ZANOSAR lyophilisat pr usage parentéral (Hôp)

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ZANOSAR lyophilisat pr usage parentéral (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/8/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PHARMACIA-UPJOHN

    Produit(s) : ZANOSAR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 8/2/1985
    2. publication JO de l’AMM 5/4/1985
    3. mise sur le marché 15/3/1986

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 327595-0

    1
    flacon(s)
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 17/8/1988


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    A TEMPERATURE AMBIANTE

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 349.80 F

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 1.22
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE ALKYLANT (NITROSOUREE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L01A-D04.
      La streptozocine est un antibiotique antitumoral de synthèse, chimiquement apparente aux autres nitrosourées utilisées en chimiothérapie anti-cancéreuse. Elle s’en différencie par la présence d’un groupement glucopyranosyl.
      Comme les autres agents alkylants, la streptozocine inhibe l’initiation à la synthèse de l’adn et est faiblement active sur les synthèses protéiques et de rna. Le mécanisme de l’action diabétogène est encore incomplètement connu.


    1. Traitement des adénocarcinomes métastatiques des îlots de Langerhans.
      Traitement des tumeurs carcinoïdes métastasées.

    1. TOXICITE RENALE
    2. NAUSEE
      Importantes qui ont parfois pu nécessiter l’interruption du traitement.
    3. VOMISSEMENT
      Qui ont parfois pu nécessiter l’interruption du traitement.
    4. DIARRHEE
    5. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    6. ALBUMINEMIE(DIMINUTION)
    7. TROUBLE HEMATOLOGIQUE (RARE)
      Décroissances légères dans les valeurs d’hématocrite.
    8. LEUCOPENIE
      Quelques cas de leucopénie importante, avec issue fatale.
    9. THROMBOPENIE
      Quelques cas de thrombopénie importante, avec issue fatale.
    10. TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
      Des anomalies faibles et modérées, de la tolérance au glucose ont été notées. Elles ont été le plus souvent réversibles.
    11. GLYCEMIE(DIMINUTION)
      Un choc insulinique, avec hypoglycémie a été rapporté.
    12. DIABETE INSIPIDE NEPHROGENIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Deux cas ont été rapportés.

    1. NEPHROTOXICITE
      Néphrotoxicite :

      il existe une toxicité rénale, fonction de la dose, avec effet cumulatif, qui peut être sévère voire fatale. Observée chez de nombreux patients traités (vingt huit – soixante treize pour cent selon les séries) elle peut se manifester par une hyperazotémie, une glycosurie, une acidose rénale tubulaire avec risques d’anurie et hypophosphatémie.

      Des dosages sanguins (créatinine et clairance de la créatinine, urée, électrolytes principaux) et urinaires (protéinurie et glycosurie des vingt quatre heures) doivent être effectués avant le traitement, pendant celui-ci, puis de façon hebdomadaire pendant quatre semaines après le traitement.

      Une protéinurie modérée constitue l’une des premières manifestations d’altération de la fonction rénale; une réduction des doses est alors recommandée; la majoration de cette protéinurie et surtout l’apparition de signes d’atteinte tubulaire proximale doivent entraîner l’interruption du traitement.
    2. MISE EN GARDE
      Effets mutagène et carcinogène :

      la streptozocine est mutagène pour la cellule bactérienne, végétale et celle des mammifères. Administrée par voie parentérale, elle a induit des tumeurs rénales chez le rat, des tumeurs hépatiques et d’autres tumeurs chez le hamster. Administrée par voie orale chez le rat, elle a provoqué la formation de tumeurs de l’estomac et du pancréas. La streptozocine est également carcinogène chez la souris.

      Appliquée sur la peau, la streptozocine a dans quelques cas provoqué chez le rat l’apparition de tumeurs bénignes à l’endroit de l’application. La streptozocine peut donc présenter un risque carcinogène à la suite d’une exposition cutanée si les conditions de manipulation ne sont pas respectées.
    3. ***
      Altération de la fertilité la streptozocine provoque une altération de la fertilité chez le rat mâle et femelle.
    4. SURVEILLANCE MEDICALE
      Surveillance au cours du traitement :

      les malades traités doivent faire l’objet d’une surveillance stricte, à la recherche notamment de signes d’une toxicité rénale, hépatique ou hématologique.

      Un ajustement de la posologie ou une interruption du traitement pourront être nécessaires en fonction de la toxicité observée.

      L’hospitalisation des patients pendant le traitement n’est pas indispensable, mais l’évaluation de la tolérance au produit doit pouvoir être suivie facilement (examens biologiques…).
    5. GROSSESSE
      Comme avec d’autres cytostatiques et agents mutagènes, l’administration de ce médicament n’est pas recommandée chez la femme enceinte.
    6. ALLAITEMENT
      Le passage de la streptozocine dans le lait maternel n’a pas été établi. Par prudence l’allaitement doit être arrêté pendant le traitement.
    7. INSUFFISANCE RENALE
    8. ENFANT
      L’utilisation de la streptozocine chez l’enfant n’a pas été étudiée.

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Avérée.

    Traitement

    Il n’existe aucun antidote connu à la streptozocine.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Deux schémas posologiques peuvent être utilisés:
    – Traitement quotidien la dose recommandée est de cinq cents milligrammes par mètre carré de surface corporelle pendant cinq jours consécutifs toutes les six semaines jusqu’à
    l’obtention d’un bénéfice thérapeutique maximal, ou l’apparition de signes de toxicité. Une augmentation de la dose au cours de ce schéma n’est pas recommandée.
    – Traitement hebdomadaire pour les deux premières séquences, la dose hebdomadaire
    recommandée pour une administration intraveineuse est de mille1000 milligrammes par mètre carré de surface corporelle. Pour les séquences suivantes, les doses peuvent être augmentées chez les patients pour lesquels il n’a été noté une réponse
    thérapeutique et chez qui il n’a pas été observé de manifestation de toxicité au cours de traitement précédent.
    Cependant, une dose de mille cinq cents milligrammes par mètre carré de surface corporelle en une fois ne doit pas être dépassée (toxicité
    rénale).
    avec ce schéma, le délai moyen de réponse est de dix sept jours environ et le temps moyen pour obtenir une réponse maximale est de trente cinq jours environ. On entend par réponse maximale le niveau de réponse thérapeutique que l’on ne peut pas
    améliorer par une augmentation du temps de traitement.
    La dose totale moyenne pour obtenir une réponse thérapeutique est de l’ordre de deux mille milligrammes par mètre carré de surface corporelle.
    La dose totale moyenne pour obtenir une réponse
    maximale est de l’ordre de quatre mille de surface corporelle.
    .
    .
    Posologie Particulière :
    Ce médicament peut faire l’objet d’un traitement associé avec le 5 fluoro-uracile (5-FU) selon le protocole suivant:
    – Streptozocine cinq cents milligrammes par
    mètre carré de surface corporelle par jour pendant cinq jours
    – 5 fluoro-uracile quatre cents milligrammes par mètre carré de surface corporelle par jour pendant cinq jours, traitement à renouveler à six semaines d’intervalle.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    – Ce
    médicament doit être administré par voie intraveineuse directe ou en perfusion courte (de l’ordre de quinze minutes). Il est inactif par voie orale.
    – la durée idéale du traitement d’entretien n’a pas encore été établie, quel que soit le schéma
    utilisé.
    Chez les patients atteints de tumeurs fonctionnelles, une surveillance régulière de l’insulinémie en période de jeûne permet une appréciation de la réponse biochimique au traitement.
    – Chez les patients ayant des tumeurs fonctionnelles ou non,
    la réponse au traitement peut être évaluée par une réduction significative de la taille de la masse tumorale et des adénopathies.
    Chez les sujets porteurs de métastases de tumeurs carcinoïdes, la réponse thérapeutique sera évaluée sur la réduction
    significative du volume tumoral des métastases.
    – La manipulation de la poudre et la mise en solution feront l’objet de précautions particulières et l’usage de gants est indispensable.
    En cas de contact accidentel de la poudre ou de la solution avec la
    peau ou les muqueuses, laver immédiatement la zone concernée à l’aide de savon et d’eau.
    L’utilisation de hottes à flux laminaire vertical et de blouses à usage unique est recommandée.
    – Reconstituer le médicament à l’aide de neuf millilitres cinq de
    soluté injectable isotonique de glucose ou de chlorure de sodium. La solution obtenue, jaune d’or pâle, contient cent milligrammes de streptozocine et vingt deux d’acide citrique par millilitre.
    Lorsque des dilutions plus importantes doivent être mises
    en oeuvre, l’utilisation des solvants précités est recommandée.
    La durée totale de conservation de la streptozocine reconstituée ne doit pas excéder quarante huit heures entre deux et huit degrés C ou 24 heures à température ambiante. Le produit ne
    contient pas de conservateur et n’est pas destiné à un usage multiple.


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