XANTHIUM LP 300 mg gélules

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XANTHIUM LP 300 mg gélules

Introduction dans BIAM : 3/4/1996
Dernière mise à jour : 23/7/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES (MICROGRANULES A LIBERATION PROLONGEE)

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GALEPHAR

    Produit(s) : XANTHIUM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 16/9/1993
    2. publication JO de l’AMM 18/1/1994
    3. mise sur le marché 25/3/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 336284-4

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 21/12/1995
    2. inscription SS 13/1/1996


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 11.83 F

    Prix public TTC : 19.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIASTHMATIQUE V. GENER. (XANTHINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R03D-A04.
      – La théophylline est une base xanthique dont l’action essentielle est une action bronchodilatatrice par relaxation des muscles lisses bronchiques.
      – In vitro, elle inhibe la dégranulation des mastocytes.
      Par ailleurs,
      – relaxation des muscles lisses des voies urinaires et biliaires ;
      – stimulation centrale, analeptique respiratoire, psychostimulant, agent convulsivant à hautes doses.
      – stimulation cardiaque, vasodilatation coronarienne avec augmentation des besoins en oxygene du coeur (coronarodilatateur dit `malin`).
      – action diurétique.

    1. ***
      Traitement symptomatique continu de l’asthme et des autres bronchospasmes réversibles tels que ceux de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).
      Remarque : dans cette indication un traitement antiinflammatoire (par corticoïdes inhalés) mérite généralement d’être associé.
    2. ASTHME A DYSPNEE PAROXYSTIQUE
    3. ASTHME A DYSPNEE CONTINUE

    1. NAUSEE
      Cet effet peut être l’un des premiers signes d’un surdosage.
    2. VOMISSEMENT
      Cet effet peut être l’un des premiers signes d’un surdosage.
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE
      Cet effet peut être l’un des premiers signes d’un surdosage.
    4. CEPHALEE
      Cet effet peut être l’un des premiers signes d’un surdosage.
    5. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Cet effet peut être l’un des premiers signes d’un surdosage.
    6. INSOMNIE
      Cet effet peut être l’un des premiers signes d’un surdosage.
    7. TACHYCARDIE
      Cet effet peut être l’un des premiers signes d’un surdosage.
    8. CRISE CONVULSIVE
      L’apparition de convulsions est le signe d’intoxication confirmée mais elles peuvent être le premier signe, notamment chez l’enfant.

    1. MISE EN GARDE
      En raison des grandes variations interindividuelles du métabolisme de la théophylline, il est nécessaire d’adapter les doses en fonction de l’efficacité clinique, des réactions indésirables et/ou des taux sanguins. Un surdosage peut résulter de doses inappropriées, de prises répétées à intervalles trop courts, ou d’une potentialisation par médicaments associés.
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      au besoin réduire les doses.
    3. INSUFFISANCE CORONARIENNE
    4. OBESITE
      adapter la posologie par rapport au poids idéal.
    5. HYPERTHYROIDIE
    6. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      au besoin réduire les doses.
    7. ANTECEDENTS COMITIAUX
    8. ULCERE GASTRODUODENAL
      Chez l’animal, les données expérimentales ont montré que la théophylline a un effet stimulant sur la sécrétion gastrique ; son administration doit être prudente chez les sujets ayant un ulcère gastro-duodénal en évolution.
    9. GROSSESSE
      Ne pas utiliser en fin de grossesse, possibilité de tachycardie, hyperexitabilité chez le nouveau né.
    10. ASSOCIATION THERAPEUTIQUE
      Association avec la cimétidine, avec un inducteur enzymatique.

    1. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    2. INTOLERANCE A LA THEOPHYLLINE
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Association contre indiquée avec la troléandomycine et l’enoxacine.
      Associaztion déconseillée avec l’érythromycine et la viloxazine.

    Traitement

    * Signes :
    – Chez l’enfant : agitation, confusion mentale, vomissements répétés, hyperthermie, tachycardie, parfois fibrillation ventriculaire, convulsions, hypotension, troubles respiratoires, hyperventilation puis dépression respiratoire, rarement
    ulcération digestive avec hémorragies.
    – Chez l’adulte : nausées vomissements, douleurs épigastriques, céphalées, excitation, insomnie, tachycardie, convulsions, hyperthermie et arrêt cardiaque.
    * Conduite à tenir :
    Lavage gastrique, réanimation en
    milieu spécialisé.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Réservé à l’adulte :
    La posologie sera adaptée à la susceptiblité individuelle en fonction de l’efficacité et des effets indésirables.
    La posologie moyenne est de l’ordre de dix milligrammes par kilo et par jour.
    Dans certains cas,
    des doses plus élevées peuvent être nécessaires, il est conseillé de contrôler la théophyllinémie.
    Chez les sujets obèses, la posologie sera adaptée en fonction du poids idéal.
    En cas d’insuffisance d’effet thérapeutique (sans signes secondaires
    d’intolérance), la posologie immédiatement supérieure (deux cents milligrammes de plus) peut être essayée. Dans ces conditions, un dosage de théophyllinémie doit pouvoir être fait après deux ou trois jours de traitement, environ douze heurs apès la
    prise du médicament : le taux sanguin doit rester au-dessous de quinze mg/ml.
    * En prise biquotidienne :
    Il est possible, en cas d’efficacité insuffisante sur une période du nycthémère ou d’appartion d’effets secondaires d’administrer le Xanthium LP en
    deux prises (une demi-dose matin et soir), avec en cas de besoin, une dose plus forte le soir que le matin (pour six cents mg, administrer quatre cents mg le soir et deux cents le matin).
    * En prise unique :
    . de quarante à cinquante kilos de poids :
    quatre cents milligrammes (soit une gélule à quatre cents mg),
    . de cinquante à soixante kilos de poids : cinq cents milligrammes (soit une gélule à trois cents mg et une gélule de deux cents mg),
    . de soixante à soixante dix kilos de poids : six cents
    milligrammes (soit deux gélules à trois cents mg),
    . de soixante dix à quatre vingt kilos de poids : sept cents milligrammes (soit une gélule à quatre cents mg et une gélule de trois cents mg),
    . de quatre vingt à quatre vingt dix kilos de poids : huit
    cents milligrammes (soit deux gélules à quatre cents mg).
    .
    Mode d’emploi :
    – Avaler les gélules sans croquer, ni mâcher avec un grand verre d’eau.
    – En prise unique la dose sera prise le soir vers 20 heures.


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