DIOVENOR 600 mg comprimé pelliculé
DIOVENOR 600 mg comprimé pelliculé
Introduction dans BIAM : 21/4/1995
Dernière mise à jour : 28/2/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : COMPRIMES PELLICULES
Etat : commercialisé
Laboratoire : INNOTHERAProduit(s) : DIOVENOR
Evénements :
- octroi d’AMM 22/6/1994
- publication JO de l’AMM 6/11/1994
- mise sur le marché 19/4/1995
- rectificatif d’AMM 22/9/1999
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 337269-9
2
plaquette(s) thermoformée(s)
15
unité(s)
PVC/alu
roseEvénements :
- inscription SS 13/4/1995
- agrément collectivités 5/5/1995
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
Régime : aucune listeRéglementation des prix :
remboursé
35 %
Prix Pharmacien HT : 66.60 F
Prix public TTC : 85.50 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- DIOSMINE 600 mg
hémisynthétique anhydre
- CELLULOSE MICROCRISTALLINE excipient
- TALC excipient
- SILICE COLLOIDALE excipient
- STEARIQUE ACIDE excipient
- HYPROMELLOSE excipient
- MACROGOL DISTEARATE 400 excipient
- DIOXYDE DE TITANE excipient
- OXYDE DE FER ROUGE excipient
- OXYDE DE FER NOIR excipient
- ROUGE COCHENILLE A LAQUE ALUMINIQUE excipient
- PROPYLENE GLYCOL excipient
- MACROGOL 6000 excipient
- VASCULOPROTECTEUR (BIOFLAVONOIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : C05C-A03.
Veinotonique et vasculopropecteur entraînant une vasoconstriction, une augmentation de la résistance des vaisseaux et une diminution de leur perméabilité.
Différentes études, tant chez l’animal que chez l’homme, ont été conduites pour démontrer ces propriétés :
* Chez l’animal:
Propriétés veinotoniques :
– Augmentation de la pression veineuse chez le chien anesthésié par voie I.V.
Proprietes vasculoprotectrices :
– Action sur la perméabilite capillaire, action antioedémateuse et anti-inflammatoire chez le rat.
– Action sur la déformabilité des hématies mesurée par le temps de filtration érythrocytaire.
– Augmentation de la résistance capillaire chez le rat et le cobaye carencés en facteur vitaminique P.
– Diminution du temps de saignement chez le cobaye carencé en facteur vitaminique P.
– Diminution de la perméabilité capillaire induite par le chloroforme, par l’histamine ou par la hyaluronidase.
* Chez l’homme :
Propriétés veinotoniques démontrées en pharmacologie clinique :
– Augmentation de l’action vasoconstrictrice de l’adrénaline, de la noradrénaline et de la sérotonine sur les veines superficielles de la main ou sur une saphène isolée.
– Augmentation du tonus veineux, mise en évidence par mesure de la capacitance veineuse à l’aide de la pléthysmographie par jauge de contrainte ; diminution du volume de la stase veineuse.
– L’effet veinoconstricteur est en relation avec la dose administrée.
– Abaissement de la pression veineuse moyenne aussi bien au niveau du système superficiel que profond, mis en évidence par un essai en double insu contre placebo sous contrôle Doppler.
– Augmentation de la pression sanguine systolique et diastolique dans l’hypotension orthostatique post-opératoire .
– Activité dans les suites de saphènectomie.
Propriétés vasculoprotectrices :
– Augmentation de la résistance capillaire, effet relié à la dose administrée.Propriétés pharmacocinétiques
L’étude pharmacocinétique de la diosmine marquée au carbone 14 montre chez l’animal :
-une absorption rapide dès la 2ème heure suivant l’administration, la concentration maximale étant atteinte à la 5ème heure.
– une distribution de faible intensité à l’exception des reins, du foie, des poumons et tout particulièrement des veines cave et saphènes où les taux de radioactivité retrouvés sont toujours supérieurs à ceux des autres tissus examinés.
Cette fixation préférentielle de la diosmine et/ou de ses métabolites au niveau vasculaire s’accroît jusqu’à la 9ème heure et persiste durant les 96 heures suivantes.
-Une élimination essentiellement urinaire (79 pour cent) mais également fécale (11 pour cent) et biliaire (2,4 pour cent), avec mise en évidence d’un cycle entéro-hépatique.
Ces résultats indiquent ainsi que la diosmine est bien résorbée après son administration par voie orale.
- ***
– Amélioration des symptômes en rapport avec l’insuffisance veino-lymphatique : jambes lourdes, douleurs, impatiences du primo-décubitus,
– Traitement des signes fonctionnels liés à la crise hémorroïdaire.
– Traitement d’appoint des troubles fonctionnels de la fragilité capillaire. - INSUFFISANCE VEINEUSE
- CRISE HEMORROIDAIRE
- FRAGILITE CAPILLAIRE
- TROUBLE DIGESTIF
Quelques cas de troubles digestifs entraînant rarement l’arrêt du traitement.
- CRISE HEMORROIDAIRE
L’administration de ce produit ne dispense pas du traitement spécifique des autres maladies anales. - DUREE DU TRAITEMENT
Le traitement doit être de courte durée. - PERSISTANCE DES SYMPTOMES
Si les symptômes ne cèdent pas rapidement, un examen proctologique doit être pratiqué et le traitement doit être revu. - GROSSESSE
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur 2 espèces.
En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à la diosmine est insuffisant pour exclure tout risque.
En conséquence, l’utilisation de ce médicament ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
- ALLAITEMENT (relative)
En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, le traitement est déconseillé pendant la période d’allaitement.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie :
Voie orale.
Dans l’insuffisance veineuse : un comprimé par jour, le matin avant le petit déjeuner.
Dans la crise hémorroïdaire : 2 à 3 comprimés par jour au moment des repas.