WELLVONE 250 mg comprimés pelliculés (Hôp)

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WELLVONE 250 mg comprimés pelliculés (Hôp)

Introduction dans BIAM : 14/6/1996
Dernière mise à jour : 24/7/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GLAXO – WELLCOME

    Produit(s) : WELLVONE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 15/9/1994
    2. publication JO de l’AMM 27/12/1994
    3. mise sur le marché 15/10/1995

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 558522-9

    1
    flacon(s)
    189
    unité(s)
    verre
    jaune pâle

    Evénements :

    1. agrément collectivités 17/12/1994


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 2836.89 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIAMIBIEN (AUTRE) ET ANTIPROTOZOAIRE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : P01A-X06.
      Mode d’action :
      L’atovaquone appartient à une nouvelle classe thérapeutique ayant un mécanisme d’action original. C’est un inhibiteur spécifique et puissant de la chaîne de transport des électrons des mitochondries eucaryotes, chez certains protozoaires parasites.
      Son site d’action semble être le complexe cytochrome BC1 (complexe III). L’effet métabolique final de ce type de blocage semble être une inhibition de la synthèse d’acide nucléique et de l’ATP.
      Microbiologie :
      L’atovaquone a une puissante activité antiprotozoaire, à la fois in vitro et sur des modèles animaux, particulièrement vis-à-vis du protozoaire parasite suivant : le Pneumocystis carnii (Cl 50 : 0.1-1 microgramme/ml).
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      L’atovaquone est une molécule très liphophile et avec une faible solubilité aqueuse. Elle se lie à 99.9% aux protéines plasmatiques. Sa biodisponibiilité est faible, diminue relativement avec des doses supérieures à 750 mg et montre une variabilité inter-individuelle importante.
      La biodisponibilité absolue d’une dose de 750 mg d’atovaquone (soit 3 comprimés à 250 mg), administrée avec une prise alimentaire chez des hommes adultes séropositifs est de 21% (IC90% : 17 à 27%).
      La biodisponibilité de l’atovaquone est plus élevée, lorsque celle-ci est administrée avec une prise alimentaire que lors d’une administration à jeun.
      Chez le volontaire sain, un petit déjeuner normalisé (23 g d’apport lipidique, 610 Kcal) augmente d’un facteur 2 à 3 la biodisponibilité après une prise unique de 750 mg. Les valeurs moyennes des SSC sont respectivement de 150 +/- 59.5 microgramme x heure/ml et 391.5 +/- 186.4 microgramme x heure/ml chez les volontaires à jeun et avec une prise alimentaire.
      Après administration d’une prise unique de 500 mg chez des volontaires soit à jeun, soit ayant reçu un repas pauvre en lipides (apport de 23 g), soit un repas riche en lipides (apport de 46 g), la valeur moyenne de la SSC a été augmentée d’un facteur 2.7 et 4 respectivement pour les repas pauvres et riches en lipides, en comparaison avec un groupe contrôle à jeun.
      Des différences significatives de la biodisponibilité de l’atovaquone ont été observées entre des volontaires sains, des volontaires infectés par le VIH au stade asymptomatique et des patients atteints de SIDA (Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise).
      Les concentrations plasmatiques d’atovaquone à l’état d’équilibre chez les patients atteints de SIDA représentent entre le tiers et la moitié des taux atteints chez des volontaires infectés par le VIH au stade asymptomatique. Par exemple, une dose quotidienne unique de 3000 mg chez des volontaires atteints de SIDA conduit à une concentration plasmatique à l’équilibre de 16.2 +/- 6.6 microgrammes/ml, contre 48.8 +/-21.6 microgrammes/ml chez les patients infectés par le VIH au stade asymptomatique.
      Dans l’essai d’efficacité contrôlé pour le traitement de la PCP, pour lequel les patients atteints de SIDA recevaient 750 mg d’atovaquone, 3 fois par jour avec une prise alimentaire, la concentration plasmatique à l’équilibre est de 13.9 +/- 6.9 microgrammes/ml (n=191).
      Chez les volontaires sains et les patients atteints de SIDA, la demi-vie de l’atovaquone est de 2 à 3 jours.
      Chez le volontaire sain, l’atovaquone ne semble pas être métabolisée et son excrétion urinaire est négligeable. Elle est majoritairement éliminée sous forme inchangée dans les selles (supérieur à 90%).

    1. ***
      Traitement de la phase aiguë de la pneumonie à Pneumocystis carinii (PCP) dans les formes peu à modérément sévères (différence alvéolocapillaire en oxygène inférieur ou égale à 45 mmHg et pression partielle artérielle en oxygène supérieur ou égale à 60 mmHg chez les patients intolérants au traitement par le cotrimoxazole.
    2. PNEUMONIE A PNEUMOCYSTIS CARINII

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Dans les essais cliniques de l’atovaquone, les patients inclus étaient à un stade avancé de l’infection à VIH et ont souvent présenté des complications de leur maladie, ce qui rend difficile l’imputabilité des effets indésirables au traitement par l’atovaquone.
    2. ERUPTION CUTANEE
    3. NAUSEE
    4. VOMISSEMENT
    5. DIARRHEE
    6. CEPHALEE
    7. INSOMNIE
    8. FIEVRE
    9. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    10. AMYLASEMIE(AUGMENTATION)
    11. NATREMIE(DIMINUTION)
    12. ANEMIE

    1. ALIMENTS
      L’absorption gastro-intestinale de l’atovaquone est limitée, mais peut être significativement augmentée lorsque le produit est administré avec une prise alimentaire.
    2. TROUBLES GASTROINTESTINAUX
      Il est rappelé au médecin prescripteur que l’existence de diarrhée lors de la mise en route du traitement a été associée à des taux plasmatiques d’atovaquone significativement diminués, et a été corrélée avec une fréquence plus élevée d’échecs thérapeutiques et un plus faible taux de survie. En cas de diarrhée et chez les patients ayant des difficultés à prendre l’atovaquone avec une prise alimentaire, d’autres traitements devront être envisagés.
    3. PRECAUTIONS PARTICULIERES
      L’efficacité de l’atovaquone n’a pas été étudiée de façon systématique : 1) en cas d’échec des autres traitements de la PCP, y compris le cotrimoxazole. 2) pour le traitement des épisodes sévères de PCP : différence alvéolocapillaire en oxygène inférieur ou égale à 45 mmHg. 3) comme traitement prophylactique de la PCP. 4) versus un traitement par pentamidine administré par voie intraveineuse.

      Il n’existe pas de données disponibles concernant les sujets immunodéprimés non-séropositifs pour le VIH, atteints de PCP.
    4. SUJET AGE
      Aucune évaluation clinique du traitement pas atovaquone n’a été effectuée chez le sujet âgé, celui-ci présentant rarement une infection à VIH. L’administration de l’atovaquone chez le sujet âgé devra donc être attentivement surveillée.
    5. PATHOLOGIES ASSOCIEES
      Lors d’une atteinte pulmonaire, les étiologies autres que la PCP devront être soigneusement recherchées afin d’utiliser les traitements appropriés, l’atovaquone n’étant pas un traitement efficace des pathologies associées d’origine bactérienne, virale, fongique ou mycobactérienne.
    6. GROSSESSE
      Il n’existe pas d’informations sur les effets de l’administration de l’atovaquone au cours de la grossesse.

      En conséquence, l’atovaquone ne devra pas être utilisée au cours de la grossesse, sauf si le bénéfice du traitement pour la mère paraît supérieur aux risques potentiels éventuels pour le foetus.

      Les données disponibles chez l’animal sont insuffisantes pour évaluer le risque potentiel encouru sur la reproduction.
    7. ALLAITEMENT
      L’excrétion de l’atovaquone dans le lait maternel n’est pas connue, aussi l’allaitement est déconseillée pendant le traitement.
    8. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Aucune étude n’a évalué l’effet de l’atovaquone sur les performances de conduite ou la capacité à utiliser des machines mais, de par la pharmacologie de ce produit, aucun effet sur de telles activités n’est attendu.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT

    Traitement

    Aucun cas de surdosage après administration orale d’atovaquone n’ a été rapporté. En cas de surdosage un traitement symptomatique sera entrepris.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Adulltes :
    – Pneunonie à Pneumocystis carrinii : la posologie recommandée est de sept cent cinquante milligrammes (soit trois comprimés) trois fois par jour pendant 21 jours, administrés avec une prise alimentaire.
    .
    Posologie
    particulière :
    – Enfants :
    L’efficacité de l’atovaquone n’a pas été étudiée chez l’enfant.
    – Sujet âgé :
    Il n’existe pas de données disponibles sur l’utilisation de l’atovaquone chez le sujet âgé.
    – Insuffisance rénale ou hépatique :
    L’utilisation de
    l’atovaquone n’a pas été étudiée de façon spécifique chez des patients insuffisants rénaux ou hépatiques.
    S’il s’avère nécessaire de traiter de tels patients avec l’atovaquone, la prudence est recommandée et l’administration devra être étroitement
    surveillée.
    .
    Mode d’emploi :
    – On insistera auprès des patients sur la nécessité de prendre la totalité de la dose de d’atovaquone avec une prise alimentaire.
    – La prise d’aliments, en particulier riches en graisse, augmente la biodisponibilté de
    l’atovaquone d’un facteur 2 à 3.


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