VEPESIDE SANDOZ 50 mg capsules (Hôp)

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VEPESIDE SANDOZ 50 mg capsules (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : CAPSULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : VEPESIDE SANDOZ

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 5/8/1975
    2. publication JO de l’AMM 25/6/1976
    3. mise sur le marché 2/5/1988
    4. validation de l’AMM 21/11/1995

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 325743-2

    1
    flacon(s)
    5
    unité(s)
    verre brun
    rose

    Evénements :

    1. agrément collectivités 7/4/1988


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 737.48 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE TUBULO-AFFINE (DERIVE DE PODOPHYLLOTOXINE) (principale)
      Bibliographie : Classe BIAM/ATC : L01C-B01.
      L’étoposide est un dérivé semi-synthétique de la podophyllotoxine faiblement hydrosoluble. Il inhibe l’entrée en mitose (prophase) des cellules tumorales, par action sur la topoisomérase II.
      Aux fortes concentrations, une lyse des cellules en mitose est observée.

    1. ***
      Le Vépéside-Sandoz a démontré son activité en monochimiothérapie ; toutefois, il est habituellement utilisé qu’en association, dans les protocoles de polychimiothérapie dans :
      – les carcinomes métastatiques du testicule ;
      – les cancers bronchiques à petites cellules ;
      – les cancers bronchiques non à petites cellules ;
      – aux chorio-carcinomes placentaires ;
      – les cancers du sein antérieurement traités ;
      – les lymphomes malins hodgkiniens et non hodgkiniens ;
      – les leucémies aigües : dans le traitement d’induction de la rémission complète des formes en rechute, et dans certaines modalités de traitement d’entretien de la rémission complète.
    2. CANCER DU TESTICULE NON SEMINOMATEUX
    3. CANCER EMBRYONNAIRE DU TESTICULE
    4. CANCER DU POUMON A PETITES CELLULES
    5. CANCER DU POUMON A GRANDES CELLULES
    6. CANCER DU SEIN
    7. MALADIE DE HODGKIN
    8. LYMPHOME NON HODGKINIEN
    9. LEUCEMIE AIGUE

    1. LEUCOPENIE
      réversible et non cumulative, dépendante de la dose.
    2. THROMBOPENIE (RARE)
      réversible et non cumulative, dépendante de la dose.
    3. LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE
      Des doses cumulées de Vépéside-Sandoz peuvent accroître le risque de leucémie myéloïde aiguë secondaire, en particulier chez l’enfant traité pour lymphome non Hodgkinien. Ce risque est évalué à 1,4% entre la seconde et la sixième année suivant l’instauration du traitement dans les lymphomes non Hodgkiniens, et à 0,5% dans les lymphomes Hodgkiniens et les leucémies lymphoïdes aiguiës. Ce risque doit être comparé aux bénéfices attendus du traitement.
    4. ALOPECIE
      Réversible et inconstante.
    5. NAUSEE
      Dans un tiers des cas environ.
    6. VOMISSEMENT
      Dans un tiers des cas environ.
    7. REACTION ANAPHYLACTIQUE
      Des réactions anaphylactiques (cardiopulmonaires, notamment) peuvent être occasionnellement (2% des cas) observées.
    8. PARESTHESIE (RARE)
      Périphériques.

    1. SURVEILLANCE MEDICALE
      Une surveillance médicale stricte doit être assurée. En particulier, des contrôles sanguins hebdomadaires (commencant avant la prescription du produit, qu’il s’agisse d’une première administration ou d’une reprise de traitement en association à d’autres cytotoxiques) sont indispensables, notamment en cas d’administration prolongée.

      De plus, la vigilance sera accrue en cas de traitement antérieur (radiothérapie et/ou chimiothérapie) qui aurait pu amoindrir les réserves médullaires.

      L’utilisation doit être pesée en fonction du risque de myélosuppression chez les sujets ayant une leucopénie (en dessous de 3000/mm3) et/ou une thrombopénie (en dessous de 100.000/mm3).
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Il convient de réduire les doses.

    1. GROSSESSE
    2. ALLAITEMENT
    3. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Hypersensibilité antérieure démontrée vis à vis de ce médicament.

    Traitement

    – Aucun antidote spécifique n’est actuellement connu.
    – L’étoposide et ses métabolites ne sont pas dialysables.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Par voie orale (capsules) : l’étoposide est administré, en général, à des doses doubles de celles de la voie parentérale soit, cent à trois cents milligrammes par mètre carré par jour, pendant un à trois jours selon le protocole
    utilisé.
    – Cependant, des études pharmacocinétiques et des études de phase II ont mis en évidence l’intérêt d’une administration orale prolongée de l’étoposide à dose plus faible, en terme d’efficacité de tolérance et de qualité de vie, notamment chez
    des sujets déjà fragilisés par des traitements antérieurs ou des situations palliatives.
    – Les posologies alors recommandées sont en monothérapie ou en association avec d’autres cytotoxiques : cinquante milligrammes par mètre carré par jour en une prise
    avant ou pendant un des trois repas, pendant vingt et un jours par mois, voire en administration continue.
    – Des adaptations de doses sont possibles en fonction de la tolérance au traitement.


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