFECTION GENITALE
    13. RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU(PREVENTION)

    1. NAUSEE (FREQUENT)
    2. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE (FREQUENT)
    4. DIARRHEE (FREQUENT)
    5. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
    6. ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
    7. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    8. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    9. HEPATITE (RARE)
      Avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aiguës. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.
    10. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      Avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aiguës. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      En cas d’insuffisance hépatique, l’administration d’érythromycine n’est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie.
    2. DIABETE
      En cas de diabète ou de régime hypoglucidique, tenir compte de la teneur en saccharose : 3.7 g par sachet .
    3. REGIME HYPOSODE
      En cas de régime hyposodé, tenir compte de la teneur en sodium : 65 mg de sodium par sachet.
    4. ALLAITEMENT
      L’érythromycine passe dans le lait maternel; une diarrhée, de l’irritabilité ont pu être observées chez l’enfant allaité. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d’éviter d’allaiter pendant la durée du traitement.

    1. ALLERGIE A L’ERYTHROMYCINE
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      1 / Associations contre-indiquées :
      – Vasoconstricteurs de l’ ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine) (voies orale et nasale) : ergotisme avec possibilité de nécrose des extrêmités (diminution de l’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).
      – Antihistaminiques H1 non sédatifs (astémizole, ébastine, terfénadine) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du catabolisme hépatique de l’antihistaminique par l’érythromycine).
      – Cisapride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride par le macrolide).
      2 / Associations déconseillées :
      – Bromocriptine, carbamazépine, ciclosporine, théophyllines et aminophylline, triazolam : contre-indications relatives.

    1. CATECHOLAMINES(DERIVES METHOXYLES)
      Méthode :
      FLUORESCENCE

      L’érythromycine, comme d’autres antibiotiques, peut interférer dans les dosages urinaires des catécholamines par fluorescence. Cette interférence peut s’observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, après séparation chromatographique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Ce médicament est adapté à l’adulte et l’enfant à partir de vingt cinq kilogrammes (soit environ à partir de huit ans).
    – Adulte : deux à trois grammes par jour, soit deux sachets deux à tros fois par jour.
    – Enfant : trente à
    cinquante milligrammes par kilogramme par jour.
    . entre vingt cinq et trente cinq kilogrammes (soit environ entre huit à douze ans) : un sachet deux fois par jour.
    . entre trente cinq et cinquante kilogrammes (soit environ entre douze à quinze ans) : un
    sachet trois fois par jour.
    La prise avant le repas assure les meilleurs taux sériques.
    .
    .
    Grossesse :
    Les études chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène sur une seule espèce.
    En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses
    exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de l’érythromycine. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
    En conséquence, l’érythromycine peut être prescrite
    pendant la grossesse, si besoin.


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