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VIRAFERON 3 M UI lyoph et sol pr us parent (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 15/2/1996
Dernière mise à jour : 13/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d'emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d'administration
  • Posologie et mode d'administration

    Identification de la spécialité


    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE
    Etat : arrêt de commercialisation
    Laboratoire : SCHERING PLOUGH

    Produit(s) : VIRAFERON

    Evénements :

    1. octroi d'AMM 30/12/1994
    2. publication JO de l'AMM 24/3/1995
    3. mise sur le marché 12/2/1996
    4. arrêt de commercialisation 10/6/1999

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 338504-1
    1 ampoule(s) de solvant verre
    1 flacon(s) de lyophilisat verre

    Evénements :

    1. inscription SS 8/2/1996
    2. agrément collectivités 1/3/1996
    3. arrêt de commercialisation 10/6/1999

    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
    Etat actuel : arrêt de commercialisation
    Matériel complémentaire : 1 seringue + 2 aiguilles
    Conservation (dans son conditionnement) : 36 mois
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    NE PAS CONGELER

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24 heure(s)
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé 65 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 338505-8
    3 ampoule(s) de solvant verre
    3 flacon(s) de lyophilisat verre

    Evénements :

    1. inscription SS 8/2/1996
    2. agrément collectivités 1/3/1996
    3. arrêt de commercialisation 10/12/1998

    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
    Etat actuel : arrêt de commercialisation
    Matériel complémentaire : 3 seringues + 6 aiguilles
    Conservation (dans son conditionnement) : 36 mois
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    NE PAS CONGELER

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24 heure(s)
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé 65 %

    Conditionnement 3

    Numéro AMM : 338506-4
    6 ampoule(s) de solvant verre
    6 flacon(s) de lyophilisat verre

    Evénements :

    1. inscription SS 8/2/1996
    2. agrément collectivités 1/3/1996
    3. arrêt de commercialisation 5/11/1998

    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
    Etat actuel : arrêt de commercialisation
    Matériel complémentaire : 6 seringues + 12 aiguilles
    Conservation (dans son conditionnement) : 36 mois
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    NE PAS CONGELER

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24 heure(s)
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé 65 %

    Conditionnement 4

    Numéro AMM : 338507-0
    12 ampoule(s) de solvant verre
    12 flacon(s) de lyophilisat verre

    Evénements :

    1. inscription SS 8/2/1996
    2. agrément collectivités 1/3/1996
    3. arrêt de commercialisation 10/6/1999

    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
    Etat actuel : arrêt de commercialisation
    Matériel complémentaire : 12 seringues + 24 aiguilles
    Conservation (dans son conditionnement) : 36 mois
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    NE PAS CONGELER

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24 heure(s)
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé 65 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    Propriétés Thérapeutiques

    1. IMMUNOMODULATEUR (INTERFERON) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L03A-B05.
      Viraferon est une forme lyophilisée stérile, stable d'interféron alfa-2b humain hautement purifié, obtenu par les techniques de l'ADN recombinant. L'interféron alfa-2b est une proteine hydrosoluble ayant un poids moléculaire d'environ 19300 daltons. Il est obtenu à partir d'un clone d'E.Coli qui abrite un plasmide hybridé par génie génétique renfermant un gène d'interféron alfa-2 humain leucocytaire.
      L'activité d'Introna est exprimée en Unités Internationales (UI), un mg d'interféron alfa-2b recombinant correspondant à 260 millions d'U.I.
      Les UI sont déterminées par comparaison entre l'activité de l'interféron alfa-2b recombinant et celle de la préparation de référence internationale d'interféron leucocytaire humain établie par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
      Les interférons sont une famille de petites molécules protéiques d'un poids moléculaire d'environ 15000 à 21000 daltons. Ils sont produits et sécrétés par les cellules en réponse à des infections virales ou à différents inducteurs synthétiques et biologiques. Trois classes majeures d'interférons ont été identifiées : alpha, bêta et gamma. Ces 3 classes principales ne sont pas elles-mêmes homogènes et peuvent regrouper plusieurs espèces moléculaires différentes d'interféron. Plus de 14 interférons alpha humains génétiquement différents ont été identifiés. Viraféron a été classé comme interféron alfa-2b recombinant.
      * Propriétés pharmacodynamiques :
      Les interférons exercent leurs activités cellulaires en se fixant à des récepteurs spécifiques de la membrane cellulaire. Les récepteurs de l'interféron humain, isolés de lymphoblastes humains (Daudi), se révèlent être des protéines hautement asymétriques. Ils font preuve de sélectivité pour les interférons humains, mais pas pour les interférons murins, ce qui suggère une spécificité d'espèce. Des études effectuées avec d'autres interférons ont permis de démontrer cette spécificité d'espèce. Cependant, chez le singe, certaines espèces comme le singe rhésus sont sensibles à une stimulation pharmacodynamique après exposition à des interférons humains de type I.
      Les résultats de plusieurs études suggèrent qu'une fois fixé à la membrane cellulaire, l'interféron déclenche une séquence complexe de réactions intracellulaires et notamment l'induction de certaines enzymes. On pense que ce processus est responsable, du moins en partie, des diverses réponses cellulaires à l'interféron, telles que l'inhibition de la réplication virale dans les cellules infectées par des virus, la suppression de la prolifération cellulaire et des activités immunomodulatrices comme l'augmentation de l'activité phagocytaire des macrophages et l'augmentation de la cytotoxicité spécifique des lymphocytes pour les cellules cibles. Ces activités, dans leur ensemble ou individuellement, pourraient contribuer aux effets thérapeutiques de l'interféron.
      L'interféron alfa-2b recombinant a fait preuve d'effets antiprolifératifs dans des études utilisant à la fois des systèmes de cultures cellulaires animales et humaines et des hétérogreffes de tumeurs humaines chez l'animal. Le produit a également révélé une activité immunomodulatrice significative in vitro.
      L'interféron alfa-2b recombinant inhibe également la réplication virale in vitro et in vivo. Bien que le mode d'action antiviral exact de l'interféron alfa-2b recombinant ne soit pas connu, il semble modifier le métabolisme de la cellule hôte. Cette action inhibe la réplication virale ou, si celle-ci se produit, les virions fils sont incapables de quitter la cellule.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La pharmacocinétique de Viraféron a été étudiée chez des volontaires sains après administration par voies SC et IM ainsi que par perfusion intraveineuse durant 30 minutes de doses uniques de 5 millions d'UI/m2 et de 10 millions d'UI. Les concentrations sériques moyennes d'interféron après injection SC et IM étaient comparables. Les concentrations sériques maximales ont été observées 3 à 12 heures après administration de la dose la plus faible et 6 à 8 heures après administration de la dose élevée avec des demi-vies d'élimination respectivement d'environ 2 à 3 heures et 6 à 7 heures. Les taux sériques se situaient en dessous de la limite de détection, respectivement 16 et 24 heures après l'injection. Les administrations intramusculaires et sous-cutanées démontrèrent une biodisponibilité supérieure à 100%.
      Après administration IV, les concentrations sériques d'interféron ont atteint un pic (135 à 273 UI/ml) à la fin de la perfusion, diminuant ensuite un peu plus rapidement qu'après injections SC et IM pour ne plus être détectables 4 heures après la perfusion. La demi-vie d'élimination était d'environ deux heures.
      Pour les 3 voies d'administration, les concentrations urinaires d'interféron se situaient en dessous de la limite de détection.
      Des dosages des facteurs neutralisants de l'interféron ont été effectués sur des échantillons de sérum prélevés chez des patients ayant reçu Viraféron dans le cadre d'études cliniques mises en place par Schering-Plough. Les facteurs neutralisants de l'interféron sont des anticorps neutralisant l'activité antivirale de l'interféron. L'incidence clinique d'apparition des facteurs neutralisants était de 2.9% chez des patients cancéreux traités par voie générale et de 6.2% chez des patients atteints d'hépatite chronique. Les titres mesurés étaient faibles dans la plupart des cas et n'étaient pas associés de façon systématique à une baisse de réponse ou à un tout autre phénomène auto-immun. Chez les patients atteints d'hépatite, aucune baisse de réponse ne fut observée, ceci étant apparemment dû aux faibles titres présents.

    Indications Thérapeutiques

    1. ***
      - Hépatite B chronique :
      Traitement des patients adultes atteints d'hépatite chronique histologiquement prouvée, possédant des marqueurs de la réplication du virus B comme l'ADN-VHB, l'ADN polymérase ou l'Ag-HBe.
      L'expérience clinique actuelle chez les patients traités par l'interféron alfa-2b pendant 4 à 6 mois montre que le traitement peut entraîner une élimination de l'ADN-VHB du sérum et améliorer l'histologie du foie. Chez les patients dont l'Ag-HBe et l'ADN-VHB ont disparu, on a observé une diminution significative de la morbidité et de la mortalité.
      - Hépatite C chronique :
      Traitement des patients adultes atteints d'une hépatite chronique histologiquement prouvée, possédant des marqueurs de la réplication du virus C, c'est-à-dire ceux qui présentent des transaminases élevées, en l'absence de décompensation hépatique, avec ARN du VHC sérique positif ou anti-VHC.
      L'expérience clinique actuelle chez les patients traités par l'interféron alfa-2b pendant 12 mois montre que le traitement peut entraîner une normalisation du taux des ALAT (SGPT) sériques, une élimination de l'ARN-VHC du sérum et une amélioration de l'histologie hépatique.
      Chez les patients qui ne répondent pas après trois à quatre mois de traitement, il faut envisager l'arrêt du traitement par l'interféron alfa-2b.

    2. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS B

    3. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS C

    Effets secondaires

    1. FIEVRE (FREQUENT)
      La fièvre a été réversible dans les 72 heures suivant l'interruption ou l'arrêt du traitement et a été dose-dépendante.

    2. ASTHENIE (FREQUENT)
      La fatigue a été réversibles dans les 72 heures suivant l'interruption ou l'arrêt du traitement et a été dose-dépendante.

    3. CEPHALEE (RARE)

    4. DOULEUR MUSCULAIRE (FREQUENT)

    5. FRISSON (FREQUENT)

    6. ANOREXIE (FREQUENT)

    7. NAUSEE (FREQUENT)

    8. VOMISSEMENT (PEU FREQUENT)

    9. DIARRHEE (PEU FREQUENT)

    10. DOULEUR ARTICULAIRE
      et dorsalgie.

    11. SOMNOLENCE (PEU FREQUENT)

    12. VERTIGE (PEU FREQUENT)

    13. SECHERESSE DE LA BOUCHE (PEU FREQUENT)

    14. ALOPECIE (PEU FREQUENT)

    15. SYNDROME PSEUDOGRIPPAL
      de nature non précisée.

    16. DEPRESSION (PEU FREQUENT)

    17. RISQUE SUICIDAIRE (PEU FREQUENT)

    18. MALAISE (PEU FREQUENT)

    19. DOULEUR (PEU FREQUENT)

    20. HYPERSUDATION (PEU FREQUENT)

    21. DYSGUEUSIE (PEU FREQUENT)

    22. IRRITABILITE (PEU FREQUENT)

    23. INSOMNIE (PEU FREQUENT)

    24. CONFUSION MENTALE (PEU FREQUENT)

    25. TROUBLE DE LA CONCENTRATION (PEU FREQUENT)

    26. HYPOTENSION ARTERIELLE (PEU FREQUENT)

    27. DOULEUR ABDOMINALE (RARE)

    28. RASH (RARE)

    29. NERVOSITE (RARE)

    30. REACTION AU POINT D'INJECTION (RARE)

    31. PARESTHESIE (RARE)

    32. INFECTION A HERPES-VIRUS (RARE)

    33. PRURIT (RARE)

    34. DOULEUR OCULAIRE (RARE)

    35. ANXIETE (RARE)

    36. EPISTAXIS (RARE)

    37. TOUX (RARE)

    38. PHARYNGITE (RARE)

    39. INFILTRAT PULMONAIRE (RARE)

    40. PNEUMONIE (RARE)
      Pneumopathie inflammatoire.

    41. TROUBLE DE LA CONSCIENCE (RARE)

    42. POIDS(DIMINUTION) (RARE)

    43. OEDEME DE LA FACE (RARE)

    44. DYSPNEE (RARE)

    45. DYSPEPSIE (RARE)

    46. TACHYCARDIE (RARE)

    47. HYPERTENSION ARTERIELLE (RARE)

    48. AUGMENTATION DE L'APPETIT (RARE)

    49. LIBIDO(DIMINUTION) (RARE)

    50. HYPOESTHESIE CUTANEE (RARE)

    51. SELLE MOLLE (RARE)

    52. GINGIVORRAGIE (RARE)

    53. CRAMPE (RARE)

    54. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (RARE)

    55. RHABDOMYOLYSE (RARE)
      Parfois sévère.

    56. INSUFFISANCE RENALE (RARE)

    57. DYSTHYROIDIE (RARE)
      De rares cas d'hyper ou d'hypothyroïdie ont également été observés.

    58. TOXICITE HEPATIQUE (RARE)
      De rares cas d'hépatotoxicité parfois fatale ont été observées.

    59. SYNDROME NEPHROTIQUE (TRES RARE)

    60. DIABETE (TRES RARE)
      Il a été rapporté, depuis la commercialisation de Viraféron, de très rares cas d'aggravation de diabète, de diabète/hyperglycémie.

    61. TROUBLE CARDIOVASCULAIRE (TRES RARE)
      Les troubles cardiovasculaires, et notamment l'arythmie, semblent la plupart du temps être corrélés à une pathologie cardiovasculaire préexistante ou à un traitement antérieur par des substances cardiotoxiques.
      Il a été rapporté, depuis la commercialisation de Viraféron, de très rares cas d'ischémie cardiaque et d'infarctus du myocarde.
      De rares cas de cardiomyopathie transitoire réversible ont été rapportés chez des patients exempts d'antécédents cardiaques.

    62. HEMORRAGIE RETINIENNE (TRES RARE)
      Des hémorragies rétiniennes, des nodules cotonneux et des occlusions de l'artère ou de la veine rétiniennes ont rarement été observés chez des patients traités par interféron alpha, y compris par Viraféron (interféron alfa-2b recombinant) solution injectable.

    63. GRANULOPENIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

    64. LEUCOPENIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

    65. HEMOGLOBINEMIE(DIMINUTION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

    66. THROMBOPENIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

    67. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

    68. LDH(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

    69. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

    70. UREE SANGUINE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

    71. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (EXCEPTIONNEL)
      Des taux sériques d'ALAT/ASAT (SGPT/SGOT) anormalement élevés ont été notés chez quelques patients ne souffrant pas d'hépatite, ainsi que chez quelques patients porteurs d'une hépatite B chronique, parallèlement à la clairance de l'ADNp viral.

    Précautions d'emploi

    1. HYPERSENSIBILITE A L'UN DES CONSTITUANTS
      Des réactions aiguës d'hypersensibilité à Viraféron (tels urticaire, angio-dème, bronchoconstriction, anaphylaxie) ont été rarement observées lors d'un traitement par Viraféron. Dans un tel cas, le traitement doit être interrompu et un traitement approprié doit être instauré immédiatement. Des rashs transitoires ne nécessitent pas l'interruption du traitement.

    2. ARRET DU TRAITEMENT
      Des effets indésirables modérés à sévères peuvent imposer une modification du schéma posologique ou, dans certains cas, l'interruption du traitement par Viraféron. Tout patient développant des anomalies de la fonction hépatique lors d'un traitement par Viraféron doit être suivi attentivement et le traitement doit être arrêté si les signes et symptômes progressent.
      Le traitement par Viraféron doit être interrompu chez les patients atteints d'hépatites chroniques qui développent un allongement des tests de la coagulation, ce qui pourrait indiquer une décompensation hépatique.

    3. HYDRATATION CORRECTE
      Une hydratation adéquate doit être maintenue chez les patients traités par Viraféron étant donné qu'une hypotension liée à une déplétion hydrique a été observée chez certains patients. Une réhydratation de compensation peut s'avérer nécessaire.
      Une hypotension artérielle peut survenir pendant le traitement par Viraféron et jusqu'à deux jours après son arrêt et peut requérir un un traitement complémentaire.

    4. HYPERTHERMIE
      Bien que la fièvre puisse être associée aux syndromes pseudogrippaux rapportés communément lors d'un traitement par interféron, les autres causes de fièvres persistantes doivent être écartées.
      Le paracétamol a été utilisé avec succès pour améliorer les symptômes à type de fièvre et de mal de tête qui peuvent survenir pendant le traitement sous Viraféron. La dose recommandée de paracétamol est de 500 mg à 1 g, 30 minutes avant le traitement par Viraféron. La dose maximale de paracétamol pouvant être administrée est de 1 g quatre fois par jour.

    5. BRONCHOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
      Viraféron doit être utilisé avec précaution chez des patients en mauvais état général, tels que ceux ayant des antécédents pulmonaires (exemple : pathologie pulmonaire chronique obstructive).

    6. DIABETE NON CONTROLE
      Viraféron doit être utilisé avec précaution chez des patients en mauvais état général, tels que ceux ayant un diabète mal équilibré avec risque d'acidocétose.

    7. TROUBLES DE LA COAGULATION
      Viraféron doit être utilisé avec précaution chez des patients présentant des troubles de la coagulation (exemple : thrombophlébite, embolie pulmonaire).
      Le traitement par Viraféron doit être interrompu chez les patients atteints d'hépatites chroniques qui développent un allongement des tests de la coagulation, ce qui pourrait indiquer une décompensation hépatique.

    8. MYELOSUPPRESSION
      Viraféron doit être utilisé avec précaution chez des patients présentant une myélosuppression.

    9. TROUBLES RESPIRATOIRES
      Des infiltrats pulmonaires, des pneumopathies inflammatoires ou des pneumonies, pouvant être fatals, ont été rarement observés chez des patients traités par interféron alpha, y compris ceux traités par Viraféron. L'étiologie n'a pas été trouvée. Ces symptômes ont été rapportés plus fréquemment lorsque le shosaikoto, une plante médicinale chinoise, est administré en même temps que l'interféron alpha. Tout patient développant une fièvre, une toux, une dyspnée ou toute autre symptomatologie respiratoire doit subir une radiographie pulmonaire.
      Si la radiographie pulmonaire montre des infiltrats pulmonaires ou en cas de troubles de la fonction pulmonaire, le patient doit être suivi de près et, si nécessaire, le traitement par interféron alpha doit être interrompu. Bien que ceci ait été rapporté plus souvent chez des patients atteints d'hépatite chronique C traités par interféron alpha, ceci a également été rapporté chez des patients traités par interféron alpha pour une pathologie oncologique. Un arrêt rapide de l'administration d'interféron alpha et un traitement par corticostéroïdes semble permettre une résolution des effets indésirables pulmonaires.

    10. EXAMENS PRELIMINAIRES
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DIABETE.
      HYPERTENSION

      Des effets indésirables oculaires semblent apparaître après l'utilisation du produit pendant plusieurs mois, mais ont été aussi rapportés après de courtes périodes de traitement. Tout patient se plaignant de troubles de l'acuité visuelle ou du champ visuel, ou de tout autre symptôme ophtalmologique, pendant le traitement par Viraféron, doit subir un examen ophtalmologique. Afin de faire la part des problèmes rétiniens provoqués par Viraféron et de ceux liés à d'autres pathologies telles le diabète et l'hypertension, il est recommandé de faire un examen initial avant tout traitement chez les patients diabétiques ou hypertendus.

    11. ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
      Les patients ayant une maladie psychiatrique ou ayant des antécédents de désordres psychiatriques graves ne devront pas être traités par Viraféron.
      Des effets sévères sur le SNC, principalement dépression, idées suicidaires et tentative de suicide, ont été observés pendant le traitement par Viraféron chez quelques patients ; dans ces cas-là, le traitement par Viraféron doit être interrompu. Le médecin prescripteur doit garder à l'esprit la sévérité potentielle de ces effets indésirables.
      D'autres effets sur le SNC se manifestant sous forme de confusion et d'autres altérations de l'état mental ont rarement été observés. Des états plus significatifs de confusion et de coma ont été observés chez certains patients, généralement âgés, traités à des doses plus élevées. Bien que ces effets soient généralement réversibles, chez certains patients, il a fallu jusqu'à 3 semaines pour arriver à un rétablissement complet. Des crises d'épilepsie sont survenues très rarement avec de fortes doses de Viraféron.

    12. ANTECEDENTS CARDIOVASCULAIRES
      Les patients ayant des antécédents d'infarctus du myocarde ou d'insuffisance cardiaque congestive, ou ayant souffert ou souffrant de troubles du rythme cardiaque, doivent être étroitement surveillés en cas de traitement par Viraféron. Les patients ayant des antécédents de troubles cardiaques ou étant à un stade cancéreux avancé doivent subir des ECG avant et pendant le traitement. Les arythmies cardiaques (principalement supraventriculaires) répondent habituellement bien au traitement conventionnel, mais peuvent nécessiter l'interruption du traitement par Viraféron.

    13. PSORIASIS
      Viraféron ne sera utilisé chez les patients atteints de psoriasis que si le bénéfice attendu est supérieur au risque encouru, en raison de la survenue de cas de réactivation de psoriasis.

    14. GREFFES D'ORGANES
      Des données préliminaires laissent à penser que les traitements par l'interféron alpha sont associés à un taux plus élevé de rejet de greffes (transplantations hépatique et rénale).

    15. MALADIE AUTO-IMMUNE
      Le développement de différents auto-anticorps a été rapporté lors de traitement par les interférons alpha. Les manifestations cliniques de maladie auto-immune au cours du traitement par interféron peuvent survenir plus fréquemment chez les patients prédisposés au développement de maladies auto-immunes.

    16. INFECTION A VIRUS HIV
      L'efficacité de l'interféron alfa-2b n'a pas été démontrée chez les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C, avec une co-infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).

    17. HEMODIALYSE
      L'efficacité de l'interféron alfa-2b n'a pas été démontrée chez les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C chez les patients hémodialysés.

    18. DYSTHYROIDIES
      Il a été observé, dans de rares cas, chez des patients traités par Viraféron pour une hépatite C chronique, le développement d'anomalies thyroïdiennes à type d'hypo ou d'hyperthyroïdie. Lors des études cliniques avec administration de Viraféron, 2.8% des patients en tout ont développé des anomalies thyroïdiennes. Ces anomalies ont pu être contrôlées par les traitements conventionnels utilisés lors d'une dysthyroïdie. Le mécanisme d'action par lequel Viraféron peut modifier la fonction thyroïdienne est inconnu. Avant d'entamer un traitement par Viraféron pour une hépatite C chronique, un dosage de la TSH doit être effectué. Toute anomalie thyroïdienne détectée doit être traitée de manière conventionnelle. Le traitement par Viraféron ne sera instauré que si le taux de TSH peut être maintenu à des valeurs normales par ce traitement. Dans le cas où, lors d'un traitement par Viraféron, un patient développerait les symptômes d'une dysthyroïdie, les taux de TSH doivent être déterminés. Le traitement par Viraféron pourra alors être poursuivi si les taux de TSH peuvent être maintenus dans les limites de la normale par le traitement correcteur mis en uvre. Les dysthyroïdies apparues en cours de traitement par Viraféron n'ont pas été réversibles à l'arrêt du traitement.

    19. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Des tests hématologiques standards et de chimie sanguine (numération formule sanguine, plaquettes, électrolytes, enzymes hépatiques, protéines sériques, bilirubine sérique et créatinine sérique) devront être réalisés chez tous les patients avant et périodiquement durant tout traitement systémique par Viraféron.
      Durant le traitement pour hépatite chronique B ou C, la périodicité recommandée des tests est la suivante : aux semaines 1, 2, 4, 8, 12 et 16, puis tous les deux mois jusqu'à la fin du traitement. Si, lors du traitement par Viraféron, l'ALAT (SGPT) dépasse ou égale 2 fois sa valeur de base, le traitement par Viraféron pourra être poursuivi, à moins que les signes et symptômes d'une insuffisance hépatique ne soient observés. Lors d'un pic de l'ALAT (SGPT), les tests suivants de la fonction hépatique doivent être effectués à deux semaines d'intervalle : ALAT (SGPT), taux de prothrombine, phosphatases alcalines, albumine et bilirubine.

    20. ENFANT
      Des doses allant jusqu'à 10 millions d'UI/m2 ont été administrées sans danger chez des enfants atteints d'hépatite B chronique. Cependant, l'efficacité de ce traitement n'a pas été démontrée. De manière générale, l'expérience chez les patients de moins de 18 ans étant limitée, les avantages thérapeutiques seront évalués en regard des risques possibles au cas par cas.

    21. FEMME EN AGE DE PROCREER
      L'interféron peut perturber la fécondité. On a pu observer des irrégularités du cycle menstruel lors d'études de l'interféron chez des primates non humains. Une diminution des concentrations sériques d'estradiol et de progestérone a été enregistrée chez des femmes traitées par l'interféron leucocytaire humain. Par conséquent, Viraféron ne sera pas administré aux femmes en âge de procréer, à moins d'utiliser un moyen de contraception efficace pendant la période de traitement. Viraféron doit être utilisé avec précaution chez les hommes fertiles.

    22. GROSSESSE
      Viraféron a des effets abortifs chez le Macaca mulatta (singe rhésus) à une dose 90 et 180 fois supérieure à la dose intramusculaire ou sous-cutanée recommandée de 2 millions d'UI/m2 . L'interruption de la gestation a été observée dans tous les groupes de doses (7.5 millions, 15 millions et 30 millions d'UI/kg), et était statistiquement significative par rapport au groupe contrôle dans les groupes recevant les doses moyennes ou fortes (correspondant à 90 et 180 fois la dose intramusculaire ou sous-cutanée recommandée de 2 millions d'UI/m2).
      Aucune étude appropriée n'a été effectuée chez la femme enceinte. Viraféron ne sera administré à la femme enceinte que si le bénéfice potentiel justifie clairement le risque potentiel pour le foetus.

    23. ALLAITEMENT
      On ignore si les composants de ce médicament sont excrétés dans le lait maternel. ‰tant donné qu'il existe un risque d'effets secondaires dus à Viraféron, pour le nourrisson, la décision d'arrêter l'allaitement ou le traitement par Viraféron devra être prise en tenant compte de l'importance du traitement pour la mère.

    24. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Les patients qui présentent fatigue, somnolence ou confusion pendant le traitement par Viraféron doivent être avertis et ne pas conduire de véhicules ou utiliser de machines.

    Contre-Indications

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Allergie connue à l'interféron alpha ou à tout autre composant de la préparation.

    2. AFFECTIONS CARDIAQUES GRAVES
      Pré-existantes connus.

    3. INSUFFISANCE RENALE SEVERE

    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      y compris les troubles causés par des métastases.

    5. ANTECEDENTS COMITIAUX
      Antécédents d'épilepsie et/ou atteinte des fonctions du SNC.

    6. HEPATITE CHRONIQUE
      - Avec cirrhose hépatique décompensée.
      - Récemment traités ou en cours de traitement par des agents immunosuppresseurs en exception d'une corticothérapie de courte durée.

    7. HEPATITE AUTO-IMMUNE
      ou antécédents.

    8. TRAITEMENT IMMUNOSUPPRESSEUR
      Patients transplantés sous traitement immunosuppresseur.

    9. INSUFFISANCE THYROIDIENNE
      Troubles thyroïdiens pré-existants sauf s'ils sont contrôlés par des traitements conventionnels.

    Surdosage

    Traitement
    Aucun cas de surdosage avec Viraféron n'a été signalé mais, comme pour tout composé pharmacologiquement actif, une surveillance étroite du patient avec un traitement symptomatique et un contrôle fréquent des signes vitaux sont indiqués.

    Voies d'administration

    - 1 - INTRAMUSCULAIRE
    - 2 - SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d'administration


    Posologie usuelle :
    - Si des effets indésirables se manifestent lors du traitement par Viraféron, quelle qu'en soit l'indication, la posologie devra être modifiée ou le traitement temporairement interrompu jusqu'à ce que ceux-ci diminuent. Si, malgré un ajustement adéquat de la posologie, une mauvaise tolérance continue à se manifester ou se répète, ou si la maladie progresse, le traitement par Viraféron devra être interrompu. Lors de traitement d'entretien par voie sous-cutanée, suivant l'avis du médecin, le patient pourra s'administrer lui-même la dose recommandée.
    * Hépatite B chronique :
    La dose recommandée se situe entre cinq millions et dix millions d'UI, par voie sous-cutanée, trois fois par semaine (tous les deux jours), pendant 4 à 6 mois. Si aucune amélioration dans les taux d'ADN-VHB sérique n'est observée après trois à quatre mois de traitement (à la dose de dix millions d'UI, si tolérée), le traitement par interféron alfa-2b devra être interrompu.
    * Hépatite C chronique :
    La dose recommandée est de trois millions d'UI par voie sous-cutanée, trois fois par semaine (tous les deux jours). La plupart des patients qui répondent au traitement présentent une amélioration des taux des ALAT (SGPT) dans les trois à quatre mois. Chez ces patients, le traitement doit être poursuivi à la posologie de trois millions d'UI, trois fois par semaine (tous les deux jours), pendant douze mois.
    La durée optimale du traitement n'a pas encore été établie. Il n'existe aucune étude clinique comparant directement douze à dix huit mois, cependant une prolongation de traitement à dix huit mois peut être envisagée utilement chez certains patients.
    En l'absence de réponse après trois à quatre mois de traitement, il faut envisager l'arrêt du traitement par interféron alfa-2b.
    .
    Mode d'emploi :
    Viraferon sera administré en utilisant soit des seringues stérilisées en verre soit des seringues jetables en plastique.
    * Précautions particulières de conservation :
    - Avant reconstitution :
    A conserver à température comprise entre + 2 degré C et + 8 degré C (au réfrigérateur). Ne pas congeler.
    Dans le cadre du transport, et/ou pour faciliter l'usage en ambulatoire, le produit non reconstitué peut être conservé à température inférieure à 25 degrés C jusqu'à quatre semaines avant utilisation. Si le produit n'est pas reconstitué pendant cette période de quatre semaines, il ne doit pas être mis au réfrigérateur pour une nouvelle période de conservation, mais détruit.
    - Après reconstitution :
    . 12 heures maximum à tempétaure inférieure à 25 degrès C ou 24 heures à une température comprise entre 2 et 8 degrés C.
    - Reconstitution de Viraferon, lyophilisat pour usage parentéral :
    Les flacons doivent être reconstitués avec un ml d'eau ppi.
    Les solutions reconstituées pour administration parentérale sont isotoniques.
    A l'aide d'une seringue et d'une aiguille stériles, injecter un ml d'eau ppi dans le flacon de Viraferon. Agiter doucement pour faciliter la dissolution complète de la poudre. Prélever la dose appropriée avec une seringue et injecter.
    Comme tous les médicaments administrés par voie parentérale, la solution reconstituée doit être examinée visuellement avant administration afin de vérifier si la solution ne présente pas de particules ou une coloration anormale.
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