ULCAR 1 g granulé pr susp buvable (arrêt de commercialisation)

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ULCAR 1 g granulé pr susp buvable (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 8/7/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GRANULE POUR SUSPENSION BUVABLE

    unidose

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : HOECHST HOUDE

    Produit(s) : ULCAR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 7/7/1987
    2. publication JO de l’AMM 3/10/1987
    3. mise sur le marché 15/3/1988
    4. arrêt de commercialisation 15/6/1992

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 328872-8

    150
    sachet(s)
    papier/alu/PE

    Evénements :

    1. agrément collectivités 19/2/1988
    2. inscription SS 19/2/1988
    3. radiation SS 31/12/1992


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    EVITER L’HUMIDITE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
    Régime : aucune liste

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIULCEREUX (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A02B-X02.
      Le sucralfate présente 3 types de propriétés :
      1/ Protection mécanique :
      Dans le tractus digestif le sucralfate se transforme en une substance visqueuse, fortement polarisée, adhésive, capable de se fixer électivement sur les lésions des muqueuses oesophagienne, gastrique, duodénale et colique. Cette affinité pour les tissus lésés s’explique par une interaction électrostatique entre le sulcralfate chargé négativement et les protéines de l’exsudat inflammatoire chargées positivement.
      Le complexe ainsi formé isole et protège les lésions, en particulier au niveau du tractus gastro-intestinal où il s’oppose à la rétro-diffusion des ions H+.
      2/ Action anti-pepsine et anti-sels biliaires :
      La molécule de sucralfate possède un pouvoir adsorbant à l’égard de la pepsine et des sels biliaires qui lui permet de s’opposer à leur agression sur les muqueuses lésées.
      3/ Stimulation des facteurs de protection physiologique et de la muqueuse gastro-duodénale :
      Le sucralfate stimule la production de prostaglandines endogènes, de mucus et de bicarbonates, au niveau de la muqueuse gastro-duodénale.
      De plus, le sucralfate inhibe les lésions induites chez l’animal par l’alcool et celles induites chez l’homme par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (en particulier l’acide acétylsalicylique) sur la muqueuse gastro-duodénale.

    1. ***
      – Ulcères gastriques et duodénaux évolutifs.
      – Traitement d’entretien des ulcères duodénaux chez les patients non infectés par Helicobacter pylori ou chez qui l’éradication n’a pas été possible.
    2. ULCERE GASTRIQUE
    3. ULCERE DUODENAL

    1. CONSTIPATION (RARE)
    2. SECHERESSE DE LA BOUCHE (EXCEPTIONNEL)
      Survenue sans différence significative avec le placébo.
    3. NAUSEE (EXCEPTIONNEL)
      Evitées lorsque dissous dans un peu d’eau.
    4. VOMISSEMENT (EXCEPTIONNEL)
      Evités lorsque dissous dans un peu d’eau.
    5. RASH (EXCEPTIONNEL)
      Pas de différences significatives avec le placébo.
    6. VERTIGE (EXCEPTIONNEL)
      Pas de différences significatives avec le placébo.
    7. DEPLETION PHOSPHOREE
      Il existe un risque théorique de déplétion phosphorée par fixation d’aluminium sur les phosphates alimentaires lors de l’utilisation au long cours et à fortes doses de sucralfate.

    1. INSUFFISANCE RENALE
      L’aluminium libéré dans l’estomac, bien que faiblement absorbé par le tube digestif, peut s’accumuler dans les tissus et notamment au niveau de l’encéphale (risque d’encépahlopathie) en cas d’insuffisance rénale chronique : chez les sujets atteintes de cette affection, il convient donc d’éviter une administration prolongée de sucralfate (traitement de plusieurs mois).
    2. HYPOPHOSPHATEMIE
      Bien qu’aucune contre-indication n’ait été mise en évidence, il est prudent de ne pas administrer le sucralfate en cure prolongée chez les sujets présentant une hypophosphatémie (hyperparthyroïdie primitive, rachitisme dystrophique vitamino-résistant).
    3. ULCERE GASTRIQUE
      Il est recommandé de vérifier la bénignite de la lésion avant traitement.
    4. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu.

      En effet à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      Il n’existe pas actuellement de données suffisantes sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du sucralfate lorsqu’il est administré pendant la grossesse.

      En conséquence, par mesure de précaution, il est préféralbe de ne pas utiliser le sucralfate pendant la grossesse.
    5. ALLAITEMENT
      L’utilisation du sucralfate pendant l’allaitement est déconseillée.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Cicatrisation des ulcères gastriques et duodénaux évolutifs :
    quatre sachets de un gramme par jour pendant quatre à six semaines répartis en :
    * Un sachet une demi-heure avant chacun des trois principaux repas.
    * Un sachet au
    coucher, environ deux heures après le repas du soir.
    – Prévention des rechutes de l’ulcère duodénal :
    deux sachets de un gramme par jour répartis en :
    * un sachet le matin au réveil, une demi-heure à une heure avant le petit déjeuner
    * un sachet au
    coucher, environ deux heures apres le repas du soir.
    .
    .
    Mode d’Emploi:
    – il n’est pas necessaire de prescrire en association des anti-secretoires, des anti-acides ou des pansements.
    – il est toujours souhaitable de respecter un delai de deux heures
    entre la prise d’ulcar et celle d’un autre medicament oral.


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