ERYTHROMYCINE GNR 1000 mg poudre orale (arrêt de commercialisation)

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ERYTHROMYCINE GNR 1000 mg poudre orale (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 25/1/1996
Dernière mise à jour : 5/11/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION BUVABLE

    unidose

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : GNR-PHARMA

    Produit(s) : ERYTHROMYCINE GNR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 22/12/1980
    2. publication JO de l’AMM 20/1/1981
    3. mise sur le marché 15/1/1996
    4. arrêt de commercialisation 4/9/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 323708-5

    8
    sachet(s)
    papier/alu/PE

    Evénements :

    1. agrément collectivités 18/8/1991
    2. inscription SS 21/8/1991


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01F-A01.
      Antibiotique de la famille des macrolides.
      Le spectre antibactérien de l’Erythromycine est le suivant :
      1 / Espèces habituellement sensibles :
      Streptocoques, Staphylocoques méticilline-sensibles, R. equi, B. catarrhalis, B. pertussis, H. pylori, C. jejuni, C. diphteriae, Moraxella, M. pneumoniae, Coxiella, Chlamydiae, Legionella, T. pallidum, B. burgdorferi, Leptospires, P. acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus.
      2 / Espèces modérément sensibles :
      H. influenzae et parainfluenzae, N. gonorrhoeae, Vibrio, U. urealyticum.
      3 / Espèces résistantes :
      Staphylocoques méticilline-résistants, Entérobactéries, Pseudomonas, Acinetobacter, M. hominis, Nocardia, Fusobacterium, B. fragilis.
      4 / Espèces inconstamment sensibles :
      S. pneumoniae, Entérocoques, C. coli, Peptosptreptococcus, C. perfringens.
      L’Erythromycine possède une activité in vitro et in vivo sur T. gondii.
      Lorsque pour une espèce donnée, la notion d’une sensibilité constante des souches n’a pas été établie, seule une étude in vitro de la souche en cause permet de confirmer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire.
      En France, en 1990, 20 à 25% des Pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides (résistance croisée à l’ensemble des macrolides).

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’érythromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées :
      – aux infections dues aux germes définis ci-dessus comme sensibles, notamment dans les manifestations :
      . orl . bronchopulmonaires (l’érythromycine est notamment l’antibiotique de référence dans le traitement de la maladie des légionnaires)
      . stomatologiques
      . cutanées
      . génitales, en particulier prostatiques.
      et osseuses.
      – à la prophylaxie de la méningite à méningocoques chez les sujets contacts
      – à la chimioprophylaxie des rechutes des R.A.A.

    1. TROUBLE DIGESTIF
    2. NAUSEE
    3. VOMISSEMENT
    4. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    5. DIARRHEE
    6. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
    7. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES

      Augmentation transitoire possible des ASAT-ALAT pouvant aboutir à une hépatite cholestatique.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      En cas d’insuffisance hépatique, l’administration d’érythromycine n’est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      L’élimination rénale de la molécule active est faible, ce qui permet de ne pas modifier les posologies en cas d’insuffisance rénale.
    3. ALLAITEMENT
      L’érythromycine passe dans le lait maternel ; une diarrhée , de l’irritabilité ont pu être observés ; en conséquence, l’allaitement est déconseillé.
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Association avec théophylline, digoxine et ciclosporine.
    5. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène sur une seule espèce mais pas d’effet foetotoxique de l’érythromycine.

      En clinique, il existe un recul important (sauf avec l’estolate), avec un nombre suffisant de grossesses exposées, qui n’a pas révélé d’effet malformatif ou foetotoxique de l’érythromycine.

      En conséquence, l’érythromycine peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.

    1. ALLERGIE A L’ERYTHROMYCINE
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Vasoconstricteurs de l’ ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine) (voies orale et nasale) : ergotisme avec possibilité de nécrose des extrêmités (diminution de l’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).
      – Antihistaminiques H1 non sédatifs (astémizole, terfénadine) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du catabolisme hépatique de l’antihistaminique par l’érythromycine).
      – Ebastine : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l’antihistaminique par le macrolide).
      – Cisapride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride par le macrolide).
      – Bromocriptine, carbamazépine, ciclosporine, théophyllines et aminophylline, triazolam : contre-indications relatives.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Un sachet matin et soir.
    .
    Mode d’Emploi :
    Dissoudre le contenu d’un sachet dans un demi-verre d’eau.
    Agiter jusqu’à dissolution. Laisser reposer et réagiter avant d’ avaler.
    La prise immédiatement avant les repas assure les
    meilleurs taux sériques.
    Teneur en saccharose par sachet : 7.1 g.
    Teneur en sodium par sachet : 128.6 mg.


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