VOLTARENE LP 100 mg comprimés

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VOLTARENE LP 100 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 22/3/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – GP 45840


    Forme : COMPRIMES A LIBERATION PROLONGEE

    Usage : adulte, enfant + de 15 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : VOLTARENE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 11/6/1981
    2. publication JO de l’AMM 10/10/1981
    3. mise sur le marché 3/10/1983
    4. rectificatif d’AMM 7/12/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 324604-9

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    15
    unité(s)
    rose

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 11/10/1975
    2. agrément collectivités 11/3/1983
    3. inscription SS 11/3/1983


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 32.28 F

    Prix public TTC : 46.30 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (DERIVE ARYLACETIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M01A-B05.
      Le diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l’acide phénylacétique du groupe des acides arylcarboxyliques.
      Il possède les propriétés suivantes :
      – activité antalgique,
      – activité antipyrétique,
      – activité anti-inflammatoire,
      – inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.
      L’ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      Absorption :
      Le diclofénac est rapidement et totalement absorbé. La biodisponibilité est de l’ordre de 40 % (soit 83 % de celle des comprimés gastrorésistants pour la même dose).
      Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 4 heures après l’administration et se situent autour de 0,5 mg/l pour un comprimé LP à 100 mg.
      Les doses répétées ne conduisent à aucune accumulation de diclofénac dans le plasma.
      Distribution :
      Le diclofénac est fortement lié aux protéines plasmatiques ( > 99 %).
      Dans le plasma, la décroissance des concentrations de diclofénac est biphasique. Elle correspond à une phase rapide de distribution tissulaire et à une phase plus lente d’élimination.
      Le diclofénac diffuse dans le liquide synovial où les concentrations maximales sont mesurées 2 à 4 heures après le pic plasmatique. La demi-vie apparente d’élimination du liquide synovial est de 3 à 6 heures.
      Le diclofénac passe en faible quantité dans le lait maternel.
      Métabolisme :
      Le diclofénac est métabolisé rapidement et pratiquement totalement, essentiellement au niveau du foie.
      Les principales voies de métabolisation sont l’hydroxylation et la glycuroconjugaison.
      Les métabolites obtenus sont dénués d’activité pharmacologique.
      Excrétion :
      L’excrétion est à la fois urinaire et fécale.
      Moins de 1 % du principe actif est éliminé inchangé dans les urines. Environ 60 % de la quantité administrée est éliminé sous forme de métabolites dans les urines, le reste est éliminé dans les fèces.
      La demi-vie d’élimination plasmatique du diclofénac inchangé se situe autour de 1 à 2 heures. La clairance plasmatique totale est d’environ 263 ml/minute.
      Variations physiopathologiques : la cinétique du diclofénac est linéaire dans l’intervalle de doses 25 à 150 mg. Les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés par l’âge.


    1. Elles procèdent de l’activité anti-inflammatoire du diclofénac, de l’importance des manifestations d’intolérance auxquelles le médicament donne lieu et de sa place dans l’éventail des produits anti-inflammatoires actuellement disponibles.
      Elles sont limitées chez l’adulte et l’enfant à partir de 15 ans, au :
      Traitement d’entretien des affections rhumatismales chroniques pour lesquelles, lors de l’utilisation des formes dosées à 25 mg et 50 mg, la posologie de 100 mg par jour s’est révélée adéquate.

    1. NAUSEE (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    2. VOMISSEMENT (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    3. DIARRHEE (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    4. CRAMPE ABDOMINALE (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    5. DOULEUR EPIGASTRIQUE (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    6. DYSPEPSIE (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    7. ANOREXIE (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    8. ERUCTATION (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    9. ULCERE GASTRODUODENAL (RARE)
    10. HEMORRAGIE DIGESTIVE (RARE)
      Ou perforation.
      Les hémorragies digestives sont d’autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée.
    11. COLITE HEMORRAGIQUE
      Cas isolés de colite hémorragique non spécifique.
    12. COLITE ULCEREUSE(AGGRAVATION)
      Cas isolés.
    13. PANCREATITE
      Cas isolés.
    14. CONSTIPATION
      Cas isolés.
    15. ALOPECIE
      Cas isolés.
    16. PHOTOSENSIBILISATION
      Cas isolés.
    17. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (TRES RARE)
      (dermatose bulleuse).
    18. SYNDROME DE LYELL (TRES RARE)
      (dermatose bulleuse).
    19. ERYTHRODERMIE (TRES RARE)
    20. ERUPTION CUTANEE
      Réaction d’hypersensibilité dermatologique.
    21. URTICAIRE
      Réaction d’hypersensibilité dermatologique.
    22. ECZEMA
      Réaction d’hypersensibilité dermatologique.
    23. BRONCHOSPASME
      Réaction d’hypersensibilité respiratoire.
    24. PNEUMONIE
      Réaction d’hypersensibilité respiratoire.
    25. VASCULARITE
      Réaction d’hypersensibilité. Cas isolés.
    26. PURPURA
      Réaction d’hypersensibilité. Cas isolés.
    27. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Réaction d’hypersensibilité : cas isolés.
    28. REACTION ANAPHYLACTIQUE (TRES RARE)
      Notamment chez les sujets présentant une allergie à l’aspirine.
    29. CEPHALEE (PEU FREQUENT)
    30. SENSATION DE VERTIGE (PEU FREQUENT)
    31. VERTIGE (PEU FREQUENT)
    32. SOMNOLENCE (RARE)
    33. CRISE CONVULSIVE
      Cas isolés.
    34. MENINGITE ASEPTIQUE
      Cas isolés.
    35. INSOMNIE
      Cas isolés.
    36. IRRITABILITE
      Cas isolés.
    37. ASTHENIE
      Cas isolés.
    38. TREMBLEMENT
      Cas isolés.
    39. PARESTHESIE
      Cas isolés.
    40. TROUBLE DE LA VISION
      Cas isolés : flou visuel, diplopie.
    41. BOURDONNEMENT D’OREILLE
      Cas isolés.
    42. OEDEME PERIPHERIQUE (RARE)
    43. INSUFFISANCE RENALE AIGUE
      Cas isolés.
    44. HEMATURIE
      Cas isolés.
    45. PROTEINURIE
      Cas isolés.
    46. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE
    47. SYNDROME NEPHROTIQUE
      Cas isolés.
    48. NECROSE PAPILLAIRE RENALE
      Cas isolés.
    49. KALIEMIE(AUGMENTATION)
      par hyporéninisme.
    50. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (PEU FREQUENT)
    51. HEPATITE (RARE)
      avec ou sans ictère.
    52. HEPATITE FULMINANTE
      Cas isolés.
    53. LEUCOPENIE (TRES RARE)
    54. AGRANULOCYTOSE (TRES RARE)
    55. THROMBOPENIE (TRES RARE)
      avec ou sans purpura.
    56. APLASIE MEDULLAIRE (TRES RARE)
    57. ANEMIE HEMOLYTIQUE (TRES RARE)

    1. MISE EN GARDE
      – Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique, lors de la prise d’aspirine et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, plus élevé que le reste de la population. L’administration de cette spécialité peut entraîner une crise d’asthme.
      – Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent se produire à n’importe quel moment en cours de traitement sans qu’il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d’antécédents. Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, le patient soumis à un traitement anticoagulant.
      En cas d’hémorragie gastro-intestinale ou d’ulcère, interrompre immédiatement le traitement.
    2. ANTECEDENTS DIGESTIFS
      Le diclofénac sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcère gastroduodénal, colite ulcéreuse, maladie de Crohn).
    3. ATTEINTE HEPATIQUE
      Le diclofénac sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant une atteinte hépatique.
      Comme avec la plupart des AINS, on peut observer une augmentation du taux d’une ou plusieurs enzymes hépatiques. Interrompre le traitement lors d’anomalies persistantes ou d’aggravation de la fonction hépatique, lors de signes cliniques d’hépatopathie ou d’autres manifestations (éosinophilie, éruption cutanée..).
    4. TROUBLES DE LA COAGULATION
      Le diclofénac sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents de perturbations hématologiques ou des troubles de la coagulation.
    5. SURVEILLANCE DE LA FONCTION RENALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      INSUFFISANCE CARDIAQUE
      INSUFFISANCE HEPATIQUE
      INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
      TRAITEMENT DIURETIQUE
      HYPOVOLEMIE
      SUJETS AGES

      En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, hépatiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie, et particulièrement chez les sujets âgés.

    6. TRAITEMENT PROLONGE
      Au cours des traitements prolongés, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatique et rénale.
    7. ALLAITEMENT
      Les AINS passant dans le lait, par mesure de précaution d’emploi, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      – Antécédent d’allergie ou d’asthme déclenché par la prise de diclofénac ou de substances d’activité proche, telles que autres AINS, aspirine.
      – Hypersensibilité à l’un des excipients.
    2. CRISE D’ASTHME
      – Antécédent d’allergie ou d’asthme déclenché par la prise de diclofénac ou de substances d’activité proche, telles que autres AINS, aspirine.
    3. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
    5. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    6. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
      En raison du dosage inadapté de ce médicament.
    7. GROSSESSE
      Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.
      Au cours du troisième trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
      – le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension artérielle pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel) et à un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligoamnios ;
      – la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.
      En conséquence, la prescription d’AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse.
      En dehors d’utilisations obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d’AINS est contre-indiquée à partir du 6 ème mois.
    8. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Ce médicament est généralement déconseillé :
      – d’autres AINS y compris les salicylés à fortes doses,
      – les anticoagulants oraux,
      – les héparines par voie parentérale,
      – le lithium,
      – le méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine,
      – la ticlopidine.

    Signes de l’intoxication :

    1. CEPHALEE
    2. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    3. TREMBLEMENT
    4. IRRITABILITE
    5. ATAXIE
    6. VERTIGE
    7. CRISE CONVULSIVE
    8. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    9. NAUSEE
    10. VOMISSEMENT
    11. HEMATEMESE
    12. DIARRHEE
    13. ULCERE GASTRODUODENAL
    14. TROUBLE HEPATIQUE
    15. OLIGURIE

    Traitement

    Symptômes : céphalées, agitation motrice, secousses musculaires, irritabilité accrue, ataxie, vertiges ; convulsions, surtout chez l’enfant en bas âge ; douleurs épigastriques, nausées, vomissements, hématémèses, diarrhée, ulcère gastroduodénal ;
    troubles de la fonction hépatique ; oligurie.
    Conduite à tenir :Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé ; évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.
    Traitement symptomatique : accélération d’élimination, dialyse en cas
    d’intoxication grave s’accompagnant d’insuffisance rénale, diazépam ou phénobarbital en cas de convulsions.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Posologie Usuelle :
    – Un comprimé, soit cent mg par jour.
    .
    Mode d’Emploi :
    – A avaler entiers sans croquer avec un verre d’eau, de préférence pendant le repas.
    – Quand les symptômes sont plus prononcés durant la nuit, il est
    conseillé de prendre le comprimé le soir.


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