EPHYDION sirop
EPHYDION sirop
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/9/1998
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SIROP
Usage : adulte
Etat : commercialisé
Laboratoire : CILFA DEVELOPPEMENTProduit(s) : EPHYDION
Evénements :
- octroi d’AMM 28/1/1975
- publication JO de l’AMM 7/2/1976
- validation de l’AMM 12/8/1996
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 318344-9
1
flacon(s)
200
ml
verre brunEvénements :
- inscription SS 30/3/1977
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : aucune listeRéglementation des prix :
remboursé
35 %
Prix Pharmacien HT : 9.39 F
Prix public TTC : 16.20 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 100
ml- CODETHYLINE CHLORHYDRATE 0.092 g
Ethylmorphine chlorhydrate - SULFOGAIACOL 3.30 g
- GRINDELIA 0.198 g
Teinture
- SACCHAROSE excipient
- PARAHYDROXYBENZOATE DE METHYLE SODE conservateur (excipient)
- EAU PURIFIEE excipient
- ANTITUSSIF OPIACE ASSOCIE A UN EXPECTORANT (principale)
Bibliographie : Classe ATC : R05F-A02.
– Chlorhydrate d’éthylmorphine (codéthyline) : alcaloïde de l’opium, antitussif d’action centrale, ayant un effet dépresseur sur les centres respiratoires.
– Sulfogaicol : expectorant.
– Teinture de grindélia : phytothérapie à visée antitussive.
* Propriétés pharmacocinétiques :
– Métabolisme hépatique,
– Traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.
- ***
Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.
Remarque : l’association d’un antitussif et d’un expectorant n’est pas justifiée. - TOUX SECHE
- COMMENTAIRE GENERAL
Aux doses thérapeutiques les effets indésirables du chlorhydrate d’éthylmorphine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés. - CONSTIPATION
- SOMNOLENCE
- VERTIGE
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- BRONCHOSPASME (RARE)
- REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
- DEPRESSION RESPIRATOIRE (RARE)
- DEPENDANCE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES SUPRATHERAPEUTIQUESAux doses suprathérapeutiques, il existe un risque de dépendance, qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère toxicomane.
- SYNDROME DE SEVRAGE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES
ARRET BRUTAL DU TRAITEMENTAux doses suprathérapeutiques, il existe un risque de syndrome de sevrage à l’arrêt brutal, qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère toxicomane.
- MISE EN GARDE
– Risque de dépendance :
Un traitement prolongé à forte dose peut conduire à un état de dépendance. – Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire, sont à respecter.
– Il est illogique d’associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.
– Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.
– Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
– Sportifs :
L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. - HYPERTENSION INTRACRANIENNE
Prudence, car elle pourrait être majorée. - BOISSONS ALCOOLISEES
La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée. - DIABETE
Tenir compte de la teneur en saccharose : 12.4 g par cuillère à soupe. - GROSSESSE
Il n’y a pas d’étude de tératogénèse disponible chez l’animal.
En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n’est apparu à ce jour.
Toutefois, le suivi de grossesses exposées à ce médicament est insuffisant pour exclure tout risque.
Au cours d trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéthyline par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
En fin de grossesse, des posologies élevées de codéthyline, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la codéthyline pendant la grossesse. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
- TOUX DE L’ASTHMATIQUE
- ALLAITEMENT
La codéthyline passe dans le lait maternel; avec la codéine, quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d’allaitement, et par extrapolation avec la codéine, la prise de ce médicament est contre-indiquée. - ALCOOL
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec l’alcool.
Traitement
– Signes chez l’adulte :
Dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), somnolence, rash, vomissements, prurit, ataxie.
– Signes chez l’enfant (seuil toxique : 2 mg/kg en prise unique) :
Bradypnée, pauses respiratoires, myosis,
convulsions, flush et oedème du visage, éruption urticarienne, collapsus, rétention d’urine.
– Traitement :
Assistance respiratoire, naloxone en cas d’intoxication massive.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Réservé à l’adulte et l’enfant de plus de vingt-cinq kg (soit environ huit ans).
Une cuillère à soupe (quinze millilitres) contient treize milligrammes huit de chlorhydrate d’éthylmorphine (codéthyline).
Une cuillère-mesure (cinq ml)
contient quatre milligrammes six de chlorhydrate d’éthylmorphine (codéthyline).
En l’absence d’autre prise médicamenteuse apportant du chlorhydrate d’éthylmorphine ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne de chlorhydrate d’éthylmorphine à
ne pas dépasser est de cent vingt milligrammes chez l’adulte et de zéro milligrammes six par kg chez l’enfant de vingt-cinq à cinquante kg (environ huit à quinze ans).
La posologie usuelle est de :
– chez l’adulte : une à deux cuillères à soupe par
prise, à renouveler au bout de six heures en cas de besoin, sans dépasser huit cuillères à soupe par jour.
– chez l’enfant de trente à cinquante kg (soit environ de dix à quinze ans) , une cuillère-mesure par prise, à renouveler au bout de six heures en
cas de besoin, sans dépasser quatre prises par jour.
– chez l’enfant de vingt-cinq à trente kg (environ huit à dix ans) : une cuillère-mesure par prise, à renouveler au bout de six heures en cas de besoin, sans dépasser trois prises par jour.
Les âges
approximatifs en fonction du poids sont donnés à titre indicatif.
Les prises devront être espacées de six heures.
Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
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Posologie particulière :
–
Sujet âgé ou en cas d’insuffisance hépatique :
La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.