LOPERAMIDE RPG 2 mg gélules

LOPERAMIDE RPG 2 mg gélules
Introduction dans BIAM : 11/6/1996
Dernière mise à jour : 2/7/1998
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : GELULES
Usage : adulte
Etat : commercialisé
Laboratoire : RPG AVENTISProduit(s) : LOPERAMIDE RPG
Evénements :
- octroi d’AMM 8/12/1994
- publication JO de l’AMM 24/3/1995
- mise sur le marché 3/6/1996
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 337757-3
2
plaquette(s) thermoformée(s)
10
unité(s)
PVC/aluEvénements :
- inscription SS 3/5/1996
- agrément collectivités 23/6/1996
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
A L’ABRI DE LA LUMIERE
EVITER L’HUMIDITERégime : liste II
Réglementation des prix :
remboursé
35 %
Prix Pharmacien HT : 15.20 F
Prix public TTC : 24.40 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- LACTOSE excipient
- AMIDON DE MAIS excipient
- TALC excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- GELATINE excipient de la gélule
- DIOXYDE DE TITANE conservateur (gélule)
- JAUNE DE QUINOLEINE colorant (gélule)
- INDIGOTINE colorant (gélule)
- ANTIDIARRHEIQUE (RALENTISSEUR DU TRANSIT INTESTINAL) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : A07D-A03.
– Antidiarrhéique analogue structurel des opiacés.
– Activité antisécrétoire par augmentation du flux hydro-électrolytique de la lumière intestinale vers le pôle plasmatique de l’entérocyte et réduction du flux inverse.
-Ralentissement du transit colique avec augmentation des contractions segmentaires.
– Effets rapides et durables.
– Respecte les caractéristiques bactériologique et parasitologique des selles.
- CONSTIPATION (FREQUENT)
Nécessite un réajustement des doses ou un arrêt du traitement. - REACTION D’HYPERSENSIBILITE
- RASH
- DOULEUR ABDOMINALE
- METEORISME
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- ASTHENIE
- SOMNOLENCE
- VERTIGE
- SECHERESSE DE LA BOUCHE
- HYDRATATION CORRECTE
Assurer une réhydratation per os ou par voie IV, adapté à l’âge et à l’importance de la diarrhée. - DYSENTERIES
Le lopéramide ne doit pas être utilisé comme traitement de première intention dans les dysentéries aiguës avec présence de sang dans les selles et fièvre importante. - ANTIBIOTHERAPIE A LARGE SPECTRE
Le lopéramide ne doit pas être utilisé en cas de diarrhée survenant au cours d’un traitement antibiotique à large spectre. En effet, on doit craindre alors une colite pseudomembraneuse avec toxi-infection. Dans ce cas, tout traitement entraînant une stase fécale doit être évité. - CONSTIPATION
En règle generale, le lopéramide ne doit pas être utilisé lorsqu’une inhibition du péristaltisme doit être évitée et son administration doit être interrompue en cas d’apparition de constipation, de distension abdominale. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
L’insuffisant hépatique doit faire l’objet d’une surveillance particulière du fait de l’important effet de premier passage. - GROSSESSE
Bien que les études expérimentales aient démontré l’absence d’embryotoxicité et d’effet tératogène dans les différentes espèces étudiées (rat, souris, lapin) et qu’aucun cas d’embryotoxicité ou d’effet tératogène chez l’être humain n’ait été rapporté dans la littérature mondiale depuis la commercialisation du lopéramide, le lopéramide, comme la plupart des médicaments ne sera utilisé dans le premier trimestre de la grossesse que si les avantages thérapeutiques l’emportent sur le risque potentiel. - ALLAITEMENT
Les concentrations de lopéramide retrouvées dans le lait maternel sont trés faibles (inférieures à 0,5 ng/ml) et autorisent la poursuite de l’allaitement.
- RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE
Poussées aiguës des rectocolites hémorragiques : risque de colectasie.
Signes de l’intoxication :
- DEPRESSION DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL
- SOMNOLENCE
- MYOSIS
- HYPERTONIE MUSCULAIRE
- DEPRESSION RESPIRATOIRE
- ATAXIE
Traitement
en cas de surdosage (y compris de surdosage lié à une insuffisance hépatique), une dépression du systeme nerveux central (diminution de la vigilance, somnolence, myosis, hypertonie, dépression respiratoire, incoordination motrice) et un iléus peuvent
être observés. Les enfants peuvent être plus sensibles aux effets sur le systeme nerveux central.
La naloxone peut être utilisée comme antidote. La durée d’action du lopéramide étant plus longue que celle de la naloxone (1 à 3 h), il peut être
nécessaire de renouveler l’administration de cette dernière. En conséquence, le patient doit être maintenu sous surveillance médicale pendant au moins 48 h pour déceler toute dépression éventuelle du systeme nerveux central.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
* Diarrhée aiguë :
– Adultes : deux gélules à la première prise, puis une gélule après chaque selle diarrhéique, jusqu’à un maximum de huit gélules.
– Enfants de plus de huit ans : une gélule à la première prise, puis après chaque
selle diarrhéique, jusqu’à un maximum de six gélules.
* Diarrhée chronique :
– Adultes : la posologie quotidienne initiale est de deux gélules. Cette dose sera progressivement adaptée en fonction des résultats thérapeutiques et en surveillant
soigneusement l’état clinique du patient pour éviter tout risque de surdosage. En moyenne, la dose quotidienne se situe entre une et trois gélules (maximum huit gélules).
– Enfants de plus de huit ans : la posologie quotidienne initiale est d’une
gélule. Cette dose sera progressivement adaptée en fonction des résultats thérapeutiques et en surveillant soigneusement l’état clinique du patient pour éviter tout risque de surdosage. En moyenne, la dose quotidienne se situe entre une et deux gélules
(maximum six gélules).
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Mode d’emploi :
– Les gélules sont à avaler, sans les ouvrir, avec un verre d’eau.