TRACRIUM 250 mg/25 ml solution injectable (Hôp)

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TRACRIUM 250 mg/25 ml solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 3/11/1994
Dernière mise à jour : 13/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte, enfant et nourrisson

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GLAXO – WELLCOME

    Produit(s) : TRACRIUM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 5/5/1994
    2. publication JO de l’AMM 30/7/1994
    3. mise sur le marché 15/9/1994

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 558433-6

    1
    ampoule(s)
    25
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 19/7/1994


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR
    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    NE PAS CONGELER

    NE PAS REUTILISER

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 164.84 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 25
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. MYORELAXANT PERIPHERIQUE (CURARISANT AMMONIUM IV) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M03A-C04.
      – L’atracurium est un agent bloquant neuromusculaire non dépolarisant. Son activité est intermédiaire entre celle des produits à longue durée et à courte durée d’action de cette classe pharmacologique. Il n’a pas d’action ganglioplégique, vagolytique, cardiovasculaire. Il n’entraîne qu’une faible libération d’histamine. Le délai d’action de l’atracurium est de 2 minutes en moyenne. Sa durée d’action varie de 15 à 35 minutes, en fonction des doses utilisées.
      – Après administration des doses paralysantes, une myorelaxation suffisante est obtenue, permettant tous les types d’interventions chirurgicales (y compris la chirurgie pédiatrique, obstétricale et gériatrique). L’atracurium procure de bonnes conditions d’intubation.
      – Dans les conditions usuelles d’anesthésie, l’atracurium, en raison de son élimination particulière et rapide, ne s’accumule pas et plusieurs doses d’entretien peuvent donc être successivement administrées. Il est donc utilisable au cours d’interventions chirurgicales de longue durée.- Cette élimination, indépendante des fonctions rénale et hépatique, autorise l’utilisation de l’atracurium chez les insuffisants rénaux et/ou hépatiques.
      – Le passage de l’atracurium au travers de la barrière placentaire est insignifiant, ce qui permet son utilisation au cours des césariennes.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Après injection IV d’une dose curarisante, l’atracurium diffuse rapidement. Dans le plasma, il se dégrade spontanément et rapidement grâce à deux facteurs : une réaction chimique spontanée au pH sanguin (réaction de dégradation d’Hofmann) et une hydrolyse ester, indépendante des pseudocholinestérases. Les métabolites ainsi formés sont pharmacologiquement inactifs aux doses usuelles d’atracurium.
      – Chez les patients en unité de soins intensifs (USI), les concentrations en métabolites sont plus élevées chez les patients ayant des anomalies des fonctions rénale ou hépatique (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). Ces métabolites n’ont pas d’activité curarisante.
      – La demi-vie d’élimination est environ de 20 minutes. L’élimination de l’atracurium est indépendante de l’état des fonctions rénale et hépatique du malade.
      – L’hémofiltration et l’hémodiafiltration ont un effet minime sur les taux plasmatiques de l’atracurium et de ses métabolites, y compris la laudanosine. Les effets de l’hémodialyse et de l’hémofiltration sur les taux plasmatiques de l’atracurium et de ses métabolites ne sont pas connus.
      – La clairance de l’atracurium est environ de 5 ml/min/kg. L’atracurium a une fixation protéique comparable à celle des autres curares qui ne présentent pas de problème d’interaction médicamenteuse à ce niveau. Le passage placentaire de l’atracurium est variable (les rapports ftomaternels varient entre 0,02 et 0,33).
      * Sécurité préclinique
      L’atracurium a été évalué sur trois tests de génotoxicité in vitro et in vivo. Il s’est montré faiblement mutagène sur un seul test in vitro, sur culture de cellules de lymphomes de souris (MLA test), à des doses très élevées, cytotoxiques, quand des enzymes métabolisantes sont ajoutées.

    1. ***
      Curarisant non dépolarisant, adjuvant de l’anesthésie permettant l’induction et/ou l’entretien d’une myorelaxation, adaptée à la plupart des interventions chirurgicales, y compris la chirurgie pédiatrique, obstétricale ou gériatrique.
      L’atracurium peut être utilisé comme adjuvant de la sédation en unité de soins intensifs (USI) pour relâcher les muscles striés, faciliter l’intubation trachéale et la ventilation assistée.
    2. ANESTHESIE GENERALE(ADJUVANT)

    1. REACTION ANAPHYLACTIQUE (TRES RARE)
      – Des réactions anaphylactiques aux curares en général ont été décrites (parfois sévères, telles que choc, arrêt cardiaque). Bien que ces phénomènes ne se produisent que très rarement avec l’atracurium (cf supra), des précautions doivent toujours être prises pour pallier la survenue éventuelle de ces réactions.
      Il convient de prendre des précautions particulières dans les cas d’antécédents connus de réactions anaphylactiques aux curares, une réactivité allergique croisée pouvant se produire avec ces agents.
      – Libération d’histamine et réactions histaminoïdes :
      Les myorelaxants peuvent induire une libération d’histamine (cf Mises en garde et Précautions d’emploi), à la fois aux niveaux local et systémique. De ce fait, il est possible qu’un prurit et des réactions érythémateuses apparaissent au site d’injection et/ou que des réactions histaminoïdes (anaphylactoïdes) systémiques telles que des bronchospasmes et des troubles cardiovasculaires se produisent après l’administration de ces produits.
    2. PRURIT AU POINT D’INJECTION
      Dû à une libération d’histamine.
    3. ERYTHEME AU POINT D’INJECTION
      Dû à une libération d’histamine.
    4. BRONCHOSPASME (EXCEPTIONNEL)
      Dû à une libération d’histamine.
    5. TROUBLE CARDIOVASCULAIRE
      Dû à une libération d’histamine.
    6. RASH
      Dû à une libération d’histamine.
    7. HYPOTENSION ARTERIELLE TRANSITOIRE
      Dûe à une libération d’histamine.
    8. CRISE CONVULSIVE (RARE)
      De rares cas de convulsions ont été observés chez des patients recevant en réanimation l’atracurium en association avec d’autres agents. Cependant, aucune n’a été considérée comme attribuable à l’atracurium ou à la laudanosine, même après plusieurs semaines de perfusion. Ces patients présentaient habituellement des prédispositions aux convulsions (traumatisme crânien, oedème cérébral, encéphalite virale, encéphalopathie hypoxique, urémie). Lors des essais cliniques, aucune corrélation entre la concentration plasmatique de laudanosine et l’apparition de ces convulsions n’a été démontrée.
    9. FAIBLESSE MUSCULAIRE (RARE)
      Des cas de faiblesse musculaire et/ou de myopathies ont été rapportés après perfusion prolongée de myorelaxants chez des patients sévères d’unité de soins intensifs. La plupart des patients recevaient de manière concomitante des corticostéroïdes. De tels cas ont été rarement rapportés en association avec l’atracurium et une relation de cause à effet n’a pas été établie.
    10. MYOPATHIE (RARE)
      Des cas de faiblesse musculaire et/ou de myopathies ont été rapportés après perfusion prolongée de myorelaxants chez des patients sévères d’unité de soins intensifs. La plupart des patients recevaient de manière concomitante des corticostéroïdes. De tels cas ont été rarement rapportés en association avec l’atracurium et une relation de cause à effet n’a pas été établie.

    1. MISE EN GARDE
      – Conditions d’administration du produit :

      L’atracurium ne doit être administré que par des anesthésistes ou des praticiens familiarisés avec l’utilisation et l’action des curares, ou sous leur contrôle. Du matériel d’intubation trachéale, d’assistance respiratoire et d’oxygénation artérielle adéquat doit être disponible.

      – Surveillance neuromusculaire :

      Comme avec tous les curares, la surveillance des fonctions neuromusculaires lors de l’utilisation de l’atracurium est recommandée afin d’ajuster individuellement les besoins.
      – Réactions anaphylactiques :
      Des réactions anaphylactiques aux curares en général ont été décrites (parfois sévères, telles que choc, arrêt cardiaque). Bien que ces phénomènes ne se produisent que très rarement avec l’atracurium, des précautions doivent toujours être prises pour pallier la survenue éventuelle de ces réactions.
      Il convient de prendre des précautions particulières dans les cas d’antécédents connus de réactions anaphylactiques aux curares, une réactivité allergique croisée pouvant se produire avec ces agents
    2. ALLERGIE AUX PRODUITS DU MEME GROUPE CHIMIQUE
      – L’administration d’atracurium peut s’accompagner d’une libération d’histamine
      – Lors de l’administration d’atracurium, une attention particulière sera portée aux patients qui ont des antécédents d’hypersensibilité à d’autres curares, car des réactions croisées entre les curares ont été rapportées.
    3. REMARQUE
      – Aux doses recommandées, l’atracurium n’a pas de propriétés vagolytiques ou ganglioplégiques significatives. Par conséquent, l’atracurium n’a aucun effet clinique significatif sur la fréquence cardiaque, aux doses recommandées, et ne neutralise pas la bradycardie induite par de nombreux agents anesthésiques ou par la stimulation vagale au cours des interventions.
      – Les études réalisées chez l’animal ont montré que l’atracurium n’était pas un facteur déclenchant de l’hyperthermie maligne.
      – Patients en unité de soins intensifs (USI) :
      L’administration de laudanosine, métabolite de l’atracurium et du cisatracurium, à fortes doses chez des animaux de laboratoire, a été accompagnée d’hypotension transitoire et, chez quelques espèces, d’effets à types d’excitation cérébrale.
      Chez les espèces animales les plus sensibles, ces effets sont survenus pour des concentrations plasmatiques en laudanosine identiques à celles observées chez des patients en USI après perfusion prolongée d’atracurium.
      Il a été rapporté de rares cas de convulsions chez des patients en unités de soins intensifs qui avaient reçu, entre autres, de l’atracurium.
      Ces patients présentaient, en général, un ou plusieurs facteur(s) prédisposant aux convulsions (par exemple : traumatisme crânien, encéphalopathie hypoxique, dème cérébral, encéphalopathie virale, urémie).
      Une relation de cause à effet n’a pu être établie.
    4. MYASTHENIE
      Comme avec les autres curares non dépolarisants, l’atracurium doit être utilisé avec précaution chez les patients souffrant de myasthénie.
    5. TROUBLES NEURO-MUSCULAIRES
      Prudence.
    6. HYPOKALIEMIE
      Prudence.
    7. HYPOCALCEMIE
      Prudence.
    8. INSUFFISANCE CARDIOVASCULAIRE
      Les patients souffrant d’insuffisance cardiovasculaire peuvent être plus sensibles à une éventuelle hypotension induite par l’atracurium. Chez ces patients, l’injection sera lente, en plus de 60 secondes, et la dose fractionnée.
    9. ATOPIE
      Prudence.
    10. ASTHME
      Prudence.
    11. RECOMMANDATION
      L’atracurium est une solution hypotonique qui ne doit pas être perfusée dans la même tubulure qu’une transfusion sanguine.
    12. BRULURES
      Comme pour tous les curares non dépolarisants, une moindre efficacité peut apparaître chez les brûlés. En cas d’utilisation chez ce type de patients, une augmentation de posologie pourra être nécessaire en fonction de l’étendue et du temps écoulé depuis la survenue de la brûlure.
    13. ALLAITEMENT
      En l’absence de donnée en cas d’administration de curare, l’allaitement doit être suspendu temporairement.
    14. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Il est déconseillé d’utiliser une machine potentiellement dangereuse ou de conduire un véhicule au cours des 24 heures qui suivent la complète disparition de l’action curarisante de l’atracurium.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT (absolue)
    2. GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS) (relative)
      Premier trimestre :
      Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
      En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à l’atracurium est insuffisant pour exclure tout risque.
      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l’atracurium pendant le premier trimestre de la grossesse.
      Fin de grossesse :
      Le troisième trimestre de la grossesse doit être considéré, d’un point de vue anesthésique, comme un ªestomac pleinº exposant au syndrome de Mendelson (pneumopathie acide par inhalation de suc gastrique). Dans ces conditions, l’intubation doit être rapide et il importe de privilégier un curare à délai d’action bref (inférieur à 3 minutes).
      Le relais peut ensuite être pris par un curare à action plus lente.
      Le passage transplacentaire des curares est faible et le risque de curarisation néonatal est exceptionnel.

    Traitement

    Les principaux signes de surdosage sont une paralysie musculaire prolongée et ses conséquences.
    Traitement :
    Il est essentiel de maintenir la ventilation pulmonaire artificielle jusqu’à l’obtention d’une respiration spontanée adéquate. La sédation
    totale est nécessaire, puisque la vigilance n’est pas modifiée par l’atracurium. La récupération peut être accélérée par l’administration d’anticholinestérasiques associés à l’atropine, dès l’observation des premiers signes de récupération spontanée.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Posologie Usuelle :
    1 / Utilisation en anesthésie :
    A / Chez l’adulte et l’enfant de plus de trois mois :
    – Injection IV :
    La dose de zéro milligramme six par kilogramme (0.6 mg/kg) procure de bonnes conditions d’intubation, en
    général au bout de deux minutes.
    Zéro milligramme trois (0.3) à zéro milligramme six (0.6) par kilogramme (selon la durée de la curarisation souhaitée) induisent une curarisation profonde de quinze à trente cinq minutes. Comme avec tous les curares,
    la décurarisation spontanée complète requiert un délai supplémentaire : l’index de récupération (vingt cinq à soixante quinze pour cent) est de dix à quinze minutes, le temps de récupération à quatre vingt quinze pour cent mesuré à partir des premiers
    signes de décurarisation est d’environ trente cinq minutes. La réversion peut être accélérée par la néostigmine (associée à l’atropine). Le bloc peut être prolongé par des doses d’entretien de zéro milligramme un (0.1) à zéro milligramme deux (0.2) par
    kilogramme.
    – Perfusion continue :
    Après un bolus initial de zéro milligramme trois (0.3) à zéro milligramme six (0.6) par kilogramme, l’atracurium maintient un bloc neuromusculaire adéquat, lors d’interventions chirurgicales prolongées, en perfusion
    continue de zéro milligramme trois à zéro milligramme six par kilogramme et par heure; après perfusion l’index de récupération (vingt cinq à soixante quinze pour cent) de dix à quinze minutes est semblable à celui observé après injection discontinue.
    Lors d’interventions chirurgicales nécessitant une circulation extracorporelle, l’hypothermie (à vingt cinq-vingt six degrés) peut diminuer la vitesse d’inactivation de l’atracurium. Le débit de perfusion doit alors être diminué de moitié.
    Dans tous
    les cas, le monitorage neuromusculaire est utile.
    B / Chez l’enfant de moins de trois mois :
    Les doses de zéro milligramme trois (0.3) à zéro milligramme six (0.6) par kilgramme en injection IV ou zéro milligramme trois (0.3) à zéro milligramme six
    (0.6) par kilogramme et par heure en perfusion entraînent une curarisation un peu plus longue que chez l’adulte. Il convient donc d’adapter la posologie et de tenir compte de la plus grande variabilité individuelle de la réponse aux curares dans cette
    tranche d’âge.
    L’utilisation en perfusion nécessite un monitorage neuromusculaire.
    Au dessous d’ un mois, il est prudent de réduire encore la posologie.
    2 / Utilisation en réanimation :
    Après un bolus initial de zéro milligramme trois (0.3) à zéro
    milligramme six (0.6) par kilogramme, l’atracurium maintient un bloc neuromusculaire adéquat en perfusion continue de zéro milligramme soixante cinq (0.65) à zéro milligramme soixante dix huit (0.78) par kilogramme et par heure. Néanmoins, il existe
    une grande variabilité individuelle. La posologie peut évoluer avec le temps. Des débits de perfusion aussi faibles que zéro milligramme vingt sept (0.27) par kilogramme et par heure ou aussi élevés que un gramme soixante dix sept (1.77) par kilogramme
    et par heure sont nécessaires chez certains patients. Le temps de récupération après une perfusion d’atracurium en réanimation est indépendant de la durée d’administration. La récupération spontanée jusqu’à un T 4 /T 1 supérieur à zéro soixante quinze
    (0.75) (proportion de la hauteur de la quatrième stimulation par rapport à la première d’un train-de-quatre) se produit en moyenne en soixante minutes (fourchette de trente deux à cent huit minutes).
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    L’atracurium est compatible
    avec les liquides de perfusion suivants (concentrations de zéro milligramme cinq (0.5) à zéro milligramme neuf (0.9) par millilitre et température inférieure à trente degrés) :
    – solution de chlorure de sodium (neuf pour mille) : durée de stabilité
    vingt quatre heures,
    – solution glucosée (cinq pour cent) : durée de stabilité huit heures,
    – liquide de Ringer : durée de stabilité huit heures,
    – solution glucosée (quatre pour cent) sodique (dix huit pour mille) : durée de stabilité huit heures,

    solution de lactate de sodium : durée de stabilité quatre heures.
    En cas d’injection dans une veine de petit calibre ou d’administration d’un autre anesthésique au travers de la même aiguille ou canule, un rincage de cette aiguille ou canule par du
    sérum physiologique ou de l’eau pour soluté injectable est nécessaire.
    Les ampoules ouvertes et partiellement utilisées doivent être jetées.
    .
    Posologie particulière :
    Aucune modification de posologie n’est nécessaire, chez le sujet âgé. Il est
    néanmoins recommandé que la dose initiale corresponde à une dose minimale. Celle-ci doit être administrée en injection lente.
    Insuffisant rénal ou hépatique :
    Aucune modification de posologie n’est nécessaire en cas d’insuffisance rénale ou hépatique,
    même sévère.
    Sujet atteint d’une pathologie cardiovasculaire :
    Chez ce type de patients, la dose initiale d’atracurium doit être administrée en injection lente de plus de 60 secondes.
    .
    Incompatibilité Physico-Chimique :
    Ne pas mélanger dans la même
    seringue cette solution d’atracurium au thiopental ou à tout autre produit alcalin.
    Mode d’administration :
    Cette solution d’atracurium est compatible avec les liquides de perfusion suivants (concentrations de 0,5 à 0,9 mg/ml et température inférieure
    à 30 °C) :
    Durée de stabilité dans les liquides :
    Solution de chlorure de sodium (0,9 %) : 24 h.
    Solution glucosée (5 %) : 8 h.
    Liquide de Ringer : 8 h.
    Solution glucosée (4 %) sodique (0,18 %) : 8 h.
    Solution de lactate de sodium : 4 h.
    En cas
    d’injection dans une veine de petit calibre ou d’administration d’un autre anesthésique au travers de la même aiguille ou canule, un rinçage de cette aiguille ou canule par du sérum physiologique ou de l’eau pour préparations injectables est nécessaire.


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