CIMETIDINE GNR 400 mg comprimés pelliculés

Donnez-nous votre avis

CIMETIDINE GNR 400 mg comprimés pelliculés

Introduction dans BIAM : 19/1/1996
Dernière mise à jour : 13/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GNR-PHARMA

    Produit(s) : CIMETIDINE GNR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 8/5/1995
    2. publication JO de l’AMM 28/10/1995
    3. mise sur le marché 10/1/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 338789-6

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    15
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. inscription SS 9/11/1995
    2. agrément collectivités 21/12/1995


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix public TTC : 93.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIULCEREUX ANTAGONISTE DES RECEPTEURS H2 (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A02B-A01.
      La cimétidine est un antisécrétoire gastrique, antagoniste des récepteurs H2 à l’histamine.
      Une dose de 400 mg inhibe la sécrétion acide nocturne pendant environ 8 heures.
      La cimétidine inhibe la sécrétion acide maximale stimulée par l’histamine, la pentagastrine, l’insuline, la caféine ou par les aliments et abaisse le débit total de pepsine par diminution du volume de suc gastrique.
      La cimétidine n’altère pas la production de mucus, ne modifie pas l’évacuation gastrique, n’affecte pas la sécrétion pancréatique et est sans effet sur le sphincter oesophagien inférieur.
      La cimétidine exerce à fortes doses chez l’animal un faible effet anti-androgénique.
      Chez l’homme un blocage au niveau des récepteurs androgéniques périphériques a été évoqué.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La cimétidine est absorbée rapidement après administration par voie orale et sa biodisponibilité est de 70%. Le temps de demi-vie d’élimination est d’environ 2 heures. L’administration de cimétidine au moment des repas prolonge la durée des taux sanguins efficaces.
      L’élimination se fait par voie rénale essentiellement, 70% de la dose administrée sont retrouvés dans les urines en grande partie non métabolisés.
      La cimétidine franchit la barrière placentaire et est excrétée dans le lait.
      La clairance de la cimétidine décroît avec l’âge.

    1. ***
      – Ulcère gastrique ou duodénal évolutif de l’adulte.
      – Traitement d’entretien de l’ulcère duodénal chez des patients non infectés par Helicobacter pylori ou chez qui l’éradication n’a pas été possible.
      – Traitement de l’oesophagite secondaire au reflux gastro-oesophagien.
      – Syndrome de Zollinger-Ellison.
    2. ULCERE GASTRIQUE
    3. ULCERE DUODENAL
    4. ULCERE DUODENAL(TRAITEMENT D’ENTRETIEN)
    5. OESOPHAGITE
    6. SYNDROME DE ZOLLINGER-ELLISON

    1. DIARRHEE (RARE)
    2. DOULEUR MUSCULAIRE (RARE)
    3. SENSATION DE VERTIGE (RARE)
    4. ERUPTION CUTANEE (RARE)
    5. FIEVRE (RARE)
    6. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Transitoire, réversible à l’arrêt du traitement.
    7. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
      Légère.
    8. GYNECOMASTIE
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    9. GALACTORRHEE
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    10. CONFUSION MENTALE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS AGES
      INSUFFISANCE RENALE SEVERE

      Réversible à l’arrêt du traitement.

    11. BRADYCARDIE SINUSALE (RARE)
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    12. HEPATITE (RARE)
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    13. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE (RARE)
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    14. PANCREATITE (RARE)
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    15. REACTION ANAPHYLACTIQUE (RARE)
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    16. LEUCOPENIE (EXCEPTIONNEL)
      Chez des patients généralement dans un état grave et recevant par ailleurs d’autres médicaments réputés avoir cet effet. (environ 3 par millions de patients traités par la cimétidine).
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    17. AGRANULOCYTOSE (EXCEPTIONNEL)
      Chez des patients généralement dans un état grave et recevant par ailleurs d’autres médicaments réputés avoir cet effet. (environ 3 par millions de patients traités par la cimétidine).
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    18. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
      Réversible à l’arrêt du traitement. (environ 3 par millions de patients traités par la cimétidine).
    19. ANEMIE APLASTIQUE (RARE)
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    20. APLASIE MEDULLAIRE (RARE)
      Réversible à l’arrêt du traitement.

    1. MISE EN GARDE
      L’administration d’anti-sécrétoires de la classe des inhibiteurs des récepteurs H2 favorise le développement bactérien intragastrique par diminution de l’acidité gastrique.
    2. RECOMMANDATION
      La cimétidine ne peut être prescrite que si l’ulcère a été authentifié par endoscopie.

      En cas d’ulcère gastrique, il est recommandé de vérifier la bénignité de la lésion avant traitement.
    3. ENFANT
      Ce dosage n’est pas adapté au traitement des enfants.
    4. INSUFFISANCE RENALE
      Ce dosage n’est pas adapté au traitement des insuffisants rénaux.
    5. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      Ce dosage n’est pas adapté en cas d’insuffisance hépatique sévère.
    6. GROSSESSE
      Les études réalisées chez l’animal ont mis en évidence un effet anti-androgène de la cimétidine avec des doses très supra-thérapeutiques.

      En clinique, l’utilisation de la cimétidine au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparement révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.

      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la cimétidine pendant la grossesse.
    7. ALLAITEMENT
      En cas d’allaitement ou de désir d’allaitement et compte tenu du passage de la cimétidine dans le lait maternel, il convient de ne pas utiliser ce médicament chez la femme qui allaite.

    1. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Phénytoïne : association déconseillée.
      Augmentation des taux plasmatiques de phénytoïne, avec la possibilité d’apparition des signes habituels de surdosage.
      Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite, dosage des taux plasmatiques de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie, pendant le traitement par la cimétidine et après son arrêt.
    2. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT

    Signes de l’intoxication :

    1. CRISE CONVULSIVE

    Traitement

    Des cas de surdosage à des doses allant jusqu’à 20 g de cimétidine ont été rapportés, sans conséquences graves.
    Il existe cependant un risque de crises convulsives.
    Emétiques et lavages gastriques associés à un traitement symptomatique peuvent être
    justifiés.
    Selon les études de toxicité aiguë à très fortes doses chez l’animal, il apparaît que, dans des cas très graves, il peut être nécessaire de pratiquer une ventilation assistée et d’administrer des anticonvulsivants.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    – Pour le traitement de la maladie ulcéreuse gastro-duodénale, la dose est :
    * soit de quatre cents milligrammes au petit déjeuner et quatre cents milligrammes au coucher,
    * soit de huit cents milligrammes au
    coucher.
    Le traitement doit être poursuivi quatre à six semaines même si une amélioration symptomatique est observée avant ce délai.
    – Pour le traitement de l’oesophagite, la dose quotidienne est de huit cents milligrammes à un gramme six selon la
    gravité des lésions.
    Le traitement doit être poursuivi quatre à huit semaines même si une amélioration est observée avant ce délai, et peut éventuellement être poursuivi jusqu’à douze semaines.
    – Pour le traitement d’entretien d’un ulcère duodénal est
    justifié, la dose est de quatre cents milligrammes par jour au coucher.
    – Pour le traitement d’un syndrome de Zollinger-Ellison, la dose peut être augmentée, si nécessaire, jusqu’à deux grammes par jour.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts