BRONCORINOL ETATS GRIPPAUX pdre pr sol buv (arrêt de commercialisation)
BRONCORINOL ETATS GRIPPAUX pdre pr sol buv (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 2/10/1995
Dernière mise à jour : 12/2/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Examens Perturbés
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : POUDRE POUR SOLUTION BUVABLE
unidose
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : ROCHE NICHOLAS S.A.Produit(s) : BRONCORINOL
Evénements :
- octroi d’AMM 14/11/1994
- publication JO de l’AMM 24/3/1995
- mise sur le marché 18/9/1995
- arrêt de commercialisation 22/1/2001
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 341943-2
8
sachet(s)
3.85
g
papier/alu/PEEvénements :
- mise sur le marché 26/1/1998
- arrêt de commercialisation 22/1/2001
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Matériel de dosage : unidose
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
EVITER L’HUMIDITEComposition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Par poids : 3.85
g- PARACETAMOL 500 mg
- PSEUDOEPHEDRINE CHLORHYDRATE 40 mg
- CHLORPHENAMINE MALEATE 4 mg
- MANNITOL excipient
- POLYVIDONE excipient
- SACCHAROSE excipient
- CITRIQUE ACIDE excipient
- ASPARTAM excipient
- ACESULFAME DE POTASSIUM excipient
- AROME RHUM aromatisant
- COLORANT BRUN FONCE colorant (excipient)
- DECONGESTIONNANT NASAL V. GENER. (SYMPATHOMIMETIQUE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : R01B-A52.
Association de trois principes actifs :
– un antihistaminique H1 (sédatif – anti-cholinergique), la chlorphéniramine,
– un sympathominétique alpha stimulant (vasoconstricteur), la pseudoéphédrine,
– un antalgique, antipyrétique, le paracétamol.
- ***
Traitement de la congestion et de l’hypersécrétion nasale au cours des rhinites avec maux de tête et/ou fièvre.
NB : devant les signes cliniques généraux d’infection bactérienne, une antibiothérapie par voie générale doit être envisagée. - RHINITE
- CONGESTION NASALE
- RHINORRHEE
- REACTION ALLERGIQUE (RARE)
Se manifestant par de simples éruptions cutanées avec érythème ou urticaire. Toute réaction allergique nécessite l’arrêt du traitement. - ERYTHEME (RARE)
Nécessitant l’arrêt du traitement. - URTICAIRE (RARE)
Nécessitant l’arrêt du traitement. - THROMBOPENIE (RARE)
Quelques rares cas de thrombopénies ont été cités dans la littérature internationale. - SOMNOLENCE
Lié à la chlorphéniramine. - EFFET ATROPINIQUE
Liés au chlorphéniramine : sécheresse de la bouche, troubles de l’accommodation, rétention urinaire, confusion mentale ou excitation chez le sujet âgé. - PALPITATION
Lié à la pseudoéphédrine. - ANXIETE
Lié à la pseudoéphédrine. - DIFFICULTE D’ENDORMISSEMENT
Lié à la pseudoéphédrine. - CEPHALEE
Lié à la pseudoéphédrine. - HYPERSUDATION
Lié à la pseudoéphédrine. - TROUBLE DIGESTIF
Lié à la pseudoéphédrine : en particulier intolérances digestives, nausées, vomissements, constipation.
- SPORTIFS
L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. - SURINFECTION
En cas de signes de surinfection , une réévaluation du traitement doit être faite. - INSUFFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE
Dans ce cas, utilisé avec prudence. - INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
Dans ce cas, utilisé avec prudence. Nécessité de surveillance de la fonction rénale. - HYPERTENSION ARTERIELLE
Dans ce cas, utilisé avec prudence. - ANGOR
Dans ce cas, utilisé avec prudence. - HYPERTHYROIDIE
Dans ce cas, utilisé avec prudence. - DIABETE
Dans ce cas, utilisé avec prudence. - TROUBLES PSYCHIQUES
Dans ce cas, utilisé avec prudence. - BOISSONS ALCOOLISEES
Du fait de la présence de chlorphéniramine, la consommation de boissons alcoolisées pendant le traitement est déconseillée. - PERSISTANCE DES SYMPTOMES
Au delà de 5 jours et / ou en cas de fièvre associée, la conduite à tenir doit être réévaluée par un médecin. - GROSSESSE
En l’absence d’étude chez l’animal et de données cliniques humaines, le risque n’est pas connu, par mesure de prudence, ne pas prescrire chez la femme enceinte. - ALLAITEMENT
En l’absence d’études chez l’animal et de données cliniques humaines, le risque n’est pas connu, par mesure de prudence, ne pas prescrire chez la femme qui allaite. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
L’attention des patients sera attirée sur les risques de somnolence lié à l’emploi de ce médicament notamment chez les travailleurs de nuit (conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines).
- ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- ASSOCIATION AUX IMAO
Risque de poussée hypertensive. - GLAUCOME A ANGLE FERME
- TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
Risque de rétention urinaire.
- INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique, et le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-péroxydase.
Signes de l’intoxication :
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- ANOREXIE
- PALEUR
- DOULEUR ABDOMINALE
- HEPATITE CYTOLYTIQUE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- ACIDOSE METABOLIQUE
- ENCEPHALOPATHIE
- COMA
- MORTALITE AUGMENTEE
Traitement
Lié au paracétamol :
Symptômes de surdosage :
– nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissant généralement dans les 24 premières heures. Un surdosage à partir de 10 g de paracétamol (150 mg/kg de poids corporel chez l’enfant)
peut provoquer une cytolyse hépatique susceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible, se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et mort.
– Simultanément,
on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l’ingestion.
Lié à la chlorphéniramine :
Dépression et coma
peuvent précéder la phase d’excitation et de convulsions. Fièvre et rougeurs des téguments sont plus rares.
– Conduite d’urgence :
– 1) Transfert immédiat en milieu hospitalier,
– 2) Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.
– 3) Avant
de commencer le traitement, prélever un tube de sang pour faire un dosage plasmatique du paracétamol.
– 4) Le traitement du surdosage comprend l’administration aussi précoce que possible de l’antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou par voie orale, si
possible avant la dixième heure.
– 5) Il comprend également l’administration de charbon activé et l’acidification des urines en donnant du chlorure d’ammonium (pour augmenter l’élimination de la pseudoéphédrine).
– 6) Eventuellement, respiration
assistée ou artificielle ; anticonvulsivants.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– Réservé aux adultes : un sachet par jour.
.
Mode d’emploi :
– A prendre le soir au coucher.
– Dissoudre le contenu du sachet dans un verre d’eau chaude puis avaler.