UROMITEXAN 1 g/10 ml solution injectable pour perfusion (Hôp)

Donnez-nous votre avis

UROMITEXAN 1 g/10 ml solution injectable pour perfusion (Hôp)

Introduction dans BIAM : 19/4/1996
Dernière mise à jour : 20/10/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION POUR PERFUSION

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ASTA MEDICA

    Produit(s) : UROMITEXAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 24/6/1994
    2. publication JO de l’AMM 6/11/1994
    3. mise sur le marché 11/12/1995

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 558476-7

    1
    flacon(s)
    10
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 11/1/1995


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 8
    heure(s)

    Régime : liste II

    Prix Pharmacien HT : 20.70 F

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 10
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PRODUIT DE DESINTOXICATION DES TRAIT. CYTOSTATIQUES (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : V03A-F01.
      Antidote de l’acroléine, métabolite irritant pour la muqueuse vésicale formé au cours de la biotransformation des oxazaphosphorines. L’acroléine est bloquée par l’Uromitexan sous forme d’un thio éther stable, soluble, rapidement et totalement éliminé par l’organisme.
      L’efficacité antitumorale des oxazaphosphorines n’est pas modifiée par l’Uromitexan.

    1. ***
      Prévention de la toxicité urinaire des oxazaphosphorines (cyclophosphamide et ifosfamide).
    2. TOXICITE URINAIRE DES OXAZAPHOSPHORINES(PREVENTION)

    1. INFLAMMATION AU POINT D’INJECTION
      Possibilité, chez certains sujets, d’une réaction inflammatoire locale au point d’injection en cas d’administration intraveineuse directe.
    2. RASH (RARE)
      Quelques rares cas de rash cutané associé à une réaction d’urticaire plus ou moins généralisée et/ou des démangeaisons.
    3. OEDEME LOCAL
    4. REACTION CUTANEE
      Une réaction cutanée de type allergique d’intensité plus sévère a été observée chez les malades présentant une maladie auto-immune.

    1. MISE EN GARDE
      Quelques cas d’encéphalopathies, toujours spontanément réversibles à l’arrêt du traitement, ont été décrits après utilisation conjointe d’ifosfamide et de mesna. Leur imputabilité n’est actuellement pas établie. Une insuffisance rénale est habituellement retrouvée comme facteur favorisant.

    1. MALADIE AUTO-IMMUNE
      Chez des malades porteurs de maladies auto-immunes, on a observé de rares cas de réactions cutanées de type allergique plus ou moins intenses. Les symptômes sont variables, d’intensité moyenne (rash parfois de type maculaire, accompagné d’une sensation de brûlure intense et de démangeaisons) ou sévère (rash généralisé ou plaques érythémateuses, oedème) et sont parfois accompagnés d’une forte fièvre, de tachycardie, d’hypotension et/ou d’une élévation des transaminases.
      Chez ces malades, la protection de l’appareil urinaire doit se faire préférentiellement par une hyperhydratation quotidienne associée à la prescription simultanée de diurétiques ; cependant, il est possible d’associer l’Uromitexan à l’oxazaphosphorine chez de tels patients à la condition d’évaluer le meilleur rapport bénéfice/risque pour le malade et seulement sous stricte surveillance médicale du sujet.
    2. ANTECEDENTS ALLERGIQUES
      Réactions allergiques lors d’une administration antérieure d’Uromitexan.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – La posologie est habituellement fixée à soixante pour cent de la dose d’oxazaphosphamides (cyclophosphamide à fortes doses, ifosfamide) administrée.
    – Uromitexan peut également être utilisé en perfusion intraveineuse continue
    débutant un quatr d’heure avant la perfusion chimiothérapique et se prolongeant huit à douze heurs après la fin de celle-ci, la dose total de Mesna atteignant – voire dépassant – cent pour cent de la dose d’oxazaphosphamide utilisée.
    – Pour des doses
    supérieures à deux grammes par m2 et par jour, les risques potentiels de ce médicament ne sont pas connus.
    .
    Mode d’emploi :
    – Le schéma classique comporte l’administration intraveineuse, après dilution d’un tiers de la dose dès le début de
    l’administration de l’oxazaphosphamide, du second tiers quatre heures plus tard et du dernier tiers quatre heures plus tard (soit heures heures après la première administration). Utiliser de préférence en perfusion intraveineuse après dilution
    extemporanée dans 100 ml d’une solution injectable de NaCl 0.9%.
    – Incompatibilités :
    * Ne pas associer dans le même flacon de perfusion Uromitexan au platine et à ses dérivés. Il est nécessaire de rincer la tubulure entre les deux produits.
    * En
    raison d’interaction physico-chimiques, l’Uromitexan ne doit pas être associé dans la même perfusion aux produits suivants : érythromycine, oxytétracycline, aminophylline, Lipiodol, épirubicine. Il est nécessaire de rincer la tubulure entre l’Uromitexan
    et ces produits.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts