SARGEPIRINE 250 mg comprimés à croquer (arrêt de commercialisation)

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SARGEPIRINE 250 mg comprimés à croquer (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 23/7/1996
Dernière mise à jour : 25/5/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES A CROQUER

    Usage : adulte, enfant + de 4 ans

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : ASTA MEDICA

    Produit(s) : SARGEPIRINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 6/8/1986
    2. publication JO de l’AMM 13/2/1987
    3. mise sur le marché 18/4/1996
    4. arrêt de commercialisation 6/1/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 329018-0

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    6
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    Régime : aucune liste

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (SALICYLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-A01.

    1. ***
      – Hyperthermie.
      – Algies diverses.
      – Douleurs rhumatismales.
    2. FIEVRE
    3. DOULEUR

    1. BOURDONNEMENT D’OREILLE
      Ces signes sont habituellement la marque de surdosage.
    2. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
      Ces signes sont habituellement la marque de surdosage.
    3. CEPHALEE
      Ces signes sont habituellement la marque de surdosage.
    4. HEMORRAGIE DIGESTIVE
      patente ou occulte. Elle est d’autant plus fréquente que la posologie est élevée.
    5. ANEMIE FERRIPRIVE
    6. SYNDROME HEMORRAGIQUE
      A type d’épistaxis, de gingivorragies ou de purpura, avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste de 4 à 8 jours après l’arrêt de l’aspirine. Elle peut créer un risque hémorragique en cas d’intervention chirurgicale.
    7. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
    8. URTICAIRE
    9. ASTHME
    10. REACTION ANAPHYLACTIQUE
    11. DOULEUR ABDOMINALE
    12. TRAVAIL PROLONGE
      et retard à l’accouchement.

    1. ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
      Dans ce cas, l’aspirine doit être utilisée avec précaution.
    2. HEMORRAGIE DIGESTIVE(ANTECEDENT)
      Dans ce cas, l’aspirine doit être utilisé avec précaution.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      Dans ce cas, l’aspirine doit être utilisé avec précaution.
    4. ASTHME
      Dans ce cas, l’aspirine doit être utilisé avec précaution.
    5. GOUTTE
      Déconseiller dans ce cas.
    6. MENORRAGIE
      Déconseiller dans le cas des ménorragies car l’aspirine risque d’augmenter l’importance et la durée des règles.
    7. DIABETE
      En cas de diabète ou de régime hypoglucidique, tenir compte dans la ration journalière de la quantité de saccharose par comprimé : 555 mg.
    8. DISPOSITIF INTRA-UTERIN
      L’aspirine doit être utilisée avec précaution dans ce cas. Risque (controversé) de diminution de son efficacité.
    9. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Compte-tenu de l’effet anti-agrégant plaquettaire de l’aspirine, apparaissant dès les faibles doses et persistant plusieurs jours, il convient de prévenir le patient des risques hémorragiques pouvant survenir en cas de geste chirurgical même mineur (ex : extraction dentaire).

    1. ULCERE GASTRODUODENAL
    2. HYPERSENSIBILITE AUX SALICYLES
    3. MALADIE HEMORRAGIQUE
      Constitutionnelle ou acquise.
    4. RISQUE HEMORRAGIQUE
    5. ENFANTS DE MOINS DE 4 ANS
    6. GROSSESSE
      – Chez l’animal : un effet tératogène a été observé.
      – Chez la femme : sur la base de plusieurs enquêtes (et en particulier d’une enquête prospective portant sur un nombre important de femmes) aucun effet tératogène de l’aspirine prise au cours du premier trimestre, en traitement ponctuel n’a été mis en évidence. Les données sont moins nombreuses pour les traitements chroniques.
      Au cours du troisième trimestre, l’aspirine comme tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines, peut exposer le foetus à une toxicité rénale et cardiopulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel) et peut exposer, en fin de grossesse, la mère et l’enfant à un allongement du temps de saignement.
      En conséquence, un traitement bref, à base d’aspirine au cours des deux premiers trimestres ne paraît pas poser de problème.
      En revanche, pendant le troisième trimestre, toute prise à base d’aspirine est absolument contre-indiquée.
    7. ALLAITEMENT
      Contre-indiqué en cas de prises répétées, en raison du risque toxique (acidose, syndrome hémorragique) que des concentrations élevées en salicylés dans le lait font courir au nouveau-né.

    Traitement

    L’intoxication est à craindre chez les sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxications accidentelles fréquentes), où elle peut être mortelle.
    Symptômes cliniques :
    – Intoxication modérée : bourdonnements
    d’oreille, sensation de baisse de l’acuité auditive, céphalées, vertiges, nausées sont la marque d’un surdosage et peuvent être contrôlés par réduction de la posologie.
    – Intoxication sévère : fièvre, hyperventilation, cétose, alcalose respiratoire,
    acidose métabolique, coma, collapsus cardio-vasculaire, insuffisance respiratoire, hypoglycémie importante.
    Traitement :
    . Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé,
    . Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique,
    . Contrôle de
    l’équilibre acide-base,
    . Diurèse alcaline forcée, possibilité d’hémodialyse ou de dialyse péritonéale, si nécessaire.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    * Adultes :
    – Antalgique, antipyrétique : deux cent cinquante milligrammes à un gramme (en général cinq cents à six cent cinquante milligrammes) pouvant être répété jusqu’à un maximun de quatre grammes par jour. Soit deux à six
    comprimés à croquer par jour.
    – Anti-inflammatoire, affections rhumatismales : deux cent cinquante milligrammes à deux grammes par prise toutes les 4 heures, jusqu’à un maximum de six grammes par jour. Dans cette indication, préférer un dosage à 500 mg
    ou 1 g d’aspirine.
    * Enfants de plus de quatre ans :
    La posologie journalière est de vingt cinq à cinquante milligrammes d’aspirine par kilo en plusieurs prise (deux à quatre selon la fièvre):
    – enfant de quatre à neuf ans : un demi à deux comprimés à
    croquer par jour.
    – enfant de dix à quinze ans : un à quatre comprimés à croquer par jour.
    Ne pas dépasser la dose de cent milligrammes par kilo et par jour.
    .
    Mode d’emploi :
    Croquer les comprimés, de préférence accompagnés d’un grand verre d’eau.


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