CHLORHYDRATE DE BUPIVACAINE DAKOTA PHARM 50 mg/10 ml sol inj (0,5 pour cent) (Hôp) (arrêt de com.)

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CHLORHYDRATE DE BUPIVACAINE DAKOTA PHARM 50 mg/10 ml sol inj (0,5 pour cent) (Hôp) (arrêt de com.)

Introduction dans BIAM : 10/1/1995
Dernière mise à jour : 8/1/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : SANOFI WINTHROP (DPT HOPITAL)

    Produit(s) : CHLORHYDRATE DE BUPIVACAINE DAKOTA PHARM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 24/12/1993
    2. publication JO de l’AMM 4/6/1994
    3. mise sur le marché 10/11/1994
    4. rectificatif d’AMM 29/1/1999
    5. arrêt de commercialisation 17/12/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 560062-1

    20
    ampoule(s)
    10
    ml
    polypropylène

    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste II

    Prix Pharmacien HT : 169 F

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 10
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANESTHESIQUE LOCAL (AMINOAMIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N01B-B01.
      La bupivacaïne fait partie du groupe des anesthésiques à liaison amide.
      L’activité anesthésique de la bupivacaïne se caractérise par :
      – un délai lent de l’installation de l’anesthésie,
      – une longue durée d’action (allongée lors de l’utilisation de la forme adrénalinée),
      – l’obtention d’un bloc sensitif presque exclusif avec la concentration à 0,25 % ou associé à un bloc moteur plus ou moins important avec la concentration à 0,50 %.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Absorption :
      L’absorption et la diffusion de la bupivacaïne dépendent de très nombreux paramètres :
      . type d’injection ;
      . profil du patient ;
      . concentration, dose totale injectée ;
      . caractéristiques physico-chimiques de cet anesthésique : solubilité dans les graisses élevée (fixation préférentielle sur les tissus riches en graisse : coeur, poumon, cerveau) ; pKa de 8,1 ; au pH de 7,4, 83 % de la fraction libre du produit est sous forme ionisée.
      – Distribution :
      Fixation aux protéines plasmatiques (préférentiellement les alpha-1 glucoprotéines) très élevée : de l’ordre de 95 % aux doses utilisées en thérapeutique.
      La demi-vie de distribution tissulaire est d’environ 30 minutes et le volume de distribution est de 72 litres.
      Il existe une diffusion placentaire : le rapport sang foetal/sang maternel est de l’ordre du tiers.
      – Elimination :
      La bupivacaïne est presque exclusivement métabolisée par le foie par dégradation par le système mono-oxygénasique dépendant du cytochrome P450. La presque totalité de la bupivacaïne injectée est éliminée sous forme de métabolites.
      Environ 5 à 10 % du produit sont éliminés par voie urinaire sous forme active.
      La demi-vie apparente d’élimination est de 3 h 30.
      – Concentrations plasmatiques :
      Lors d’une anesthésie péridurale réalisée avec une dose totale de 150 mg de bupivacaïne, la concentration plasmatique maximale est obtenue en 10 à 30 minutes et atteint environ 1 mcg/ml.
      Après anesthésie péridurale en obstétrique réalisée avec des doses de 50 mg à 100 mg de bupivacaïne, les concentrations plasmatiques chez la mère varient entre 0,4 à 0,8 mcg/ml.
      Après bloc du plexus brachial réalisé avec 150 mg de bupivacaïne, la concentration plasmatique maximale est obtenue en 15 à 20 minutes et atteint de l’ordre de 1,5 à 1,7 mcg/ml.
      Les concentrations plasmatiques auxquelles peuvent apparaître les premiers signes de toxicité neurologique et cardiaque sont de 1,6 mcg/ml.

    1. ***
      – Anesthésie régionale lors d’intervention chirurgicale : anesthésie tronculaire, plexique, caudale, péridurale.
      – Anesthésie péridurale :
      . en obstétrique,
      . dans le traitement de la douleur au cours d’algies diverses : néoplasiques, postopératoires, post-traumatiques, artéritiques,
      . dans la préparation à certains gestes thérapeutiques douloureux (kinésithérapie postopératoire, post-traumatique).
      La bupivacaïne devra être uniquement utilisée par ou sous la responsabilité de médecins expérimentés dans les techniques d’anesthésie loco-régionale.
    2. ANESTHESIE LOCOREGIONALE
    3. ANESTHESIE PERIDURALE
    4. DOULEUR POSTOPERATOIRE
    5. DOULEUR AIGUE
    6. DOULEUR POST-TRAUMATIQUE

    1. EFFETS SECONDAIRES GENERAUX
      La survenue d’un effet indésirable doit faire suspecter un surdosage.
      Les réactions toxiques, témoins d’un surdosage en anesthésique local, peuvent apparaître dans deux conditions : soit immédiatement, par surdosage relatif dû à un passage intraveineux accidentel, soit plus tardivement par surdosage vrai dû à l’utilisation d’une trop grande quantité d’anesthésique.
    2. NERVOSITE
    3. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    4. BAILLEMENT
    5. TREMBLEMENT
    6. APPREHENSION
    7. NYSTAGMUS
    8. LOGORRHEE
    9. CEPHALEE
    10. NAUSEE
    11. BOURDONNEMENT D’OREILLE
    12. CRISE CONVULSIVE
    13. DEPRESSION DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL
    14. TACHYPNEE
    15. APNEE
    16. TACHYCARDIE
    17. BRADYCARDIE
    18. DEPRESSION CARDIOVASCULAIRE
    19. HYPOTENSION ARTERIELLE
    20. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
    21. ARYTHMIE VENTRICULAIRE
      Extrasystoles ventriculaires, fibrillation ventriculaire.
    22. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
    23. ARRET CARDIAQUE

    1. SPORTIFS
      L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient des principes actifs pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    2. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      L’utilisation de la bupivacaïne nécessite :
      – un interrogatoire destiné à connaître le terrain, les thérapeutiques en cours et les antécédents du patient,
      – si nécessaire, une prémédication par une benzodiazépine à dose modérée,
      – de disposer d’une voie veineuse et d’un matériel complet de réanimation,
      – de disposer de médicaments anesthésiques aux propriétés anticonvulsivantes (thiopental), de myorelaxants (benzodiazépines), d’atropine et de vasopresseurs,
      – une surveillanceélectrocardiographique continue (cardioscopie) et tensionnelle,
      – de pratiquer une injection test de 5 à 10% de la dose,
      – d’injecter lentement en réaspirant fréquemment,
      – de maintenir le contact verbal avec le patient.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      La bupivacaïne étant métabolisé par le foie, les doses doivent être limitées chez l’insuffisant hépatique sévère et un renouvellement éventuel des injections, par exemple pour l’anesthésie péridurale, doit être strictement surveillé chez de tels sujets, pour éviter un surdosage relatif par insuffisance de métabolisation.
    4. ETAT DE CHOC
      La bupivacaïne doit être utilisée avec précaution chaque fois qu’une pathologie (état de choc, insuffisance cardiaque) diminue le débit sanguin hépatique.
    5. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      La bupivacaïne doit être utilisée avec précaution chaque fois qu’une pathologie (état de choc, insuffisance cardiaque) diminue le débit sanguin hépatique.
    6. TRAITEMENT PAR LES BETA-BLOQUANTS
      La bupivacaïne doit être utilisée avec précaution chaque fois qu’une thérapeutique concomitante (bêta-bloquants) diminue le débit sanguin hépatique.
    7. HYPOXIE
      L’hypoxie, l’hyperkaliémie ou l’acidose majorent le risque de toxicité cardiaque de la bupivacaïne et peuvent nécessiter l’adaptation des doses.
    8. HYPERKALIEMIE
      L’hypoxie, l’hyperkaliémie ou l’acidose majorent le risque de toxicité cardiaque de la bupivacaïne et peuvent nécessiter l’adaptation des doses.
    9. ACIDOSE
      L’hypoxie, l’hyperkaliémie ou l’acidose majorent le risque de toxicité cardiaque de la bupivacaïne et peuvent nécessiter l’adaptation des doses.
    10. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène mais une foetotoxicité. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif de la bupivacaïne administrée pendant le premier trimestre de la grossesse.
      En conséquence, l’utilisation de la bupivacaïne ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
      Au cours de l’accouchement, une bradycardie, accompagnée éventuellement d’acidose foetale, une cyanose, une baisse transitoire des réponses neurocomportementales néonatales (atonie, réflexe de succion) ont été retrouvées, essentiellement avec la lidocaïne et la mépivacaïne. Ces effets sont d’autant plus manifestes que l’anesthésie est proche de la délivrance. En conséquence, on surveillera les fonctions vitales du nouveau-né.
    11. ALLAITEMENT
      Par mesure de prudence, il est souhaitable d’interrompre quelques heures (environ 4 heures) l’allaitement après l’anesthésie.
    12. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Ce produit peut altérer les capacités de réactions pour la conduite de véhicule ou l’utilisation de machines.

    1. VOIE INTRAVEINEUSE
      Y compris l’anesthésie locale intraveineuse.
    2. HYPERSENSIBILITE AUX ANESTHESIQUES LOCAUX
      A liaison amide.
    3. TRAITEMENT ANTICOAGULANT
    4. PORPHYRIE
    5. HYPERTHERMIE MALIGNE(ANTECEDENTS)
    6. TROUBLES DE LA CONDUCTION AURICULOVENTRICULAIRE
      Nécessitant un entraînement électrosystolique permanent non encore réalisé.
    7. EPILEPSIE
      Non contrôlée par un traitement.

    Traitement

    Les manifestations toxiques neurologiques sont, en règle générale, contemporaines des manifestations cardiaques. Le traitement comporte une intubation après emploi de myorelaxants, ventilation assistée, benzodiazépines. La surveillance doit être de
    longue durée en raison de la forte fixation tissulaire de la bupivacaïne.
    Les concentrations plasmatiques auxquelles peuvent apparaître les premiers signes de toxicité neurologique et cardiaque sont de 1,6 mcg/ml.

    Voies d’administration

    – 1 – EPIDURALE

    – 2 – PERINEURALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Le chlorhydrate de bupivacaïne existe sous forme adrénalinée ou non, aux concentrations de 0,25 % et 0,5 % et dans différentes présentations.
    La forme, la concentration et la présentation utilisées varient en fonction de l’indication
    et du but recherché (anesthésie chirurgicale ou analgésie pure), de l’âge et de l’état pathologique du patient.
    L’emploi des formes adrénalinées allonge la durée d’action. Les formes les plus concentrées procurent un bloc moteur plus constant et plus
    intense.
    Les posologies suivantes sont des posologies moyennes données à titre indicatif :
    * Anesthésie chirurgicale :
    – Péridurale :
    Adulte : chlorhydrate de bupivacaïne 0,5 % (5 mg/ml) : 6 à 8 mg par segment sans dépasser 12 à 24 ml au total.

    Caudale :
    Enfant : chlorhydrate de bupivacaïne 0,25 % (2,5 mg/ml) : 2,5 mg soit 1 ml par année d’âge.
    Adulte : chlorhydrate de bupivacaïne 0,5 % (5 mg/ml) :15 à 30 ml.
    – Blocs plexiques :
    Chlorhydrate de bupivacaïne 0,5 % (5 mg/ml) avec adrénaline de
    préférence : 20 à 30 ml.
    Chlorhydrate de bupivacaïne 0,25 % (2,5 mg/ml) avec adrénaline de préférence : 25 à 40 ml.
    – Blocs tronculaires :
    Chlorhydrate de bupivacaïne 0,25 % (2,5 mg/ml) ou chlorhydrate de bupivacaïne 0,5 % (5 mg/ml) : de quelques ml à
    15 ou 20 ml selon le nerf.
    – Bloc intercostal :
    Chlorhydrate de bupivacaïne 0,25 % (2,5 mg/ml) : 1 à 2 ml par nerf (ne jamais dépasser la dose de 100 mg, c’est-à-dire 40 ml).
    * Analgésie obstétricale :
    Chlorhydrate de bupivacaïne 0,25 % (2,5 mg/ml)
    :
    en 2 temps : 6 à 10 ml pour la dose haute (dilatation) et 10 à 15 ml pour la dose basse (expulsion) ;
    en 1 temps : 18 à 20 ml à compléter éventuellement.
    * Traitement de la douleur :
    Chlorhydrate de bupivacaïne 0,25 % (2,5 mg/ml) :
    analgésie par voie
    péridurale : 5 à 15 ml à renouveler toutes les 6 heures environ ;
    blocs divers : 8 à 20 ml.
    Ne pas dépasser sans prémédication ni surveillance particulière la dose totale de 150 mg de chlorhydrate de bupivacaïne par acte anesthésique.
    Ne pas réutiliser
    une ampoule entamée.


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