AMIKLIN 1 g poudre et solvant pour solution pour perfusion (Hôp)

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AMIKLIN 1 g poudre et solvant pour solution pour perfusion (Hôp)

Introduction dans BIAM : 30/1/1996
Dernière mise à jour : 19/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 20476


    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BRISTOL-MYERS SQUIBB

    Produit(s) : AMIKLIN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 14/6/1995
    2. publication JO de l’AMM 27/10/1995
    3. mise sur le marché 10/12/1995
    4. rectificatif d’AMM 19/6/2000
    5. rectificatif d’AMM 11/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 558883-1

    20
    ampoule(s) de solvant
    5
    ml
    verre

    20
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 18/8/1976
    2. agrément collectivités 13/8/1995


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 12
    heure(s)

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (AUTRE AMINOSIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01G-B06.
      Spectre d’activité antibactérienne :
      Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistances :
      S < ou = 8 mg/l et R > 16 mg/l.
      La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
      Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
      1) Espèces sensibles :
      . Aérobies à Gram positif :
      – Corynebacterium,
      – Listeria monocytogenes,
      – Nocardia asteroïdes,
      – Staphylococcus méti-S,
      . Aérobies à Gram négatif :
      – Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii),
      – Branhamella catarrhalis,
      – Campylobacter,
      – Citrobacter freundii,
      – Citrobacter koseri,
      – Enterobacter aerogenes (fréquence de résistance acquise en France : 20 – 40 %),
      – Enterobacter cloacae,
      – Escherichia coli,
      – Haemophilus influenzae,
      – Klebsiella (fréquence de résistance acquise en France : 0 -20%),
      – Morganella morganii,
      – Proteus mirabilis,
      – Proteus vulgaris,
      – Providencia rettgeri,
      – Providencia stuartii,
      – Pseudomonas aeruginosa (fréquence de résistance acquise en France : 5 -20%),
      – Salmonella,
      – Serratia (fréquence de résistance acquise en France : 5 -15%),
      – Shigella,
      – Yersinia,
      . Autres :
      Mycobactéries.
      2) Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire)
      Aérobies à Gram négatif :
      – pasteurella.
      3) Espèces résistantes
      . Aérobies à Gram positif :
      – Entérocoques [1],
      – Staphylococcus méti-R [2],
      . Aérobies à Gram négatif :
      Alcaligenes denitrificans,
      – Burkholderia,
      – Flavobacterium sp.
      – Stenotrophomonas maltophilia,
      – Streptococcus,
      . Anaérobies
      Bactéries anérobies strictes
      . Autres
      – Chlamydiae,
      – Mycoplasmes,
      – Rickettsies.
      [1] ] Dans certaines indications, l’amikacine peut être utilisée en association, en particulier avec les bêta-lactamines (septicémies, endocardites). Toutefois, la synergie est abolie lorsque les espèces impliquées (streptocoques, entérocoques) présentent une résistance acquise de haut niveau à l’amikacine (30 – 80 % des souches).
      [2] La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des Staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
      * Pharmacocinétique
      Amiklin est un antibiotique injectable.
      Distribution :
      Administration intramusculaire
      – Chez le sujet aux fonctions rénales normales, une injection IM de 7,5 mg/kg (500 mg chez l’adulte) donne un pic sérique de 20 microg/ml au bout d’une heure.
      Administration intraveineuse
      L’administration d’une dose de 7,50 mg/kg en perfusion IV continue de 30 min entraîne une concentration sérique de 38 microg/ml à la fin de la perfusion.
      – Chez le volontaire sain, l’administration d’une dose de 15 mg/kg en perfusion IV continue de 30 min entraîne une concentration sérique d’environ 77 microg/ml à la fin de la perfusion et respectivement de 47 microg/ml et 1 microg/ml, 1 heure et 12 heures après.
      – Chez les sujets âgés présentant une clairance moyenne de la créatinine de 64 ml/min, l’administration d’une dose de 15 mg/kg en perfusion IV de 30 minutes entraîne une concentration sérique de 55 microg/ml à la fin de la perfusion et respectivement de 5,4 microg/ml et 1,3 microg/ml, 12 heures et 24 heures après.
      – Lors d’études à doses multiples aucun phénomène d’accumulation n’a été montré chez les sujets à fonction rénale normale ayant reçu des doses uniques et quotidiennes de 15 à 20 mg/kg.
      – La demi-vie sérique est en moyenne de 2 h.
      – Le volume apparent de distribution (VAD) est de 24 litres, soit 28 % du poids corporel.
      – Après injection parentérale, l’amikacine diffuse rapidement dans l’organisme :
      – on note un passage d’environ 10 à 20 % de la concentration sérique à travers les méninges saines, pourcentage qui peut atteindre 50 % lorsque les méninges sont enflammées ;
      – l’amikacine se retrouve également à des taux thérapeutiques dans la cavité péritonéale, le liquide pleural et les sécrétions bronchiques (10 à 20 % des taux sériques) ;
      – la diffusion à travers la barrière placentaire est importante. Des taux atteignant 20 % des taux maternels ont été trouvés dans le sang f tal et dans le liquide amniotique ;
      – la liaison aux protéines est inférieure à 10 % (méthode d’ultracentrifugation).
      Excrétion :
      – L’élimination de l’amikacine se fait essentiellement par voie rénale et sous forme active (filtration glomérulaire). Plus de 90 % de la dose injectée est retrouvée dans les urines de 24 h.
      Pour une dose de 7,5 mg/kg on obtient un taux urinaire d’environ 800 microg/ml dans les urines de 6 heures.
      – Parallèlement à cette élimination urinaire, il existe une très faible élimination biliaire.
      Dialyse : le pourcentage d’extraction par le rein artificiel est de l’ordre de 55%.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’Amiklin. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées :
      aux infections à bacilles gram – définis comme sensibles, notamment dans leurs manifestations rénales et urologiques.
      L’association de l’Amiklin avec un autre antibiotique pourra être justifiée dans certaines infections à germes sensibles en se basant sur les données bactériologiques en particulier dans leurs manifestations :
      – rénales, urologiques et génitales
      – septicémiques et endocardiques
      – méningées (en y adjoignant un traitement local)
      – respiratoires
      – cutanées (staphylococcie cutanée maligne de la face)
      – articulaires.
      Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

    1. TOXICITE RENALE
      – Néphrotoxicité : ce médicament appartient à la famille des aminosides pour laquelle des cas d’insuffisance rénale ont été rapportés. Ils étaient, la plupart du temps, en rapport avec une posologie trop élevée ou des traitements prolongés, des altérations rénales antérieures, des troubles de l’hémodynamique ou des associations à des produits réputés néphrotoxiques.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE
      TROUBLES DE L’HEMODYNAMIQUE

      – Néphrotoxicité : ce médicament appartient à la famille des aminoglycosides pour laquelle des cas d’insuffisance rénale ont été rapportés. Ils étaient, la plupart du temps, en rapport avec une posologie trop élevée ou des traitements prolongés, des altérations rénales antérieures, des troubles de l’hémodynamique ou des associations à des produits réputés néphrotoxiques.

    3. TOXICITE AUDITIVE
      – Ototoxicité : ce médicament appartient à la famille des aminosides pour laquelle des cas d’atteinte cochléovestibulaire ont été signalés. Ils étaient favorisés par une posologie trop élevée, une longue durée du traitement, une insuffisance rénale préexistante, notamment insuffisance rénale fonctionnelle des sujets âgés, ou par des associations à des produits ototoxiques.
    4. ATTEINTE COCHLEO-VESTIBULAIRE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE
      INSUFFISANCE RENALE PREEXISTANTE

      – Ototoxicité : ce médicament appartient à la famille des aminoglycosides pour laquelle des cas d’atteinte cochléovestibulaire ont été signalés. Ils étaient favorisés par une posologie trop élevée, une longue durée du traitement, une insuffisance rénale préexistante, notamment insuffisance rénale fonctionnelle des sujets âgés, ou par des associations à des produits ototoxiques.

    5. REACTION ALLERGIQUE
      Mineure, régresse à l’arrêt du traitement.
    6. RASH
    7. URTICAIRE

    1. ATTEINTE AUDITIVE
      Chez les porteurs d’anomalies vestibulaire et cochléaire, l’amikacine ne peut être utilisée que lorsque le bénéfice attendu peut être considéré comme supérieur au risque.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      La néphrotoxicité et l’ototoxicité de l’amikacine imposent les précautions d’emploi suivantes :
      N’utiliser l’amikacine qu’en cas de stricte nécessité et adapter la posologie en fonction de la clairance à la créatinine. Une surveillance médicale portant sur les fonctions rénale et auditive est nécessaire. Les taux sériques de l’antibiotique seront contrôlés, dans toute la mesure du possible.
    3. TRAITEMENT PROLONGE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Compte tenu de la pharmacocinétique du produit et du mécanisme de l’ototoxicité et de la néphrotoxicité, éviter les traitements itératifs et/ou prolongés, particulièrement chez les sujets âgés.

    4. TRAITEMENT ITERATIF
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Compte tenu de la pharmacocinétique du produit et du mécanisme de l’ototoxicité et de la néphrotoxicité, éviter les traitements itératifs et/ou prolongés, particulièrement chez les sujets âgés.

    5. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Informer l’anesthésiste réanimateur de la prise de ce médicament.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX AMINOSIDES
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (absolue)
      Aminosides :
      En cas d’administration simultanée, risque accru de néphrotoxicité et d’ototoxicité.
    3. MYASTHENIE
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Associations déconseillées :
      – Polymyxine (voie parentérale) : addition des effets néphrotoxiques.
      Si l’association ne peut être évitée, surveillance stricte avec une justification bactériologique indiscutable.
      – Toxine botulique : risque d’augmentation des effets de la toxine botulique avec les aminosides (par extrapolation à partir des effets observés au cours du botulisme). Utiliser un autre antibiotique.
    5. GROSSESSE (relative)
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une atteinte de l’appareil cochléo-vestibulaire et de la fonction rénale sur plusieurs espèces.
      En clinique, quelques cas d’atteinte cochléo-vestibulaire ont été décrits avec certains aminosides.
      En conséquence, l’utilisation de ce médicament est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée (oreilles, reins).
      Dans le cas où la prescription d’un aminoside par voie systémique apparaît indispensable, l’adaptation posologique se fera en fonction du poids et de la fonction rénale de la patiente.
    6. ALLAITEMENT (relative)
      Le passage des aminosides dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible.
      L’absorption de ces substances par le tractus digestif du nouveau-né à terme est considérée comme négligeable.
      Leur présence dans l’intestin du nouveau-né à terme peut provoquer une destruction de la flore digestive et entraîner la survenue de candidoses ou de diarrhées.
      De plus, l’otonéphrotoxicité des aminosides constitue un risque potentiel supplémentaire.
      En conséquence, en cas de prescription de ce médicament, l’allaitement est déconseillé.

    Traitement

    En cas de surdosage ou de réactions toxiques, une hémodialyse ou une dialyse péritonéale permettra une élimination accélérée de l’amikacine.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
    lente

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Perfusion intraveineuse lente
    L’AMIKACINE NE DOIT PAS ÊTRE ADMINISTREE PAR VOIE INTRAVEINEUSE DIRECTE.
    L’amikacine doit être diluée dans une solution de chlorure de sodium ou de glucosé isotonique à raison de 500 mg pour 200 ml de
    solution. La perfusion doit être administrée durant une période d’une heure.
    En perfusion intraveineuse : l’amikacine est stable pendant 24 heures dans les solutions suivantes :
    solution salée isotonique à 0,9%
    solution glucosée isotonique à 5%
    solution
    glucosée à 10%.
    Adulte et enfant : 15 mg/kg et par jour pouvant être répartis en :
    – 15 mg/kg une fois par jour,
    – 7,5 mg/kg deux fois par jour,
    – 5 mg/kg trois fois par jour.
    Depuis la mise à disposition des aminosides, il a été montré qu’il était
    possible, pour la même posologie quotidienne, de réduire le nombre d’administrations. Classiquement, le nombre d’injections était de 3 par jour, notamment pour les posologies maximum, parfois de 2 par jour.
    L’expérience acquise indique qu’en général le
    nombre d’injections est de 2, voire une seule par jour :
    – la dose quotidienne peut être administrée en une injection quotidienne (IM ou perfusion lente) :
    – chez les patients de moins de 65 ans,
    – chez les patients à fonction rénale normale,
    – lorsque
    le traitement n’excède pas 10 jours,
    – en l’absence de neutropénie,
    – à l’exclusion des infections à germes [G+],
    – pour des infections à germes [G-], à l’exclusion des pseudomonas et des serratia.
    Dans ces circonstances, une efficacité au moins
    identique et une tolérance parfois meilleure ont été démontrées avec une injection quotidienne par rapport aux modalités classiques ;
    Dans les autres cas, l’administration biquotidienne de la dose usuelle est le plus souvent recommandée, en dehors de
    l’insuffisance rénale qui implique le maintien des mesures habituelles.
    Les dosages plasmatiques sont utiles lorsque le traitement doit dépasser 7 à 10 jours ; une concentration résiduelle inférieure à 5 mcg/ml indique que le rythme d’administration
    choisi est adapté aux capacités d’épuration du patient.
    En cas d’infection gravissime : la dose journalière peut être portée exceptionnellement à 1,50 g chez l’adulte, et la surveillance des fonctions rénale et auditive doit être renforcée.
    D’une façon
    générale, la dose totale par traitement ne devrait pas dépasser 15 g.

    Chez l’insuffisant rénal :
    Il est indispensable de procéder à un ajustement de la posologie, de surveiller, de façon régulière, les fonctions rénale, cochléaire et vestibulaire, et
    de pratiquer, dans toute la mesure du possible, des dosages sériques de contrôle.
    Les valeurs de la créatinine sérique ou de la clairance de la créatinine endogène sont les meilleurs tests pour apprécier l’état de la fonction rénale et procéder à une
    adaptation de la posologie.
    L’une des méthodes proposée est de calculer l’intervalle entre les injections en tenant compte du taux de la créatininémie qui devra être déterminé régulièrement en cours de traitement afin de pouvoir adapter fidèlement la
    posologie aux variations de la fonction rénale.
    Pratiquement, on commencera par une dose de charge de 7,5 mg/kg que l’on répétera, en sachant que l’intervalle de temps T’ entre chaque injection sera égal à 3 T 1/2.
    La valeur de T 1/2 étant donnée par la
    relation :
    T 1/2 (heure) = 0,3 x Cr mg/l,
    par exemple, pour une créatininémie à 40 mg/l, nous aurons :
    T 1/2 (heure) = 0,3 x 40 = 12 heures,
    T’ = 3 T 1/2 = 3 x 12 = 36 heures.
    Si T’ > 40 heures, changer de schéma et faire demi-dose toutes les T
    1/2.
    Chez l’hémodialysé :
    Après une dose de charge de 5 à 7,5 mg/kg, déterminer les doses à administrer après chaque séance, en tenant compte des concentrations sériques.
    Incompatibilités
    Eviter de mélanger l’amikacine dans un même flacon avec un autre
    médicament, en particulier avec un antibiotique de la famille des bêta-lactamines.


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