DOPACARD 50 mg/5 ml solution injectable pr perfusion (Hôp)

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DOPACARD 50 mg/5 ml solution injectable pr perfusion (Hôp)

Introduction dans BIAM : 7/12/1994
Dernière mise à jour : 1/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION POUR PERFUSION

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : IPSEN BIOTECH

    Produit(s) : DOPACARD

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 13/5/1992
    2. publication JO de l’AMM 29/9/1992
    3. mise sur le marché 20/11/1994

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 557391-8

    10
    ampoule(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 3/2/1994


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. STIMULANT CARDIAQUE (ADRENERGIQUE ET DOPAMINERGIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C01C-A14.
      Les principales propriétés de Dopacard sont la stimulation des récepteurs adrénergiques bêta 2 et des récepteurs dopaminergiques de types DA1 et DA2.
      DOPACARD n’a pas d’action sur les récepteurs adrénergiques de type alpha et de ce fait n’induit aucune vasoconstriction. La molécule est un inhibiteur du recaptage neuronal de la noradrénaline (recaptage 1).
      Les principaux effets hémodynamiques de DOPACARD sont une augmentation dose-dépendante du débit cardiaque associée à une diminution importante de la post-charge (activité agoniste bêta 2 et DA1) et à un effet inotrope positif (activité agoniste bêta 2, effet bêta 1 indirect par inhibition du recaptage 1). Cet effet inotrope est généralement suffisant pour assurer le maintien de la pression artérielle moyenne simultanément à la vasodilatation périphérique directe.
      DOPACARD augmente les débits sanguins régionaux rénaux et mésentériques (activité agoniste DA1). La pression de remplissage du ventricule gauche et les résistances vasculaires pulmonaires sont abaissées. Il n’y a peu ou pas d’effets sur la pression artérielle et une tendance à une augmentation modérée de la fréquence cardiaque, habituellement aux posologies élevées.
      Au cours des études cliniques, on a observé que DOPACARD pouvait augmenter le débit cardiaque de plus de 100 pour cent aux doses recommandées ; des augmentations de l’ordre de 50 pour cent ont fréquemment été obtenues à des doses de un à deux microgrammes par kilo et par minute, sans effet cliniquement sur la fréquence cardiaque.

    1. ***
      Traitement à court terme des poussées aiguës de l’insuffisance cardiaque aiguë congestive. Ce traitement est limité à 24 heures.
      Traitement des syndromes de bas débit en chirurgie cardiaque.
      NB : Chez les patients ayant des résistances vasculaires périphériques profondément abaissées, DOPACARD ne devrait pas être utilisé comme agents de substitution direct aux médicaments vasopresseurs ou inotropes.
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE AIGUE

    1. TACHYCARDIE
      Habituellement sans signification clinique. Néanmoins, l’apparition de tels effets nécessite un ralentissement de la vitesse de perfusion ou son arrêt temporaire.
    2. EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE
      Néanmoins, l’apparition de tels effets nécessite un ralentissement de la vitesse de perfusion ou son arrêt temporaire.
    3. NAUSEE
    4. VOMISSEMENT
    5. ANGOR
      Néanmoins, l’apparition de tels effets nécessite un ralentissement de la vitesse de perfusion ou son arrêt temporaire.
    6. TREMBLEMENT

    1. MISE EN GARDE
      Avant d’instaurer un traitement par DOPACARD, il est nécessaire de corriger une éventuelle hypovolémie. DOPACARD doit être administré avec prudence dans les suites immédiates d’infarctus aigu du myocarde ou des patients ayant présenté un épisode récent d’angine de poitrine. Tout comme cela a été observé avec la dobutamine et d’autres agonistes bêta-adrénergiques, on a enregistré chez quelques sujets une diminution réversible de la numération plaquettaire, sans conséquence clinique. La numération plaquettaire devra être surveillée. En cas de thrombopénie, il conviendra de diminuer la posologie ou d’arrêter le traitement jusqu’à la normalisation du taux des plaquettes.
    2. DIABETE
      DOPACARD, comme tout les agonistes bêta 2 tend à diminuer la kaliémie et à augmenter la glycémie, de façon mineure et réversible. La surveillance de ces paramètres est conseillée chez ces patients à risque.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Dans ce cas, on doit veiller à limiter la quantité de sodium administrée.
    4. TRAITEMENT DIURETIQUE
      DOPACARD, comme tout les agonistes bêta 2 tend à diminuer la kaliémie et à augmenter la glycémie, de façon mineure et réversible. La surveillance de ces paramètres est conseillée chez ces patients à risque.
    5. TRAITEMENT DIGITALIQUE EN COURS
      DOPACARD, comme tout les agonistes bêta 2 tend à diminuer la kaliémie et à augmenter la glycémie, de façon mineure et réversible. La surveillance de ces paramètres est conseillée chez ces patients à risque.
    6. INFARCTUS DU MYOCARDE
      DOPACARD, comme tout les agonistes bêta 2 tend à diminuer la kaliémie et à augmenter la glycémie, de façon mineure et réversible. La surveillance de ces paramètres est conseillée chez ces patients à risque.
    7. ARYTHMIE
      DOPACARD ne paraît pas posséder de potentiel arythmogène significatif. Néanmoins, l’apparition éventuelle d’une arythmie en cours d’administration de DOPACARD doit conduire à une diminution du rythme de perfusion ou à une suspension transitoire du traitement.
    8. ENFANT
      La sécurité et l’efficacité de DOPACARD n’ont pas encore été étudiées chez l’enfant.
    9. GROSSESSE
      En l’absence de données concernant l’utilisation de DOPACARD chez les femmes enceintes, il convient d’éviter l’administration de DOPACARD à moins qu’il n’existe d’autres alternatives plus sûres.
    10. ALLAITEMENT
      En l’absence de données concernant l’utilisation de DOPACARD chez les femmes qui allaitent, il convient d’éviter l’administration de DOPACARD à moins qu’il n’existe d’autres alternatives plus sûres.

    1. TRAITEMENT PAR LES IMAO
    2. PHEOCHROMOCYTOME
    3. CARDIOMYOPATHIE OBSTRUCTIVE
    4. RETRECISSEMENT AORTIQUE

    Traitement

    Du fait de la demi-vie courte de Dopacard (environ 6 à 7 minutes), les effets d’un surdosage disparaîtront rapidement à l’arrêt de la perfusion. Les symptômes de surdosage sont liés aux effets pharmacologiques du produit : tachycardie, frissons,
    tremblements, nausées, vomissements et douleurs angineuses. Le traitement est symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – La perfusion doit débuter à un rythme de un demi microgramme par kilo et par minute (microg/kg/min), puis être portée à un microg/kg/min ; la vitesse de perfusion peut ensuite être progressivement augmentée de un microcg/kg/min par
    intervalle de dix-quinze minutes jusqu’à obtention de l’effet thérapeutique optimal, sans dépasser six microg/kg/min. Chez la majorité des patients, la dose efficace optimale est comprise entre un et quatre microg/kg/min.
    – La vitesse et la durée
    d’administration doivent être adaptées à chaque patient en fonction de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle, du débit urinaire et, lorsque c’est possible, de la mesure du débit cardiaque.
    .
    Mde d’emploi :
    – Préparation : DOPACARD doit être
    dilué avant l’emploi. Le contenu d’une ou de quatre ampoules de cinq millilitres doit être dilué de façon aseptique dans l’une des solutions suivantes : chlorure de sodium à 0.9 % pour injection (500, 250 ou 50 millilitres) ou du sérum glucosé à cinq
    pour cent pour injection (500, 250 ou 50 millilitres).
    – Administration : DOPACARD doit être administré par perfusion intraveineuse par l’intermédiaire d’un cathéter périphérique (placé dans une grosse veine) ou central. Il convient d’éviter, dans la
    mesure du possible, tout contact avec les parties métalliques du système de perfusion. Il est recommandé d’utiliser une pompe à débit constant pour assurer une administration stable et régulière du médicament. L’arrêt progressif de la perfusion est
    recommandé.
    En cas d’insuffisance cardiaque, on doit veiller à limiter la quantité de sodium administrée.


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