FLUDARA 50 mg lyophilisat pour usage parentéral (Hôp)

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FLUDARA 50 mg lyophilisat pour usage parentéral (Hôp)

Introduction dans BIAM : 10/11/1995
Dernière mise à jour : 9/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SCHERING

    Produit(s) : FLUDARA

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 5/12/1994
    2. publication JO de l’AMM 24/3/1995
    3. mise sur le marché 15/9/1995

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 558544-2

    5
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 26/3/1995


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 8
    heure(s)

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 5000 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE ANTIMETABOLITE (ANTIPURIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L01B-B05.
      Fludara contient du phosphate de fludarabine, nucléotide fluoré analogue de l’agent antiviral vidarabine, 9- b-D-arabinofuranosyl adénine (ara-A) qui est relativement résistant à la désamination par l’adénosine désaminase.
      Le phosphate de fludarabine est rapidement déphosphorylé en 2F-ara-A qui est incorporé dans la cellule puis subit une phosphorylation intracellulaire par la déoxycytidine kinase en triphosphate actif, le 2F-ara-ATP. Il a été montré que ce métabolite agit en inhibant la ribonucléotide réductase, l’ADN polymérase, l’ADN primase et l’ADN ligase, inhibant ainsi la synthèse de l’ADN.
      De plus, en raison d’une inhibition partielle de l’ARN polymérase II, il se produit une importante inhibition de la synthèse des protéines.
      Bien que certains aspects du mécanisme d’action de la 2F-ara-ATP soient encore obscurs, il est établi que ses effets sur l’ADN, l’ARN et la synthèse des protéines contribuent tous à l’inhibition de la croissance de la cellule, l’inhibition de la synthèse de l’ADN étant le facteur principal.
      De plus, des études in vitro ont montré que l’exposition de lymphocytes LLC au 2F-ara-A déclenche une fragmentation importante du DNA et une mort cellulaire caractéristique de l’apoptose.
      Une étude clinique randomisée Fludara versus cyclophosphamide, adriamycine et prednisolone (CAP) chez 208 patients atteints de LLC stade B ou C selon Binet a montré les résultats suivants dans un sous groupe de 103 patients antérieurement traités : le taux de réponse globale et le taux de réponse complète étaient plus élevés avec Fludara comparativement au CAP (45 % vs 26 % et 13 % vs 6 % respectivement); la durée de la réponse et la survie totale étaient similaires avec Fludara et CAP. Au cours de la période de traitement de 6 mois, le nombre de décès a été de 9 avec Fludara et de 4 avec CAP.
      Les analyses post-hoc utilisant uniquement les données jusqu’à 6 mois après le début du traitement ont montré une différence entre les courbes de survie de Fludara et du CAP en faveur du CAP dans le groupe des patients pré-traités stade c de Binet.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Pharmacocinétique plasmatique et urinaire de la fludarabine (2F-ara-A) : La pharmacocinétique de la fludarabine a été étudiée après administration intraveineuse en bolus, en perfusion de courte durée ou en perfusion continue, de phosphate de fludarabine (Fludara, 2F-ara-AMP).
      Le 2F-ara-AMP est une prodrogue hydrosoluble, qui est rapidement et complètement déphosphorylée chez l’homme en nucléoside fludarabine 2F-ara-A. Après perfusion d’une dose unique pendant 30 min de 25 mg/m 2 de 2F-ara-AMP aux patients cancéreux, le 2F-ara-A atteint une concentration plasmatique maximale moyenne de 3,5 à 3,7 nmol/ml à la fin de la perfusion.
      Après une cinquième dose, les taux de 2F-ara-A montrent une accumulation modérée avec des valeurs de 4,4 à 4,8 micromol/ml à la fin de la perfusion. Pendant un traitement de 5 jours, les taux plasmatiques de 2F-ara-A augmentent d’un facteur 2 environ. Une accumulation de 2F-ara-A au cours de plusieurs cycles de traitement peut être exclue. Après ce pic maximal, les taux décroissent en 3 phases, avec une demi-vie initiale d’à peu près 5 min, une demi-vie intermédiaire de 1 à 2 heures et une demi-vie terminale d’environ 20 heures.
      Une comparaison inter-études de la pharmacocinétique du 2F-ara-A montre une clairance plasmatique totale moyenne (CL) de 79 ml/min/m 2 +/- 40 (2,2 ml/min/kg +/-1,2) et un volume moyen de distribution (Vss) de 83 l/m 2 +/- 55 (2,4 l/kg +/-1,6). Une grande variabilité intra-individuelle a été montrée.
      Les taux plasmatiques de 2F-ara-A et les aires sous la courbe augmentent de façon linéaire avec la dose alors que les demi-vies, la clairance plasmatique et les volumes de distribution sont indépendants de la dose, indiquant une pharmacocinétique dose-linéaire.
      La survenue d’une neutropénie et de modifications de l’hématocrite témoigne d’une toxicité dose-dépendante du phosphate de fludarabine sur l’hématopoïèse.
      L’élimination de la 2F-ara-A se fait principalement par voie rénale. 40 à 60 % de la dose IV administrée ont été excrétés dans les urines. Des études ‘ ‘ masse balance ”chez l’animal avec du 3H-2F-ara AMP ont montré une complète restitution des substances radiomarquées dans les urines. Un autre métabolite, la 2F-ara-hypoxanthine, qui représente le métabolite principal chez le chien, n’a pas été retrouvé chez l’homme.
      Chez certains sujets dont la fonction rénale était altérée, il a été montré une réduction de la clairance corporelle totale, indiquant la nécessité d’une réduction des doses. Les études in vitro n’ont pas mis en évidence une forte liaison aux protéines plasmatiques humaines du 2F-ara-A.
      Pharmacocinétique cellulaire du triphosphate de fludarabine : Le 2F-ara-A est transporté activement dans les cellules leucémiques, où il est rephosphorylé en monophosphate puis en di et triphosphate. Le triphosphate 2F-ara-ATP est le principal métabolite intracellulaire de la fludarabine et le seul métabolite connu pour avoir une activité cytotoxique. Les taux maximum de 2F-ara-ATP dans les lymphocytes leucémiques des patients atteints de LLC ont été observés à une médiane de 4 heures et ont montré une variabilité considérable avec un pic de concentration médian de 20 micromol approximativement. Les taux de 2F-ara-ATP dans les cellules leucémiques étaient toujours considérablement plus élevés que les taux maximum de 2F-ara-A dans le plasma, indiquant une accumulation au niveau des sites cibles. L’incubation in vitro de lymphocytes leucémiques montre une relation linéaire entre l’exposition au 2F-ara-A (résultant de la concentration en 2F-ara-A et de la durée de l’incubation) et l’enrichissement intracellulaire en 2F-ara-ATP. L’élimination du 2F-ara-ATP des cellules cibles se fait selon une demi-vie médiane de 15 à 23 heures.
      Il n’a pas été montré de corrélation claire entre la pharmacocinétique du 2F-ara-A et l’efficacité du traitement chez les patients.
      * Données de sécurité précliniques :
      Dans les études de toxicité aiguë, l’administration intraveineuse en dose unique de phosphate de fludarabine a produit des symptômes d’intoxication sévère ou des décès à des doses de l’ordre de cent fois la dose thérapeutique. Comme attendu pour un composé cytotoxique, la moelle osseuse, les organes lymphoïdes, la muqueuse gastro-intestinale, les reins et les gonades mâles ont été affectés. Chez les patients, des effets indésirables sévères ont été observés à des doses proches des doses thérapeutiques recommandées (3 à 4 fois) et incluaient une sévère neurotoxicité avec dans certains cas une évolution fatale.
      Des études de toxicité systémique après administration réitérée du phosphate de fludarabine ont montré également les effets attendus sur les tissus de prolifération rapide au-dessus d’une dose seuil. La sévérité des manifestations morphologiques augmente en fonction des doses et de la durée d’exposition, ces modifications ont généralement été considérées comme réversibles.
      En principe, l’expérience disponible à partir de l’utilisation en thérapeutique de Fludara montre un profil toxicologique comparable chez l’animal et chez l’homme, bien que des effets indésirables supplémentaires tels que la neurotoxicité aient été observés chez les patients.
      Les résultats des études animales d’embryotoxicité ont montré un potentiel tératogène du phosphate de fludarabine.
      En raison de la marge thérapeutique étroite entre les doses tératogènes chez l’animal et la dose thérapeutique chez l’homme, ainsi que par analogie avec les autres antimétabolites considérés comme interférant avec les processus de différenciation, l’utilisation de Fludara en thérapeutique comporte un risque significatif d’effets tératogènes chez l’homme.
      Il a été montré que le phosphate de fludarabine induisait des aberrations chromosomiques au cours d’un essai cytogénétique in vitro, et produisait des altérations de l’ADN au cours d’un test d’échanges de chromatides soeurs. Le phosphate de fludarabine augmente le taux de micronuclei dans le test du micronucleus réalisé in vivo chez la souris. Cependant, le test de mutation génique était négatif.
      En raison de ces résultats, de l’activité connue du composé au niveau de l’ADN et par analogie avec les autres antimétabolites, un potentiel mutagène du phosphate de fludarabine est probable.
      L’activité connue du phosphate de fludarabine au niveau de l’ADN et les résultats des tests de mutagenèse permettent de suspecter un potentiel tumorigène.
      Pour élucider cette question, aucune étude animale supplémentaire n’a été menée, car l’augmentation du risque d’apparition de tumeurs secondaires liées à l’usage de Fludara ne pourra être vérifiée que par les données épidémiologiques.
      Les résultats de l’expérimentation animale ne laissent présager aucune irritation locale au site d’injection après administration intraveineuse.
      Même après une injection accidentelle (hors de la veine), aucune irritation locale n’a été observée après administration paraveineuse, intra-artérielle et intramusculaire d’une solution aqueuse contenant 7,5 mg de phosphate de fludarabine par ml.

    1. ***
      Leucémie lymphoïde chronique à cellules B : Fludara est un traitement de seconde intention chez les malades en rechute ou résistants après au moins un protocole standard comportant un agent alkylant et ayant une réserve médullaire suffisante.
    2. LEUCEMIE LYMPHOIDE CHRONIQUE

    1. IMMUNODEPRESSION (FREQUENT)
    2. NEUTROPENIE (FREQUENT)
    3. THROMBOPENIE (FREQUENT)
    4. ANEMIE (FREQUENT)
    5. FIEVRE (FREQUENT)
    6. FRISSON (FREQUENT)
    7. INFECTION (FREQUENT)
    8. MALAISE (FREQUENT)
    9. ASTHENIE (FREQUENT)
    10. ANOREXIE (FREQUENT)
    11. VOMISSEMENT
    12. NAUSEE (FREQUENT)
    13. INFECTION OPPORTUNISTE
      Des infections opportunistes sévères sont survenues chez des patients atteints de LLC et traités par Fludara. Des décès ont rapportés à des effets indésirables graves.
    14. SYNDROME DE LYSE TUMORALE
      Un syndrome de lyse tumorale a été rapporté chez des patients ateints de LLC pouvant comporter : hyperuricémie, hyperphosphatémie, hypocalcémie, acidose métabolique, hyperkaliémie, hématurie, excrétion de cristaux d’urate, insuffisance rénale. La survenue de ce syndrome peut être marquée par une douleur lombaire et une hématurie.
    15. TROUBLE METABOLIQUE
      Des modifications des enzymes pancréatiques et hépatiques sont possibles.
    16. TROUBLE NEUROLOGIQUE (RARE)
      Asthénie, agitation, confusion, sont survenus chez des patients atteints de LLC. Neuropathies périphériques et comas ont été observés.
    17. TROUBLE DE LA VISION (RARE)
      Des troubles visuels ont été rapportés assez rarement chez les patients traités par Fludara. Dans de très rares cas, des névrites optiques, des neuropathies optiques et une cécité sont survenues.
    18. TROUBLE RESPIRATOIRE
      Des pneumonies sont survenues, asociées au traitement par Fludara.
      Des réactions d’hypersensibilité pulmonaire ont été observées avec Fludara, caractérisées par : dyspnée, toux, infiltrat pulmonaire interstitiel et/ou fibrose.
    19. TROUBLE DIGESTIF
      Des pertubations gastro-intestinales telles que nausées, vomissements, anorexie, diarrhée, stomatites, hémorragies gastro-intestinales ont été rapportées.
    20. TROUBLE CARDIOVASCULAIRE (RARE)
      Rares cas de défaillance cardiaque et très rares cas d’arhythmie.
    21. CYSTITE HEMORRAGIQUE (RARE)
    22. RASH
    23. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    24. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    25. TROUBLE HEMATOLOGIQUE
      Chez la plupart des patients atteints de LLC et traités par Fludara des anomalies hématologiques ont été rapportées, telles que neutropénie, thrombocytopénie, anémie. La myélosuppression peut être sévère et cumulative.
      Une anémie cliniquement significative a rarement été rapportée.
    26. APLASIE MEDULLAIRE
      La myélosuppression peut être sévère et cumulative.
    27. ANEMIE HEMOLYTIQUE (RARE)
      Un anémie hémolytique cliniquement significative a rarement été rapportée.
      Indépendamment de tout antécédent d’anémie hémolytique autoimmune et des résultats des tests de Coombs, des phénomènes autoimmuns (par exemple anémie hémolytique autoimmune, thrombocytopénie autoimmune, purpura thrombocytopénique, pemphigus, syndrôme d’Evans) parfois fatals ou mettant en jeu le pronostic vital ont été rarement rapportés pendant ou après le traitement avec Fludara. La majorité des patients a développé à nouveau un processus hémolytique lors de la réadministration de Fludara. Les patients traités par Fludara doivent être étroitement surveillés quant à la survenue d’une hémolyse.
      Les patients traités par Fludara doivent faire l’objet d’une attention particulière quant à la survenue d’une anémie hémolytique auto-immune (chute de l’hémoglobine associé à une hémolyse et à un test de Coombs positif). L’interruption du traitement par Fludara est recommandée dans le cas d’une hémolyse. La transfusion sanguine et les corticoïdes constituent le traitement le plus usuel de l’anémie hémolytique auto-immune.

    1. SURVEILLANCE NEUROLOGIQUE
      Au cours des études de recherche de dose, chez des patients souffrant de leucémies aiguës, des effets indésirables sévères ont été constatés, à des doses élevées, tels que cécité, coma et décès.

      Cette toxicité sur le système nerveux central est apparue chez 36% des patients traités avec des doses approximativement 4 fois plus élevées (96 milligrammes par m2 et par jour pendant 5 à 7 jours) que la dose recommandée dans les leucémies lymphoïdes chroniques. Cette toxicité neurologique a rarement été rapportée (inférieure à 0.2%) chez des patients traités aux doses recommandées, pour la leucémie lymphoïde chronique.

      Les patients devront faire l’objet d’une étroite surveillance à la recherche d’éventuels effets indésirables neurologiques.

      Les effets sur les système nerveux central d’une administration chronique de Fludara ne sont pas connus. Il faut noter cependant que des patients ont reçu la dose recommandée pendant une durée allant jusqu’à 15 cycles de traitement.
    2. MAUVAIS ETAT GENERAL
      Fludara doit être administré avec précaution et après avoir pris en compte le rapport bénéfice/risque. Ceci s’applique particulièrement aux patients ayant un déficit sévère de l’hématopoièse (thrombocytopénie, anémie et/ou granulocytopénie), une immunodéficience ou des antécédents d’infection opportuniste.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Aucune donnée n’est disponible concernant l’usage de Fludara chez les patients insuffisants hépatiques. Chez cette population de patients, Fludara doit être utilisé avec précaution et administré si le bénéfice prévu dépasse les risques potentiels.
    4. SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE REGULIERE
      Des myélosuppressions sévères ont été rapportées avec notamment anémies, thrombocytopénies, neutropénies. Au cours d’une étude de phase I effectuée chez des patients atteint de tumeurs solides le délai moyen pour atteindre le nadir était de 13 jours (de 3 à 25 jours) pour les polynucléaires neutrophiles et de 16 jours (de 2 à 32 jours) pour les plaquettes. La plupart des patients avaient préalablement présenté des pertubations hématologiques soit en raison de leur maladie, soit en raison d’une chimiothérapie myélosuppressive antérieure. Un effet cumulatif sur la myélosuppression peut se manifester. Bien que la myélosuppression induite par la chimiothérapie soit souvent réversible, l’administration de phosphate de fludarabine nécessite une surveillance hématologique soigneuse.

      Fludara est un puissant agent antinéoplasique qui peut induire des effets indésirables sévères ; en conséquence les signes de toxicité hématologique ou non hématologique doivent être étroitement surveillés chez les patients en cours de traitement. Une surveillance régulière de la NFS est recommandée, pour détecter l’éventuel développement d’une anémie, d’une neutropénie ou d’une thrombocytopénie.
    5. ANEMIE HEMOLYTIQUE
      Indépendamment de tout antécédent d’anémie hémolytique autoimmune et des résultats des tests de Coombs, des phénomènes autoimmuns (par exemple anémie hémolytique autoimmune, thrombocytopénie autoimmune, purpura thrombocytopénique, pemphigus, syndrôme d’Evans) parfois fatals ou mettant en jeu le pronostic vital ont été rarement rapportés pendant ou après le traitement avec Fludara. La majorité des patients a développé à nouveau un processus hémolytique lors de la réadministration de Fludara. Les patients traités par Fludara doivent être étroitement surveillés quant à la survenue d’une hémolyse.

      Les patients traités par Fludara doivent faire l’objet d’une attention particulière quant à la survenue d’une anémie hémolytique auto-immune (chute de l’hémoglobine associé à une hémolyse et à un test de Coombs positif). L’interruption du traitement par Fludara est recommandée dans le cas d’une hémolyse. La transfusion sanguine et les corticoïdes constituent le traitement le plus usuel de l’anémie hémolytique auto-immune.
    6. TRANSFUSION SANGUINE
      Une réaction de greffon contre l’hôte (GVH) post-transfusionnelle a été observée de façon exceptionnelle chez des patients traités par Fludara (environ 0.18 %). Il a été rapporté de façon très fréquente que l’évolution de ce phénomène avait été fatale. C’est pourquoi, chez les patients traités ou ayant été traités par Fludara et nécessitant une transfusion, il est souhaitable de transfuser des produits sanguins irradiés.
    7. LESION CUTANEE
      Une aggravation réversible ou une poussée de lésions dermatologiques cancéreuses préexistantes a été rapportée pendant et après le traitement par Fludara.
    8. TROUBLES METABOLIQUES
      Un syndrome de lyse tumorale a été rapporté chez des patients traités par Fludara et présentant une importante masse tumorale. Fludara pouvant induire une réponse précoce dès la première semaine de traitement, des précautions devront être prises chez les patients ayant un risque de développer cette complication.
    9. INSUFFISANCE RENALE
      La clairance totale du principal métabolite plasmatique 2-fluoro-ara-A est corrélée à celle de la créatinine sérique, ce qui démontre l’importance de l’excrétion rénale pour l’élimination du produit. Peu de données cliniques sont disponibles pour l’insuffisant rénal (clairance de la créatinine sérique inférieure à 70 ml/mn). C’est pourquoi il est nécessaire de mesurer la clairance à la créatinine chez les patients présentant des signes d’insuffisance rénale ou âgés de plus de soixante dix ans.

      Si la clairance de la créatinine sérique est comprise entre 30 et 70 ml/mn, la dose de Fludara doit être réduite jusqu’à 50% et une surveillance hématologique étroite doit être instauré pour évaluer la toxicité. Le traitement par Fludara est contre-indiqué si la clairance à la créatinine sérique est inférieure à 30 ml/mn.
    10. SUJET AGE
      Les données cliniques étant limitées chez les patients âgés, (supérieur à 75 ans), l’administration de Fludara doit se faire avec précaution chez ce type de patients.
    11. FEMME EN AGE DE PROCREER
      Chez les femmes en âge de procéer, des mesures contraceptives devront être prises pendant le traitement et au moins six mois après l’arrêt du traitement.
    12. CONTRACEPTION MASCULINE
      Chez l’homme, des mesures contraceptives devront être prises pendant le traitement et au moins six mois après l’arrêt du traitement.
    13. VACCINATION
      Pendant et après le traitement par Fludara, une vaccination par des virus vivants doit être évitée.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. GROSSESSE
      Il n’existe pas de données sur l’utilisation de Fludara pendant la grossesse.
      Les études chez l’animal ont montré un potentiel embryotoxique et/ou tératogène établissant un risque significatif aux doses thérapeutiques envisagées chez l’homme.
      Les études chez le rat ont montré que le phosphate de fludarabine et/ou ses métabolites traversaient la barrière foeto-placentaire.
      Fludara ne doit pas être utilisé pendant la grossesse. Les femmes en âge de procréer doivent éviter une grossesse et avertir immédiatement le médecin traitant en cas de survenue d’une grossesse.
    3. ALLAITEMENT
      L’existence d’un passage dans le lait maternel n’est pas connue. Les études pré-cliniques ont montré que le phosphate de fludarabine et/ou ses métabolites. Toutefois l’allaitement doit être interrompu pendant la durée du traitement par Fludara.
    4. INSUFFISANCE RENALE
      Avec clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min.
    5. ANEMIE HEMOLYTIQUE
      Décompensée.

    Signes de l’intoxication :

    1. CECITE
    2. COMA
    3. MORTALITE AUGMENTEE

    Traitement

    Des fortes doses de Fludara ont été accompagnées d’une toxicité irréversible sur le système nerveux central, caractérisée par une cécité survenant à distance, coma et décès.
    Les fortes doses ont également été associées à de sévères thrombocytopénies et
    neutropénies dues à la myélosuppression.
    Il n’existe pas d’antidote conu. Le traitement des manifestations de surdosage est limité à l’arrêt du traitement et à la mise en ouvre d’une thérapeutique symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    * Adultes :
    – La dose recommandée est de vingt cinq milligrammes par mètre carré de surface corporelle par jour, administrés par voie intraveineuse, en cure de cinq jours consécutifs tous les vingt huit jours.
    – La durée optimale du
    traitement n’est pas clairement établie. Il est recommandé d’administrer Fludara jusqu’à l’obtention d’une réponse maximale (en général six cycles), ensuite le traitement sera interrompu.
    * Enfants :
    – La tolérance et l’efficacité de Fludara chez
    l’enfant n’ont pas été établies.
    Posologie Particulière
    La dose doit être adaptée chez les patients insuffisants rénaux. Si la clairance à la créatinine est comprise entre 30 et 70 ml/min, la dose doit être diminuée de moitié et un suivi hématologique
    doit être instauré afin d’évaluer la toxicité. Le traitement par Fludara est contre-indiqué si la clairance à la créatinine est inférieure à 30 ml/min.
    .
    Mode d’emploi :
    – Fludara doit être administré sous surveillance médicale en milieu spécialisé en
    chimiothérapie cytotoxique.
    – Il est fortement recommandé d’administrer Fludara par voie intraveineuse. Il n’a été rapporté aucun cas de réaction locale sévère à la suite d’une administration de Fludara paraveineuse. cependant, une daministration
    paraveineuse accidentelle doit être évitée.
    – La solution est reconstituée avec 2 ml d’eau PPI. Chaque ml de cette solution reconstituée contient 25 mg de phosphate de fludarabine.
    – La dose nécessaire (calculée sur la base de la surface corporelle du
    patient) est prélevée à la seringue.
    . pour une injection intraveineuse en bolus, diluer ensuite cette dose dix ml de chlorure de sodium à zéro neuf pour cent.
    . pour une perfusion intraveineuse d’environ trente minutes, diluer la dose requise dans cent
    ml de chlorure de sodium à zéro neuf pour cent.
    – Ce médicament ne contient pas de conservateur. Veiller à traiter la solution dans des conditions aseptiques afin d’en assurer la stérilité.
    – Pour l’administration parentérale, ajouter deux ml d’eau
    stérile pour préparations injectables dans des conditions aseptiques. Le lyophylisat se dissout en moins de quinze secondes.
    Chaque ml de solution contient vingt-cinq mg de phosphate de fludarabine, vingt-cinq mg de mannitol et de l’hydroxyde de sodium
    pour ajuster le pH à sept virgule sept.
    Le pH du prduit fini est compris entre sept virgule deux et huit virgule deux. Au cours des études cliniques, le produit a été dilué dans cent ml ou cent vingt-cinq ml de solution de dextrose à cinq pour cent ou
    de chlorure de sodium à zéro neuf pour cent.
    – Manipulation et destruction :
    Fludara ne doit pas être manipulé par des femmes enceintes.
    Les procédures de manipulation et de destruction appropriées doivent être respectées. Elles doivent se conformer aux
    recommadations en vigueur pour les médicaments cytotoxiques. Toute fraction de produit non utilisée doit être incinérée.
    Des précautions doivent être prises lors des manipulations et de la préparation de la solution de Fludara. Le port de gants en latex
    et de lunettes de sécurité est recommandé afin d’éviter une exposition au produit en cas de bris du flacon ou d’autre incident. En cas de contact accidentel avec la peau ou les muqueuses, laver soigneusement les zones atteintes avec de l’eau et du
    savon. En cas de projection accidentelle dans les yeux, rincer à grande eau. L’inhalation du produit doit être évitée.
    – Incompatibilités
    Fludara ne doit pas être mélangé avec d’autres produits.


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