PENICILLINE G SARBACH 500000 UI poudre stérile pour prép inj

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PENICILLINE G SARBACH 500000 UI poudre stérile pour prép inj

Introduction dans BIAM : 11/7/1996
Dernière mise à jour : 6/8/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SOLVAY PHARMA

    Produit(s) : PENICILLINE G SARBACH

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 554158-0

    50
    ampoule(s) de solvant
    5
    ml

    50
    flacon(s)

    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 150 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (PENICILLINE SENS. B-LACTAMASE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01C-E01.
      De la famille des bêtalactamines, du groupe des pénicillines, du type de la pénicilline G.
      Spectre d’activité antibactérienne :
      1 / Espèces habituellement sensibles (CMI < ou = 0.25 mg/l) :
      Plus de 90% des souches de l’espèce sont sensibles (ªSº).
      – Streptocoques, C. diphteriae, L. monocytogenes, B. anthracis,
      – Streptobacillus moniliformis, E. rhusiopathiae,
      – N. meningitidis, P. multocida, Moraxella,
      – Peptostreptococcus, Clostridium sp., P. acnes, A. israëli,
      – Fusobacterium sp.,
      – Treponema, Borrelia, Leptospira.
      2 / Espèces modérément sensibles :
      L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
      – E. faecalis.
      3 / Espèces résistantes (CMI > 16 mg/l) :
      Au moins 50% des souches de l’espèce sont résistantes (ªRº).
      – Staphylocoques, bacilles à Gram négatif : Entérobactéries,
      – Aérobies stricts non fermentaires, M. catarrhalis,
      – Bacteroïdes sp.,
      – Mycobactéries, Mycoplasma, Chlamydiae, Legionella, Rickettsies.
      4 / Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      – S. pneumoniae, N. gonorrhoeae, H. influenzae, E. faecium,
      – Prevotella.
      N.B. : les souches productrices de bêtalactamases doivent être considérées comme résistantes quelle que soit la CMI. Certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 à 40 % des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline (CMI > 0.12 mg/l). Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêtalactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l’incidence des ouches de sensibilité diminuée peut même dépasser 50 %.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la benzylpénicilline sodique.
      elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections dues aux germes sensibles notamment dans leurs manifestations :
      – respiratoires
      – ORL et stomatologiques
      – cutanées
      – rénales, urogénitales
      – gynécologiques
      – digestives et biliaires
      – méningées
      – septicémiques (éventuellement en polythérapie)
      – gangrène gazeuse.
    2. INFECTION A GERMES SENSIBLES

    1. FIEVRE
    2. URTICAIRE
    3. EOSINOPHILIE
    4. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
    5. CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    6. ENCEPHALOPATHIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE

      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE

      L’administration de fortes posologies de bêta-lactamines, en particulier chez l’insuffisant rénal, peut entraîner des encéphalopathies métaboliques (troubles de la conscience, mouvements anormaux, crises convulsives).

    7. NATREMIE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE

      De fortes posologies peuvent entraîner des surcharges sodées indésirables chez l’insuffisant cardiaque ou rénal.

    8. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      ASAT, ALAT.
    9. ANEMIE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES IV

      Réversible.

    10. THROMBOPENIE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES IV

      Réversible.

    11. LEUCOPENIE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES IV

      Réversible.

    1. MISE EN GARDE
      La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement. Des réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été exceptionnellement observées chez des malades traités par les pénicillines.

      L’administration de pénicilline nécessite donc un interrogatoire préalable.

      Devant des antécédents d’allergie typique à ces produits, la contre-indication est formelle.
    2. ANTECEDENTS ALLERGIQUES
      S’informer et tenir compte avant tout traitement de l’absence de réactions antérieures à un traitement par les pénicillines ou les céphalosporines (risque d’allergie croisée dans 5 à 10 % des cas).
    3. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie en fonction de la créatininémie ou de la clairance de la créatine (seulement en cas de très fortes doses) .
    4. GROSSESSE
      La pénicilline G traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
    5. ALLAITEMENT
      La pénicilline G traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX PENICILLINES

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    – 3 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 4 – INTRAPLEURALE

    – 5 – INTRAARTICULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Adulte : trois à six millions d’unités internationales par vingt quatre heures par voie intra-veineuse ou intra-musculaire.
    – Enfants et nourrissons : cinquante mille à cent mille unités internationales par kilogramme par vingt
    quatre heures par voie intra-veineuse ou intra-musculaire.
    – Nouveaux-nés : soixante quinze mille à deux cent mille unités internationales par kilogramme par vingt quatre heures par voie intra-veineuse en perfusion.
    De plus fortes doses peuvent être
    apportées en perfusion en particulier en cas d’endocardite.
    Ne pas dépasser :
    . chez l’adulte : cinquante millions d’unités internationales par vingt quatre heures.
    . chez l’enfant et le nourrisson : vingt millions d’unités internationales par vingt
    quatre heures.


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