DYNABAC 250 mg comprimés enrobés gastrorésistants

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DYNABAC 250 mg comprimés enrobés gastrorésistants

Introduction dans BIAM : 4/9/1995
Dernière mise à jour : 20/12/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES ENROBES GASTRORESISTANTS

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PHARMAFARM

    Produit(s) : DYNABAC

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 11/10/1993
    2. publication JO de l’AMM 16/2/1994
    3. mise sur le marché 7/8/1995

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 336321-7

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. inscription SS 7/5/1995
    2. agrément collectivités 16/6/1995


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 62.42 F

    Prix public TTC : 80.70 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 336325-2

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    16
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 28/8/1998
    2. inscription SS 28/8/1998
    3. mise sur le marché 19/11/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 99.87 F

    Prix public TTC : 122.70 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 3

    Numéro AMM : 558340-8

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    50
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 16/6/1995


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01F-A13.
      La dirithromycine est un antibiotique semi-synthétique dérivé de l’érythromycine A, de la famille des macrolides.
      Après administration orale, la dirithromycine est absorbée en milieu intestinale et rapidement hydrolysée en érythromycylamine, support de l’activité antibactérienne du produit. Le mécanisme d’action de la dirithromycine repose sur l’inhibition de la synthèse protéique, en se liant aux sous-unités 50 S ribosomales des bactéries sensibles.
      Le spectre antibactérien est le suivant :
      1 / Espèces habituellement sensibles (CMI inférieure ou égale à 0.125 microgramme par litre) :
      – Streptocoques, Staphylocoques méticilline-sensibles, R. equi,
      – B. catarrhalis, B. pertussis, H. pylori, C. jejuni,
      – C. diphteriae, Moraxella,
      – M. pneumoniae, Coxiella, Chlamydiae,
      – T. pallidum, B. burgdorferi, Leptospires,
      – P. acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus.
      2 / Espèces modérément sensibles ou de sensibilité intermédiaire (CMI comprise entre 0.1 et 4 milligrammes par litre) :
      – L pneumophilla, N. gonorrhoeae, Vibrio, U. urealyticum.
      3 / Espèces résistantes (CMI supérieure à 4 milligrammes par litre) :
      – Staphylocoques méticilline-résistants, Entérobactéries, Pseudomonas, Acinetobacter,
      – M. hominis, Nocardia,
      – Fusobacterium, B. fragilis,
      – H. influenzae et para-influenzae.
      4 / Espèces inconstamment sensibles :
      – S. pneumoniae, Entérocoques, C. coli, Peptosptreptococcus, C. perfringens.
      Lorsque pour une espèce donnée, la notion d’une sensibilité constante des souches n’a pas été établie, seule une étude in vitro de la souche en cause permet de confirmer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire.
      En France en 1995, 30 à 40% des pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la dirithromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
      – angines, en alternative au traitement de référence, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé. La pénicilline, prescrite pendant 10 jours, reste le traitement de référence des angines aiguës streptococciques;
      – surinfections des bronchites aiguës;
      – exacerbations des bronchites chroniques;
      – pneumopathies communautaires chez des sujets :
      * sans facteurs de risques,
      * sans signes de gravité clinique,
      * en l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologie pneumococcique; en cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.
    2. ANGINE
    3. BRONCHITE CHRONIQUE
    4. PNEUMONIE BACTERIENNE

    1. TROUBLE DIGESTIF
      Les plus fréquentes.
    2. DOULEUR ABDOMINALE
    3. DIARRHEE
    4. NAUSEE
    5. VOMISSEMENT
    6. DYSPEPSIE
    7. METEORISME
    8. ANOREXIE
    9. ASTHENIE
    10. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
    11. RASH
    12. URTICAIRE
    13. PRURIT
    14. CEPHALEE
    15. VERTIGE
    16. INSOMNIE
    17. SOMNOLENCE
    18. VASODILATATION PERIPHERIQUE
      Cutanée
    19. VAGINITE
    20. CANDIDOSE VULVOVAGINALE
    21. THROMBOPENIE
      Transitoire.
    22. LEUCOPENIE
      Transitoire.
    23. EOSINOPHILIE
      Transitoire.
    24. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Transitoire.
    25. CPK(AUGMENTATION)
      Transitoire.
    26. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Transitoire.
    27. UREE SANGUINE(AUGMENTATION)
      Transitoire.
    28. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
      Transitoire.

    1. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE
      Au cours de l’emploi d’antibiotiques à large spectre, des cas de colites pseudomembraneuse ont été rapportés. C’est pourquoi il convient d’évoquer la possibilité de ce diagnostic chez les patients qui développent une diarrhée importante pendant ou après l’emploi de l’antibiotique.
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      En l’absence de données, il n’est pas recommandé d’utiliser la dirithromycine, principalement éliminé par le foie, en cas d’insuffisance hépatique sévère.
    3. CHOLESTASE
      En l’absence de données, il n’est pas recommandé d’utiliser la dirithromycine, principalement éliminé par le foie, en cas de cholestase sévère.
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Chez les insuffisants rénaux sévères, le ralentissement de la clairance d’élimination doit inciter à la prudence. La posologie doit être réduite de moitié. Les concentrations plasmatiques moyennes et l’aire sous la courbe tendent à augmenter lorsque que la clairance à la créatinine diminue. Si la clairance à la créatinine est inférieure à 5 ml/min, l’aire sous la courbe augmente d’un facteur trois par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale.
    5. SUJET AGE
      Chez les sujets de plus de 80 ans, le ralentissement de la clairance d’élimination doit inciter à la prudence. La posologie doit être réduite de moitié. Les aires sous la courbe augmentent d’un facteur 2.4 par rapport aux sujets jeunes.
    6. GROSSESSE
      Les études de reproduction et de tératogénèse chez l’animal n’ont pas mis en évidence aucun trouble de la fertilité, ni aucune lésion foetale. L’innocuité de la dirithromycine chez la femme enceinte n’ayant pas été établie, la prescription ne sera effectuée que si les bénéfices attendus apparaissent supérieurs aux risques encourus.
    7. ALLAITEMENT
      Absence de données sur le passage dans le lait maternel.

      L’innocuité de la dirithromycine chez la femme allaitante n’ayant pas été établie, la prescription ne sera effectuée que si les bénéfices attendus apparaissent supérieurs aux risques encourus.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX MACROLIDES
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Avec les vasoconstricteurs de l’ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine) :
      Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrêmités (diminution de l’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).
      – Cisapride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride par le macrolide).
      – Avec la bromocriptine : contre-indication relative.
      Augmentation des taux plasmatiques de bromocriptine avec accroissement possible de l’activité antiparkinsonienne ou apparition de signes de surdosage.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    4. DIARRHEE

    Traitement

    Symptomatologie : nausées, vomissements, douleurs épigastriques, diarrhées.
    Un traitement symptomatique adapté peut être nécessaire. La dirithromycine étant éliminée par le foie, une diurèse forcée, une dialyse péritonéale ou une hémodialyse ont peu
    d’effets.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Chez l’adulte, la posologie est de cinq cents milligrammes (deux comprimés), en une seule prise quotidienne.
    .
    Posologie particulière :
    – Chez l’insuffisant rénal sévère (clairance de la créatinine inférieure à cinq ml/min) et chez
    le sujet âgé de plus de 80 ans, la posologie doit être réduite de moitié.
    .
    Mode d’emploi :
    – La dirithromycine est administrée par voie orale, indépendamment des repas.


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