FRACTAL 40 mg gélule

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FRACTAL 40 mg gélule

Introduction dans BIAM : 11/7/1996
Dernière mise à jour : 18/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 20539


    Forme : GELULES

    Usage : adulte, enfant + de 15 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PIERRE FABRE MEDICAMENT

    Produit(s) : FRACTAL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 4/9/1995
    2. publication JO de l’AMM 17/2/1996
    3. mise sur le marché 6/7/1996
    4. rectificatif d’AMM 26/7/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 339580-3

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    14
    unité(s)
    alu
    briaque et jaune

    Evénements :

    1. inscription SS 28/6/1996
    2. agrément collectivités 9/8/1996


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 121.71 F

    Prix public TTC : 147.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. HYPOLIPEMIANT (INHIBITEUR DE LA HMG-CoA REDUCTASE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C10A-A04.
      La fluvastatine, molécule de synthèse possédant des propriétés hypocholestérolémiantes, est un inhibiteur compétitif de l’HMG-CoA réductase, enzyme responsable de la conversion de l’HMG-CoA en acide mévalonique, précurseurs des stérols y compris le cholestérol.
      L’inhibition de la biosynthèse entraîne une diminution du cholestérol dans les cellules hépatiques, ce qui stimule la synthèse des récepteurs des LDL et augmente ainsi la captation du cholestérol-LDL circulant. Ce mécanisme se traduit par une baisse de la concentration plasmatique de cholestérol.
      La fluvastatine est un racémique dont l’un seulement des deux énantiomères est responsable de l’activité pharmacologique.
      Chez les patients présentant une hypercholestérolémie, la fluvastatine entraîne une baisse du cholestérol total, du cholestérol-LDL et de l’apolipoprotéine B.
      La fluvastatine entraîne également une baisse modérée des triglycérides et une augmentation du cholestérol-HDL.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      Après administration orale chez le volontaire sain à jeun, la fluvastatine est absorbée rapidement et complètement (98%).
      Un ralentissement de la vitesse d’absorption est observé lorsque l’administration est faite après le repas mais l’effet hypolipémiant de la fluvastatine ne paraît pas être influencé par la prise de nourriture. Les aires sous les courbes des concentrations plasmatiques sont comparables, que l’administration ait lieu au cours du repas du soir ou 4 heures après.
      La fluvastatine agit principalement sur le foie qui est également le site principal de son métabolisme.
      Plus de 98% de la fluvastatine présente dans la circulation systémique sont liés aux protéines plasmatiques. Cette valeur est indépendante de la concentration dans le sang.
      Les principaux composés présents dans le sang sont la fluvastatine inchangée et un métabolite pharmacologiquement inactif, l’acide N-désisopropyl propionique. Les métabolites hydroxylés présentent une activité pharmacologique, mais ne sont pas retrouvés dans le sang.
      Les voies du métabolisme hépatique de la fluvastatine chez l’homme ont été définies et passent par le CYP-2C9. Ceci explique que la fluvastatine soit à l’origine de très peu d’intéractions médicamenteuses.
      Après administration de fluvastatine tritiée chez le volontaire sain, environ 6% de la radioactivité totale ont été retrouvés dans l’urine et 93% dans les fèces.
      La clairance plasmatique totale chez l’homme est de 1.8 + ou – 0.8 l/min. Après administration de 40 mg par jour, les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre ne révèlent aucun signe d’accumulation.
      A la dose de 40 mg, la demi-vie est de 2.3 + ou – 0.9 heures.
      Les concentrations plasmatiques de fluvastatine sont indépendantes de l’âge et du sexe.
      Compte-tenu de l’excrétion biliaire prédominante de la fluvastatine et de son métabolisme présystémique important, une accumulation du produit est mise en évidence chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique. Chez les cirrhotiques, les aires sous courbes des concentrations plasmatiques augmentent d’un facteur 2.5.

    1. ***
      Réduction des hypercholestérolémies pures (II a), mixtes (II b), en complément d’un régime adapté et assidu.
      La poursuite du régime est toujours indispensable.
      Nota :
      – Hypercholestérolémie familiale homozygote : chez ces patients, l’absence complète de récepteurs des LDL ne permet guère d’attendre un bénéfice de la fluvastatine.
      – Hypertriglycéridémie isolée (type I, IV et V) : la fluvastatine n’est pas indiquée.
    2. HYPERCHOLESTEROLEMIE

    1. DYSPEPSIE
      Effet modéré et transitoire.
    2. NAUSEE
      Effet modéré et transitoire.
    3. DOULEUR ABDOMINALE
      Effet modéré et transitoire.
    4. CEPHALEE
      Effet modéré et transitoire.
    5. INSOMNIE
      Effet modéré et transitoire.
    6. CRAMPE
    7. DOULEUR MUSCULAIRE
    8. RHABDOMYOLYSE
    9. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (RARE)
    10. ERUPTION CUTANEE (RARE)
      Réaction d’hypersensibilité.
    11. PRURIT (RARE)
      Réaction d’hypersensibilité.
    12. URTICAIRE (RARE)
      Réaction d’hypersensibilité.
    13. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (RARE)
      Réaction d’hypersensibilité.
    14. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
      Réaction d’hypersensibilité.
    15. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (FREQUENT)
      Une surveillance régulière des tests fonctionnels hépatiques est nécessaire. Une élévation des transaminases supérieure à 3 fois la normale doit conduire à l’arrêt du traitement.
    16. CPK(AUGMENTATION) (FREQUENT)
      Des élévations de la créatine kinase musculaire plasmatique ont été observées chez des patients recevant des inhibiteurs de l’HMG Co-A réductase.

    1. SURVEILLANCE HEPATIQUE
      Comme avec les autres agents hypolipidémiants, des élévations modérées des transaminases hépatiques ont été observées chez certains patients. Dans la majorité des cas, les transaminases sériques sont revenues aux valeurs initiales sans avoir nécessité l’arrêt du traitement. La signification de ces élévations n’est pas actuellement connue.
      Elles paraissent cependant justifier :
      – un contrôle périodique des transaminases pendant la première année de traitement et à intervalles plus rapprochés en cas d’élévation de celles-ci ;
      – l’arrêt du traitement devant une augmentation persistante des ASAT et des ALAT supérieure à 3 fois la limite de la normale.
      Chez les patients ayant des antécédents de maladie hépatique ou chez les sujets cirrhotiques, la fluvastatine sera administrée avec précaution.
    2. MYALGIE
      – Des élévations légères et transitoires des taux plasmatiques de la créatine kinase (CK) d’origine musculaire peuvent être observées chez les patients recevant de la fluvastatine mais elles n’ont pas habituellement de retentissement clinique.
      – Le traitement par les inhibiteurs de l’HMG Co-A réductase s’associe rarement à la survenue d’atteintes musculaires. Devant des signes cliniques évocateurs (douleur musculaire inexpliquée, sensibilité douloureuse ou faiblesse musculaire), un dosage de la CK d’origine musculaire sera pratiqué.
      Une atteinte musculaire doit être évoquée chez tout patient présentant des myalgies diffuses, une sensibilité musculaire douloureuse et/ou une élévation importante de la CK d’origine musculaire (taux supérieurs à 5 fois la normale) ; dans ces conditions, le traitement doit être arrêté.
    3. RHABDOMYOLYSE
      – Le traitement doit être temporairement suspendu chez tout patient présentant un facteur prédisposant au développement d’une insuffisance rénale secondaire à une rhabdomyolyse (telle que infection aiguë sévère, hypotension, intervention chirurgicale majeure, traumatisme, perturbations métaboliques, endocriniennes ou électrolytiques sévères, épilepsie non contrôlée).
      Une rhabdomyolyse avec atteinte rénale secondaire à la myoglobinurie a été rapportée avec d’autres médicaments de cette classe.
    4. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      Il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la fluvastatine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
      La grossesse ne représente pas une indication à l’utilisation de ce produit et le traitement hypocholestérolémiant doit être interrompu.
      En cas de découverte fortuite d’une grossesse après la prise de ce médicament, cet élément ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller l’interruption de la grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
    5. ALLAITEMENT
      En cas d’allaitement ou de désir d’allaitement, et en l’absence de données concernant le passage dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient de ne pas utiliser ce médicament chez la femme qui allaite.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
    3. TRANSAMINASES(ELEVATION)
      Elévation prolongée des transaminases sériques.
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Association déconseillée :
      Fibrates : risque majoré d’effets indésirables à type de rabdomyolyse.

    Traitement

    En l’absence d’une thérapeutique spécifique, le traitement est purement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    La fluvastatine est prescrite en association avec le régime, en prise unique, de préférence le soir, indifféremment avant, pendant ou après le repas.
    Les gélules doivent être avalées intactes, avec un peu d’eau.
    – Dans les formes modérées
    des hypercholestérolémies :
    Les doses recommandées sont de 20 à 40 mg, en prise unique quotidienne, le soir au moment du repas, ou au coucher.
    La réduction maximale du cholestérol-LDL (lipoprotéines de faible densité) étant observée dans un délai de 4
    semaines, l’adaptation posologique sera faite après un intervalle d’au moins 4 semaines en fonction de l’évolution de la cholestérolémie et en tenant compte de la présence de facteurs de risque associés.
    – Pour des hypercholestérolémies sévères : La
    posologie peut être portée à deux prises quotidiennes de 40 mg.
    La dose journalière maximale est de 80 mg.
    – Enfant :
    En raison de l’absence de données cliniques suffisantes, la prescription de fluvastatine ne peut être recommandée chez les enfants
    âgés de moins de 15 ans.
    * Traitements associés :
    La fluvastatine est efficace en monothérapie ou en association avec les chélateurs des acides biliaires. Quand elle est associée à la colestyramine ou à d’autres résines, la fluvastatine doit être
    administrée au moins 1 heure avant ou plus de 4 heures après, afin d’éviter une interaction conséquente.
    .
    .
    Posologie Particulière :
    – Insuffisant rénal :
    La fluvastatine étant métabolisée par voie hépatique et ayant une élimination rénale minime,
    aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale.
    – Sujet âgé :
    Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients âgés.


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