LIPUR 450 mg comprimé pelliculé

Donnez-nous votre avis

LIPUR 450 mg comprimé pelliculé

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 25/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 12671
    code expérimentation – S.CO3-3
    nom ancien – LOSPID


    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : JOUVEINAL

    Produit(s) : LIPUR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 21/7/1982
    2. publication JO de l’AMM 18/9/1982
    3. mise sur le marché 15/5/1985
    4. rectificatif d’AMM 28/6/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 326063-5

    5
    plaquette(s) thermoformée(s)
    12
    unité(s)
    PVC/alu
    mauve

    Evénements :

    1. agrément collectivités 2/5/1985
    2. inscription SS 5/9/1989


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 61.23 F

    Prix public TTC : 79.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. HYPOLIPEMIANT (FIBRATE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C10A-B04.
      – Mécanisme d’action :
      le mécanisme d’action du gemfibrozil, bien que non définitivement établi chez l’homme, est le suivant :
      * diminution de la synthèse hépatique des VLDL (triglycérides) par inhibition de la lipolyse périphérique (baisse des acides gras disponibles) et baisse de l’incorporation des acides gras à longue chaîne.
      Cette diminution de la synthèse des VLDL a pour conséquence une moindre production des LDL (cholestérol athérogène) dont le marqueur, l’apoprotéïne B, diminue dans le plasma;
      * augmentation des HDL liée à l’augmentation de la dégradation des VLDL et à une augmentation de la synthèse des apoprotéïnes a1 et a2. L’épuration du cholestérol par le foie et son élimination biliaire sont augmentées.
      Il a été démontré, chez l’homme, que le gemfibrozil est actif en prise unique.
      Une activité sur l’adhésion et l’agrégabilité plaquettaire a été démontrée chez l’animal puis chez l’homme.
      – Les études cliniques ont montré que le gemfibrozil administré en prise unique de 900 mg :
      * abaisse très fortement le taux des triglycérides,
      * abaisse le cholestérol total,
      * réduit le cholestérol LDL,
      * augmente le cholestérol HDL,
      * améliore la répartition du cholestérol plasmatique et abaisse le rapport : (VLDL + LDL) /HDL, qui est augmenté au cours des hyperlipidémies athérogènes.
      Propriétés pharmacocinétiques
      *Absorption :
      Le gemfibrozil est bien absorbé par le tractus gastro-intestinal après administration orale.
      La concentratino maximale est atteinte 1 à 2 heurs après l’ingestion.
      *Demi-vie plasmatique :
      les taux plasmatiques sont proportionnels à la dose. La demi-vie plasmatique est d’environ1 h 30. Il n’a pas été constaté d’accumulation après administration prolongée.
      *Métabolisme et élimination :
      le métabolisme du gemfibrozil est essentiellement hépatique. L’élimination se fait sous forme conjuguée et sous forme inchangée. Elle est principalement urinaire (70%). La fixation aux protéines est de l’ordre de 97%.

    1. ***
      Hypercholestérolémies (type IIa) et hypertriglycéridémies endogènes de l’adulte, isolées (type IV) ou associées (types IIb et III) :
      – lorsqu’un régime adapté et assidu s’est avéré insuffisant,
      – d’autant plus que la cholestérolémie après régime reste élevée et/ou qu’il existe des facteurs de risques associés.
      La poursuite du régime est toujours indispensable.
      Remarque :
      Lors d’une étude contrôlée double insu contre placebo menée pendant 5 ans chez 4081 hommes d’âge moyen (40-55 ans), asymptomatiques, présentant un cholestérol non HDL supérieur ou égal à 2 g/l (5.2 mmol/l), le gemfibrozil prescrit à la dose de 600 mg 2 fois par jour a entraîné, à partir de la 3ème année de traitement, une réduction moyenne de la fréquence des accidents cardiaques (décès et infarctus du myocarde mortels ou non mortels : 27.3 % sous gemfibrozil au lieu de 41.4 % sous placebo), sans toutefois modifier le taux de mortalité, toutes causes confondues.
    2. HYPERCHOLESTEROLEMIE
    3. HYPERLIPIDEMIE MIXTE
    4. HYPERTRIGLYCERIDEMIE

    1. DOULEUR MUSCULAIRE
      Des cas d’atteintes musculaires (myalgies diffuses, sensibilité douloureuse, faiblesse), ainsi que des cas exceptionnels de rhabdomyolyse, parfois sévères, ont été rapportés comme avecd’autres fibrates. Ils sont le plus souvent réversibles à l’arrêt du traitement.
    2. RHABDOMYOLYSE (EXCEPTIONNEL)
      Des cas d’atteintes musculaires (myalgies diffuses, sensibilité douloureuse, faiblesse), ainsi que des cas exceptionnels de rhabdomyolyse, parfois sévères, ont été rapportés comme avec d’autres fibrates. Ils sont le plus souvent réversibles à l’arrêt du traitement.
    3. TROUBLE DIGESTIF (PEU FREQUENT)
      Gastriques ou intestinaux à type de dyspepsie.
    4. DYSPEPSIE (PEU FREQUENT)
    5. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (PEU FREQUENT)
      Intensité modérée.
    6. REACTION CUTANEE
      Prurit, urticaire,eruption, exceptionnellement réactions de photosensibilité (comme avec les autres fibrates), alopécie.
    7. PRURIT
    8. URTICAIRE
    9. ERUPTION CUTANEE
    10. PHOTOSENSIBILISATION (EXCEPTIONNEL)
    11. ALOPECIE
    12. LITHIASE BILIAIRE
      On ne dispose pas actuellement de recul suffisant et d’études contrôlées pour apprécier d’une façon générale les effets indésirables à long terme et plus particulièrement le risque de lithiase biliaire.

    1. MISE EN GARDE
      Des atteintes musculaires, y compris d’exceptionnels cas de rhabdomyolyse ont été rapportés avec les fibrates. Elles peuvent survenir avec une plus grande fréquence en cas d’hyoalbuminémie.

      Une atteinte musculaire doit être évoquée chez tout patient présentant des myalgies diffuses, une sensibilité musculaire douloureuse et/ou une élévation importante de la CPK d’origine musculaire (taux supérieur à cinq fois la normale) ; dans ces conditions, le traitement doit être arrêté.

      En outre, le risque d’atteinte musculaire peut être majoré en cas d’association avec un autre fibrate ou avec un inhibiteur de l’HMGCoA réductase.
    2. ENFANT
      Chez l’enfant, l’innocuité à long terme n’étant pas démontrée et les effets propres sur le développement d’un organisme en croissance n’étant pas connus, l’utilisation ne doit s’envisager que devant des troubles lipidiques sévères et sensibles au traitement.
    3. PERSISTANCE DES SYMPTOMES
      Si après une période d’administration de quelques mois (3 a 6 mois) une réduction satisfaisante des concentrations sériques de lipides n’est pas obtenue des moyens thérapeutiques complémentaires ou différents doivent être envisagés.
    4. TRANSAMINASES(ELEVATION)
      Des augmentations des transaminases ont été observées de manière généralement transitoire chez certains malades. La signification de ces élévations n’est pas actuellement connue. Cependant, dans l’état actuel de nos connaissances, elles paraissent justifier :

      * un contrôle systématique des transaminases tous 3 mois pendant les 12 premiers mois de traitement.

      * un arrêt de traitement en cas d’augmentation des ASAT et des ALAT à plus de trois fois la limite supérieure de la normale.
    5. ASSOCIATION AUX ANTICOAGULANTS ORAUX
      En cas de traitement conjoint par les anticoagulants oraux, une surveillance accrue du taux de prothrombine, exprimé par l’INR, s’impose.
    6. GROSSESSE
      Les résultats des études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.

      En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi des grossesses exposées au gemfibrozil est insuffisant pour exclure tout risque.

      Il n’y a pas d’indication à la prescription des fibrates au cours de la grossesse, à l’excption des hypertriglycéridémies majeures (> 10 g/l) insuffisamment corrigées par la diététique et qui exposent au risque maternel de pancréatite aiguë.
    7. ALLAITEMENT
      Il n’existe pas d’informations sur le passage du gemfibrozil dans le lait maternel. La prescription est en conséquence déconseillée.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
    2. INSUFFISANCE RENALE
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Association contre-indiquée :
      Autres fibrates : risque majoré d’effets indésirables à type de rabdomyolyse et d’antagonisme pharmacodynamique entre les deux molécules.
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Association déconseillée :
      Inhibiteurs de l’HMG CoA reductase : risque majoré d’effets indésirables à type de rabdomyolyse.

    Traitement

    Traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    Adultes : deux comprimés le soir, une demi-heure avant le repas, en prise unique.
    En association avec le régime, ce médicament constitue un traitement symptomatique à long terme dant l’efficacité doit être surveillée périodiquement.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts