DEXAGRANE collyre

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DEXAGRANE collyre

Introduction dans BIAM : 21/5/1996
Dernière mise à jour : 2/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COLLYRE EN SOLUTION

    Usage : adulte, enfant + de 30 mois

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LEURQUIN MEDIOLANUM

    Produit(s) : DEXAGRANE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/7/1995
    2. publication JO de l’AMM 27/10/1995
    3. mise sur le marché 18/5/1996
    4. rectificatif d’AMM 22/11/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 339139-5

    1
    flacon(s)
    5
    ml
    PE

    Evénements :

    1. inscription SS 10/5/1996
    2. mise sur le marché 18/5/1996
    3. agrément collectivités 23/6/1996


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 15
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 15
    jour(s)

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 9.53 F

    Prix public TTC : 16.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PRODUIT OPHTALMOLOGIQUE CORTICOIDE ET ANTIINFECTIEUX (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : S01C-A01.
      Association corticoïde-antiinfectieux par voie locale :
      – le phosphate sodique de dexaméthasone est un antiinflammatoire stéroïdien puissant,
      – le sulfate de néomycine est un antibiotique bactéricide de la famille des aminosides.
      – Espèces habituellement sensibles :
      Staphylocoques, Gonocoques, Acinetobacter, Brucella, E. coli, Haemiphilus, Klebsiella, Salmonella, Serratia, Yersinia.
      – Espèces habituellement résistantes :
      Streptocoques dont les pneumocoques, Pseudomonas, germes anaérobies.
      Lorsque pour une espèce donnée, la notion de sensibilité constante des souches n’a pas été établie, seul un antibiogramme de la souche en cause permet de confirmer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      En usage topique, la néomycine pénètre mal la cornée.

    1. ***
      – Uvéite, sclérite, épisclérite, conjonctivite allergique, kératite interstitielle.
      – Inflammations et infections à germes sensibles des annexes telles que : conjonctivite, tarsite, blépharite, orgelet, chalazion.
      -il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.
    2. UVEITE
    3. CONJONCTIVITE ALLERGIQUE
    4. KERATITE
    5. CONJONCTIVITE
    6. BLEPHARITE
    7. CHALAZION

    1. IRRITATION LOCALE
      Transitoire : gêne, larmoiement, brûlure, hyperhémie conjonctivale.
    2. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      Cutanée et/ou conjonctivale.
    3. HYPERTENSION OCULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      USAGE PROLONGE

      Cortico-induite.

    4. CATARACTE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      USAGE PROLONGE

      Due à la présence du corticoïde.

    5. KERATITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      USAGE PROLONGE

      Superficielle. Due à la présence du corticoïde.

    6. RETARD DE CICATRISATION
      En cas d’ulcération cornéenne ou sclérale, les corticoïdes peuvent retarder la cicatrisation et favoriser la surinfection.

    1. MISE EN GARDE
      – Hypersensibilité :

      En cas d’hypersensibilité, arrêt du traitement.

      – Administration prolongée :

      Des instillations répétées et/ou prolongées du collyre peuvent entraîner une hypertonie oculaire chez certains patients.

      – Sportifs :

      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif (dexaméthasone) pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors de contrôles antidopage.
    2. TRAITEMENT PROLONGE
      Ou en l’absence d’amélioration rapide, une surveillance médicale régulière comportant des contrôles bactériologiques avec étude de la sensibilité du germe permet de dépister une résistance au produit et d’adapter éventuellement le traitement.

      Comme pour toutes les préparations ophtalmiques contenant un corticoïde, l’usage prolongé nécessite une surveillance ophtalmologique particulièrement attentive de la cornée, de la tension oculaire et du cristallin.
    3. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      Le collyre ne doit pas être employé en injection péri ou intra-oculaire.
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      En cas de traitement concomitant par un autre collyre, instiller les collyres à 15 minutes d’intervalle.
    5. NOURRISSON
      L’usage du produit doit être évité chez le nourrisson.
    6. PORT DE LENTILLES DE CONTACT
      Doit être évité durant le traitement en raison du risque d’absorption du corticoïde et du conservateur (bromure de benzododécinium).
    7. GROSSESSE
      Les études concernant la prise de corticoïdes per os n’ont pas mis en évidence un risque malformatif supérieur à celui observé dans la population générale.

      Aucune étude de tératogénicité n’a été effectuée avec des corticoïdes locaux.
    8. ALLAITEMENT
      L’allaitement est déconseillé chez les patientes recevant un traitement par les corticoïdes per os car ils sont excrétés dans le lait maternel.

      Administré par voie locale, il existe un passage systémique du corticoïde et donc une possibilité de retentissement métabolique chez le nouveau-né.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. KERATITE HERPETIQUE
      Epithéliale dendritique.
    3. KERATITE MYCOSIQUE
    4. KERATOCONJONCTIVITE
      Virale épidémique au stade précoce.

    Voies d’administration

    – 1 – OCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Une goutte dans le cul de sac conjonctival inférieur, toutes les heures en début de traitement dans les affections aiguës sévères, quatre à six fois par jour dans les autres cas, pendant sept jours en moyenne.
    Un traitement plus long
    peut être prescrit sous surveillance ophtalmologique stricte.


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