TIMOPTOL LP 0.50 pour cent collyre

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TIMOPTOL LP 0.50 pour cent collyre

Introduction dans BIAM : 10/7/1995
Dernière mise à jour : 27/2/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 19396


    Forme : COLLYRE A LIBERATION PROLONGEE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERCK SHARP & DOHME-CHIBRET

    Produit(s) : TIMOPTOL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 12/4/1994
    2. publication JO de l’AMM 7/10/1994
    3. mise sur le marché 27/6/1995
    4. rectificatif d’AMM 2/2/2001

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 337340-5

    1
    flacon(s) compte-gouttes
    2.50
    ml
    PEBD

    Evénements :

    1. inscription SS 7/5/1995
    2. agrément collectivités 16/6/1995


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 28
    jour(s)

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 44.85 F

    Prix public TTC : 60.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. MYOTIQUE-ANTIGLAUCOMATEUX (BETABLOQUANT) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : S01E-D01.
      * Propriétés pharmacodynamiques :
      Ð Sur le plan général :
      Le timolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
      – bêta-bloquant non sélectif,
      – absence de pouvoir agoniste partiel (ou d’absence d’activité sympathomimétique intrinsèque (A.S.I.)),
      – effet stabilisant de membrane (anesthésique local ou quinidine-like) : non significatif.
      Ð Sur le plan oculaire :
      – le maléate de timolol en collyre abaisse la tension intraoculaire, associée ou non à un glaucome;
      – son activité se manifeste environ 20 minutes après instillation, atteint son maximum en 1 à 2 heures et est encore présente au bout de 24 heures ;
      – stabilité de l’effet hypotenseur dans le temps : l’effet peut rester constant pendant un an. Une diminution de la sensibilité au maléate de timolol reste cependant possible, notamment après un traitement plus prolongé;
      – il n’y a pratiquement pas de modification du diamètre pupillaire ou de l’accomodation.
      – l’excipient de ce collyre (Gelrite ou gomme gellane) a la propriété de former un gel clair, transparent, à des concentrations basses de polymères, en présence de cations. Cette transformation a lieu lors du contact du médicament avec l’oeil ce qui permet de réduire le rythme d’administration quotidien à une seule instillation oculaire.

      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      Une à deux heures après instillation d’une goutte de timolol LP, un pic de concentration plasmatique est observé. Les pics observés après instillation d’une goutte de timolol à 0.50% sont en moyenne plus faibles avec le timolol associé à de la gelrite (0.28 ng/ml) qu’avec le timolol en solution (0.46 ng/ml).

    1. ***
      – Hypertonie intra-oculaire,
      – Glaucome chronique à angle ouvert.
    2. HYPERTENSION OCULAIRE
    3. GLAUCOME CHRONIQUE

    1. SECHERESSE DE L’OEIL
      Comme pour tous les collyres bêta-bloquants, il peut être observé une diminution de la sécrétion lacrymale provoquant une sécheresse oculaire.
    2. SENSATION DE BRULURE OCULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Ð Légère.
      Ð Symptôme d’irritation oculaire, comme pour tous les collyres bêta-bloquants.

    3. PICOTEMENT OCULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Symptôme d’irritation oculaire, comme pour tous les collyres bêta-bloquants.

    4. HYPERHEMIE CONJONCTIVALE
      Symptôme d’irritation oculaire, comme pour tous les collyres bêta-bloquants.
    5. CONJONCTIVITE
      Symptôme d’irritation oculaire, comme pour tous les collyres bêta-bloquants.
    6. BLEPHARITE
      Symptôme d’irritation oculaire, comme pour tous les collyres bêta-bloquants.
    7. KERATITE
      Symptôme d’irritation oculaire, comme pour tous les collyres bêta-bloquants.
    8. HYPOESTHESIE CORNEENNE
      Symptôme d’irritation oculaire, comme pour tous les collyres bêta-bloquants.
    9. REFRACTION(MODIFICATION)
      Ð Due parfois à l’arrêt du traitement par les myotiques.
      Ð Trouble visuel observé, comme pour tous les collyres bêta-bloquants.
    10. DIPLOPIE
      Trouble visuel observé, comme pour tous les collyres bêta-bloquants.
    11. PTOSIS
      Trouble visuel observé, comme pour tous les collyres bêta-bloquants.
    12. DECOLLEMENT DE LA CHOROIDE
      Symptôme observé après traitement chirurgical du glaucome, comme pour tous les collyres bêta-bloquants (cf Précautions d’emploi).
    13. EFFETS SYSTEMIQUES (EXCEPTIONNEL)
      Il convient de garder à l’esprit les effets indésirables des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien qu’ils ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire.
      Ð Au plan clinique :
      – Les plus fréquemment rapportés : asthénie, refroidissement des extrêmités, bradycardie sévère le cas échéant, insomnie, cauchemars, voire dépression, troubles digestifs (gastralgies, nausées, vomissements, diarrhée).
      – Beaucoup plus rarement : ralentissement de la conduction auriculoventriculaire ou intensification d’un bloc auriculoventriculaire existant, insuffisance cardiaque, chute tensionnelle, bronchospasme, hypoglycémie, syndrome de Raynaud, aggravation d’une claudication intermittente existante, manifestations cutanées incluant urticaire, angio-oedème (oedème de Quincke), éruptions cutanées, éruptions psoriasiformes (cf Précautions d’emploi).
      Ð Au plan biologique :
      On a pu observer, dans de rares cas, l’apparition d’anticorps antinucléaires ne s’accompagnant qu’exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt du traitement.

    1. TRAITEMENT PAR LES BETA-BLOQUANTS
      L’association de deux collyres bêtabloquants est déconseillée.
    2. GLAUCOME A ANGLE FERME
      Dans le cas où le timolol en collyre est administré pour diminuer la pression intra-oculaire chez les patients ayant un glaucome par fermeture de l’angle, un myotique doit être associé.

      En effet chez ces patients, l’objectif immédiat est la réouverture de l’angle, ce qui nécessite l’emploi d’un myotique afin d’obtenir une constriction pupillaire, le maléate de timolol n’ayant pas ou peu d’effet sur la pupille.
    3. TRAITEMENT CHIRURGICAL DU GLAUCOME
      Des décollements de la choroïde, contemporains d’hypotonie oculaire, ont été rapportés après traitement chirurgical du glaucome, lors de l’administration d’antiglaucomateux diminuant la sécrétion de l’humeur aqueuse (timolol, acétazolamide).
    4. PORT DE LENTILLES DE CONTACT
      Timoptol LP n’a pas été étudié chez les patients porteurs de lentilles de contact.
      Au cours du traitement par Timoptol LP, le port des lentilles de contact est déconseillé en raison :
      – du risque d’intolérance aux lentilles de contact par diminution de la sécrétion lacrymale, liée d’une manière générale aux bêtabloquants,
      – du risque de dépôt du conservateur de Timoptol LP, le chlorure de benzalkonium, sur les lentilles de contact souples.
    5. TRAITEMENT AU LONG COURS
      Une diminution de la sensibilité au timolol pourrait apparaître après un traitement prolongé ; il convient, dans les traitements au long cours, de vérifier chaque année l’absence d’échappement thérapeutique.
    6. ENFANT
      Ce collyre n’a pas fait l’objet d’études cliniques chez le prématuré, le nouveau-né et l’enfant. L’utilisation de ce collyre n’est donc pas recommandée chez ces patients.
    7. PRECAUTION GENERALE
      Il convient de garder à l’esprit les mises en garde et précautions d’emploi des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien qu’elles ne soient observées que de façon exceptionnelle après instillation oculaire.
    8. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors de contrôles antidopage.
    9. ARRET DU TRAITEMENT
      – Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite ;

      – La posologie doit être diminuée progressivement, c’est-à-dire sur une à deux semaines.
    10. BRADYCARDIE
      Si la fréquence s’abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
    11. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
      Etant donné l’effet dromotrope négatif des bêtabloquants, le timolol ne doit être administré qu’avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
    12. PHEOCHROMOCYTOME
      L’utilisation des bêtabloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
    13. SUJET AGE
      Chez ces patients à risque et quand le médicament est administré par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.
    14. INSUFFISANCE RENALE
      Chez ces patients à risque et quand le médicament est administré par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.
    15. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Chez ces patients à risque et quand le médicament est administré par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.
    16. DIABETE
      Prévenir les malades et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
    17. PSORIASIS
      Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêtabloquant, l’indication mérite d’être pesée.
    18. REACTION ALLERGIQUE
      Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêtabloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles.
    19. ANESTHESIE GENERALE
      Les bêtabloquants vont entraîner une atténuation des phénomènes réflexes sympathiques. La poursuite du traitement par bêtabloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives per-opératoires. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêtabloquant.
      Ð Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de quarante-huit heures peut être considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
      Ð Dans certains cas le traitement bêtabloquant ne peut être interrompu :
      – chez les malades atteints d’insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêtabloquants;
      – en cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
      Ð La majoration du risque anaphylactique liée à la prise de bêtabloquants devra être prise en considération.
    20. THYROTOXICOSE
      Les bêtabloquants sont capables d’en masquer certains signes, en particulier cardiovasculaires
    21. GROSSESSE
      Le passage systémique des bêtabloquants administrés par voie oculaire est monidre que par voie orale mais néanmoins réel.

      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces. En clinique, aucun effet téatogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées avec quelques bêta bloquants n’ont pas fait état de malformations à la naissance.
      Chez le nouveau né de mère traitée, l’ation bêtabloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie; mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.
      Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessiatant une hospitalisation en soins intensifs tout en évitant les solutés de remplissage (risque d’OAP)
      En conséquence, ce médicament, dans les conditions normales d’utilsation, peut être prescrit pendant la grossesse si besoin. En cas de traitement jusqu’à l’accouchement, une surveillance attentive du nné (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.
      Il

    22. ALLAITEMENT
      Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait. Le risque de survenue d’hypoglycémie et de bradycardie n’a pas été évalué : en conséquence et par précaution, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
    23. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’instillation de Timoptol LP peut être suivie d’une vision trouble pendant 30 secondes à 5 minutes, diminuant l’aptitude à réaliser des tâches dangereuses telles que la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines.

    1. ASTHME
      Il convient de garder à l’esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillations oculaires.
    2. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
      Il convient de garder à l’esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillations oculaires.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE NON CONTROLEE
      Il convient de garder à l’esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillations oculaires.
    4. CHOC CARDIOGENIQUE
      Il convient de garder à l’esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillations oculaires.
    5. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
      Il convient de garder à l’esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillations oculaires.
    6. ANGOR DE PRINZMETAL
      Il convient de garder à l’esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillations oculaires.
    7. MALADIE DU SINUS
      Ð Y compris bloc sino-auriculaire.
      Ð Il convient de garder à l’esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillations oculaires.
    8. BRADYCARDIE
      <45-50 contractions par minute.
      Il convient de garder à l’esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillations oculaires.
    9. PHENOMENE DE RAYNAUD
      Il convient de garder à l’esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillations oculaires.
    10. TROUBLES CIRCULATOIRES PERIPHERIQUES
      Il convient de garder à l’esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillations oculaires.
    11. PHEOCHROMOCYTOME
      Ð Non traité.
      Ð Il convient de garder à l’esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillations oculaires.
    12. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Il convient de garder à l’esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillations oculaires.
    13. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Il convient de garder à l’esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillations oculaires.
    14. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Il convient de garder à l’esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillations oculaires.
      – Associations contre-indiquées :
      . Floctafénine : en cas de choc ou d’hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants.
      . Sultopride : troubles de l’automatisme (bradycardie excessive) par addition des effets bradycardisants.
      – Association déconseillée :
      . Amiodarone : troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).

    Traitement

    Bien que les quantités de bêta-bloquants passant dans la circulation systémique soient faibles après instillation oculaire, le risque de surdosage doit être gardé à l’esprit et la conduite à tenir calquée sur celle habituellement adoptée pour les
    bêta-bloquants par voie générale.

    Voies d’administration

    – 1 – OCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    — Posologie :
    Il est recommandé de débuter le traitement par l’instillation dans l’oeil (les yeux) malade(s) d’une goutte de Timoptol LP 0,25 % une fois par jour.
    En cas d’efficacité insuffisante, passer à une goutte de Timoptol LP 0,50 % une fois par
    jour.
    L’ophtalmologiste pourra, s’il le juge nécessaire, associer Timoptol LP à un ou plusieurs autres traitements antiglaucomateux (par voie locale et/ou générale).
    Cependant, l’association de deux collyres bêtabloquants est déconseillée.
    Les autres
    collyres doivent être administrés au moins 15 minutes avant Timoptol LP.
    Toutefois, la normalisation de la tension oculaire par Timoptol LP requiert parfois quelques semaines ; aussi l’évaluation du traitement doit-elle inclure une mesure de la tension
    intraoculaire après une période de traitement d’environ 4 semaines.

    — :Substitution d’un traitement antérieur :
    Quand Timoptol LP doit prendre le relais d’un autre collyre antiglaucomateux :
    – Arrêter le collyre antiglaucomateux à la fin d’une
    journée complète de traitement.
    – Le lendemain :
    > Si le traitement antérieur était un collyre à base de maléate de timolol, le remplacer par Timoptol LP à la même concentration (si elle est disponible) à raison d’une goutte par jour dans l’oeil
    malade.
    > Si le traitement était un collyre à base d’un autre bêtabloquant ou antiglaucomateux, le remplacer par Timoptol LP 0,25 % à raison d’une goutte par jour.
    – En cas d’efficacité insuffisante, passer à Timoptol LP 0,50 % à raison d’une goutte par
    jour.
    Quand Timoptol LP doit être substitué à plusieurs antiglaucomateux associés, les suppressions ne doivent concerner qu’un seul médicament à la fois.
    En cas de substitution de collyres myotiques par Timoptol LP 0,25 %, un examen de la réfraction
    peut s’avérer nécessaire quand les effets des myotiques ont disparu.
    La prescription médicale sera accompagnée du contrôle de la pression intraoculaire, surtout lors de l’instauration du traitement.

    — Mode d’emploi :
    Retourner et agiter le flacon une
    fois avant chaque instillation. Il n’est pas nécessaire d’agiter le flacon plus d’une fois.


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