PRADICAINE CORBADRINE Solution injectable

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PRADICAINE CORBADRINE Solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PRODUITS DENTAIRES PIERRE ROLLAND

    Produit(s) : PRADICAINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 16/1/1976
    2. publication JO de l’AMM 25/8/1976
    3. mise sur le marché 25/10/1976

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 500172-5

    50
    cartouche(s)
    1.80
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités


    Lieu de délivrance : distribution particulière

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    A L’ABRI DE LA CHALEUR
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste II

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 1.80
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANESTHESIQUE LOCAL (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N01B-X10.
      L’aptocaïne est un anesthésique local dérivé de la lignocaïne et de la mépivacaïne, permettant d’obtenir une action anesthésique de longue durée.
      Appartenant à la famille des anesthésiques à liaison amide, il n’engendre pas de réaction allergique (due aux anesthésiques à liaison ester et à groupement amine en para).
      La L.corbadrine (chlorhydrate) stimule directement les récepteurs sympathiques (prédominance pour les effets alpha). C’est un vasoconstricteur moins toxique et plus stable que l’adrénaline ou la noradrénaline. Elle permet de maintenir l’ischémie et potentialise l’action de l’aptocaïne en renforçant la profondeur et la durée de l’anesthésie.
      L’assocaiton aptocaïne-corbadrine permet d’obtenir une anesthésie très rapide (< ou = une minute en injection locale, < trois minutes en injection locorégionale), de durée et de profondeur très satisfaisante.

    1. ***
      Anesthésie par injection locale ou locorégionale (tronculaire), au cours d’extractions ou de soins dentaires nécessitant une forte ischémie.
    2. ANESTHESIE LOCALE ODONTOSTOMATOLOGIQUE

    1. LIPOTHYMIE
      Comme avec tout anesthésique dentaire.

    1. PRESENCE DE SULFITES
      Ce produit contient des sulfites qui peuvent éventuellement entraîner ou aggraver des réactions de type anaphylactique.
    2. SPORTIFS
      L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    3. SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
      L’utilisation de l’aptocaïne nécessite :

      – un interrogatoire destiné à connaître le terrain, les thérapeutiques en cours et les antécédents du patient

      – si nécessaire, une prémédication par une benzodiazépine à dose modérée

      – de disposer d’une voie veineuse et d’un matériel complet de réanimation

      – de disposer de médicaments anesthésiques aux propriétés anticonvulsivantes (thiopental), de myorelaxants (benzodiazépines), d’atropine et de vasopresseurs

      – une surveillance électrocardiographique continue (cardioscopie), et tensionnelle

      – d’injecter lentement en réaspirant fréquemment

      – de maintenir le contact verbal avec le patient.
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      L’aptocaïne étant métabolisée par le foie, les doses doivent être limitées chez l’insuffisant hépatique sévère.
    5. TROUBLES CARDIAQUES
      En raison de sa toxixité cardiaque, l’aptocaïne doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant un allongement du QT ; l’indication, la posologie et le mode d’administration doivent être discutés pour éviter tout risque de concentration plasmatique trop élevée, qui pourrait être à l’origine de trouble du rythme ventriculaire sévère.
    6. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène mais une foetotoxicité.

      En clinique, un recul important et des grossesses en nombre suffisamment élevé, n’ont pas révélé d’effet malformatif ou foetotoxique des anesthésiques locaux.

      En conséquence, l’utilisation des anesthésiques locaux ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
    7. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Ce produit peut altérer les capacités de réactions pour la conduite de véhicule ou l’utilisation de machines.

    1. VOIE INTRAVEINEUSE
      y compris l’anesthésie locale intraveineuse.
      Contre-indication due à la présence d’aptocaïne.
    2. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    3. TRAITEMENT ANTICOAGULANT
      Contre-indication due à la présence d’aptocaïne.
    4. HYPERTHERMIE MALIGNE(ANTECEDENTS)
      Contre-indication due à la présence d’aptocaïne.
    5. TROUBLES DE LA CONDUCTION AURICULOVENTRICULAIRE
      nécessitant un entraînement électrosystolique permanent non encore réalisé.
      Contre-indication due à la présence d’aptocaïne.
    6. EPILEPSIE
      Non contrôlée par un traitement.
      Contre-indication due à la présence d’aptocaïne.
    7. INSUFFISANCE CORONAIRE
      Contre-indication due à la présence de corbadrine.
    8. TROUBLES DU RYTHME VENTRICULAIRE
      Contre-indication due à la présence de corbadrine.
    9. HYPERTENSION ARTERIELLE SEVERE
      Contre-indication due à la présence de corbadrine.
    10. CARDIOMYOPATHIE OBSTRUCTIVE
      Contre-indication due à la présence de corbadrine.
    11. HYPERTHYROIDIE
      Contre-indication due à la présence de corbadrine.
    12. ANESTHESIE LOCALE
      Anesthésie par infiltration locale au niveau des extrémités (doigt, verge).
      Contre-indication due à la présence de corbadrine.

    Traitement

    Les réactions toxiques, témoins d’un surdosage en anesthésique local peuvent apparaître dans deux conditions : soit immédiatement, par surdosage relatif dû à un passage intra-veineux accidentel, soit plus tardivement par surdosage vrai dû à l’utilisation
    d’une trop grande quantité d’anesthésique.
    Les signes de toxicité peuvent être :
    – sur le plan du système nerveux central : nervosité, agitation, bâillement, tremblements, appréhension, nystagmus, logorrhée, céphalées, nausées, bourdonnements d’oreille.
    Ces signes d’appel nécessitent une surveillance attentive pour prévenir une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.
    – sur le plan respiratoire : tachypnée puis apnée.
    – sur le plan cardiovasculaire : tachycardie, bradycardie,
    dépression cardiovasculaire avec hypotension artérielle pouvant aboutir à un collapsus, troubles du rythme (extrasystoles ventriculaires, fibrillations ventriculaires), toubles de la conduction (bloc auriculo-ventriculaire).
    Ces manifestations
    cardiaques peuvent aboutir à un arrêt cardiaque.
    Le traitement comporte intubation après empoi de myorelaxants, ventilation assistée, benzodiazépines.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    – 2 – DENTAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Injecter très lentement (un ml/mn) le contenu d’une ampoule cartouche par anesthésie : cette dose peut être augmentée dans les cas difficiles. Deux ampoules cartouches peuvent être nécessaires lors d’une anesthésie tronculaire.


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