DINITRATE D’ISOSORBIDE RPG LP 60 mg comprimé à libération prolongée

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DINITRATE D’ISOSORBIDE RPG LP 60 mg comprimé à libération prolongée

Introduction dans BIAM : 23/10/1996
Dernière mise à jour : 11/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 21405


    Forme : COMPRIMES A LIBERATION PROLONGEE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : RPG AVENTIS

    Produit(s) : DINITRATE D’ISOSORBIDE RPG

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 15/4/1996
    2. mise sur le marché 19/10/1996
    3. publication JO de l’AMM 25/10/1996
    4. rectificatif d’AMM 26/5/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 340730-5

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. inscription SS 12/10/1996
    2. mise sur le marché 19/10/1996
    3. agrément collectivités 1/12/1996


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 32.30 F

    Prix public TTC : 46.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. VASODILATATEUR ANTIANGOREUX (DERIVE NITRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C01D-A08.
      Le dinitrate d’isosorbide provoque :
      – une vasodilatation veineuse entraînant :
      . une réduction de la précharge ventriculaire (diminution des pressions de remplissage et du volume des ventricules droit et gauche),
      . une diminution de la pression télédiastolique du ventricule gauche.
      – une vasodilatation coronarienne entraînant une meilleure perfusion des zones ischémiques sous-endocardiques;
      – une action antispastique;
      – une vasodilatation artériolaire, à forte dose, entraînant une réduction des résistances vasculaires périphériques donc de la postcharge ventriculaire.
      Ces effets contribuent à l’amélioration de l’état hémodynamique avec diminution des besoins en oxygène ; ceux-ci sont à l’origine des indications dans l’angor et dans l’insuffisance cardiaque gauche ou globale
      Le dinitrate d’isosorbide est un donneur de NO (monoxyde d’azote). Le monoxyde d’azote stimule la formation deGMPcylique; il en résulte une diminution des taux de calcium intracellulaire et une relaxation vasculaire.
      Dinitrate d’isosorbide RPG LP 60 mg, comprimés à libération prolongée, assure une couverture thérapeutique continue. Lors des épreuves d’effort conduites sur une période de 8 heures, et après une prise de 20 mg ou 40 mg de dinitrate d’isosorbide sous forme de cp à LP, on note pendant toute la durée de l’expérimentation, la persistance de l’élévation du seuil d’apparition de la douleur angineuse.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      La formulation du comprimé Dinitrate d’isosorbide RPG LP 60 mg assure une libération progressive et prolongée du principe actif destinée au maintien de concentrations plasmatiques efficaces.
      La biodisponibilité du Dinitrate d’isosorbide et sa transformation en métabolites actifs sont similaires après administration d’un cp de dinitrate d’isosorbide RPG LP 40 mg ou de 2 cp de dinitrate d’isosorbide RPG LP 20mg, comprimé à libération prolongée.
      Après administration d’un comprimé de Dinitrate d’isosorbide RPG LP 60 mg, chez l’homme, un premier pic de concentration plasmatique de dinitrate d’isosorbide est atteint selon la forme concernée en 40 minutes (cp LP 20 mg) ou 120 minutes (cp LP 40 mg); cette concentration plasmatique est maximale en 6 heures (cp LP20 mg) ou 7 heures (cp LP 40 mg). Elle est encore mesurable au bout de 10 heures (cp LP 20mg) ou 12 heures (cp LP 40 mg)
      La persistance d’un plateau de concentrations plasmatiques est obtenue pendant une dizaine d’heures pour le dinitrate d’isosorbide et pendant une douzaine d’heures pour les dérivés mononitrés.
      Le dinitrate d’isosorbide est un nitrate organique rapidement et totalement métabolisé par les glutathion-S-transférases. La demi-vie plasmatique d’une dose orale unique sous forme de comprimé standard est de 40 minutes chez l’homme.
      Toutefois, ce produit se transforme en 2 métabolites, le 2-mononitrate d’isosorbide et le 5-mononitrate d’isosorbide présents à plus forte concentration que la molécule mère, doués d’une cette activité, quoique moindre, et dont la demi-vie excède celle de la substance mère : 4 à 5 heures.
      Des travaux, aux moyens de traceurs radioactifs, ont montré qu’une dose orale de dinitrate d’isosorbide était totalement absorbée par l’organisme.
      L’élimination du dinitrate d’isosorbide marqué chez l’homme se fait pour 99% de la radioactivité, par voie urinaire.

    1. ***
      – Traitement prophylactique de la crise d’angor.
      – Traitement adjuvant de l’insuffisance cardiaque gauche ou globale.
    2. ANGOR(TRAITEMENT DE FOND)
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE

    1. CEPHALEE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Survenant en début de traitement, mais disparaissant le plus souvent progressivement.

    2. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Baisse tensionnelle pouvant s’accompagner de sensations vertigineuses, voire de lipothymies, exceptionnellement de syncopes (surtout chez les personnes âgées et lors d’association avec d’autres vasodilatateurs).
    3. VERTIGE
    4. LIPOTHYMIE
    5. SYNCOPE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
      ASSOCIATION AUX VASODILATATEURS
    6. METHEMOGLOBINEMIE
      Eventuelle, sans traduction clinique aux doses thérapeutiques, mais de degré appréciable lors de traitements à doses très élevées.
    7. VASODILATATION PERIPHERIQUE
      Avec érythème.
    8. TROUBLE DIGESTIF

    1. MISE EN GARDE
      L’insuffisance cardiaque droite pure n’est pas une indication.
      En cas d’utilisation à doses élévées, il est recommandé de ne pas arrêter brutalement le traitement.
      Il n’est pas logique d’associer le dinitrate avec la molsidomine ou le nicorandil dans la mesure où le mécanisme d’action est similaire.
      Association de dérivés nitrés au sildénafil :
      L’association d’un dérivé nitré, quelle que soit sa nature ou son mode d’administration, au sildénafil risque d’entraîner une chute importante et brutale de la pression artérielle pouvant être notamment à l’origine d’une lypothymie, d’une syncope ou d’un accident coronarien aigu.
    2. RECOMMANDATION
      La posologie efficace devra être atteinte progressivement, en raison du risque d’hypotension artérielle et de céphalées violentes chez certains sujets.

      La posologie quotidienne doit être répartie et ajustée en fonction de l’efficacité et de la tolérance du patient.
    3. ALCOOL
      Les effets vasodilatateurs de l’alcool se conjuguent à ceux des dérivés nitrés : l’association risque de majorer l’action hypotensive.
    4. GROSSESSE
      En l’absence d’études chez l’animal et de données cliniques, le risque n’est pas connu. En conséquence, l’utilisation du dinitrate d’isosorbide ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
    5. ALLAITEMENT
      En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Association de dérivés nitrés au sildéfanil:
      l’association d’un dérivé nitré, quelle que soit sa nature ou son mode d’administration, au sildéfanil risque d’entraîner une chute importante et brutale de la pression artérielle pouvant être notamment à l’origine d’une lipothymie, d’une syncope ou d’un accident coronarien aigu.
      – Les substances vasodilatatrices, antihypertensives et les diurétiques peuvent majorer l’hypotension provoquée par les dérivés nitrés, surtout chez les personnes âgées.

    1. HYPERSENSIBILITE
      Aux dérivés nitrés.
    2. CARDIOMYOPATHIE OBSTRUCTIVE
      Risque de décompensation.
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – association contre-indiquée avec le sildéfanil:
      risque d’hypotension importante (effet synergique) pouvant aggraver l’état d’ischémie myocardique et provoquer notamment un accident coronarien aigu.
      -chez tout patient traité par dérivé nitré, sous quelque forme que ce soit, on ne doit pas prescrire de sildéfanil tant que le patient est sous l’action du dérivé nitré.
      _en cas de traitement par sildéfanil, les dérivés nitrés sont contre-indiqués sous quelque forme que ce soit. En particulier, il convient d’avertir tout patient coronarien de ne prendre en aucun cas de dérivé nitré d’action immédiate, s’il présente au cours de l’acte sexuel des douleurs angineuses.
      De même, chez le patient sans antécédent coronarien présentant un premier épisode angineux au décours de l’activité sexuelle, il convient de rechercher par l’interrogatoire la prise éventuelle de sildéfanil (le plus souvent, dans l’heure précédent l’activité sexuelle) et si tel est le cas, de s’abstenir de tout traitement nitré.
      D’une façon générale, d’après les données disponibles, le délai à respecter avant d’administrer un dérivé nitré à un patient exposé au sildéfanil n’est pas précisément connu, mais peut être estimé à un minimum de 24 heures.
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – association contre-indiquée avec le sildéfanil:
      risque d’hypotension importante (effet synergique) pouvant aggraver l’état d’ischémie myocardique et provoquer notamment un accident coronarien aigu.
      -chez tout patient traité par dérivé nitré, sous quelque forme que ce soit, on ne doit pas prescrire de sildéfanil tant que le patient est sous l’action du dérivé nitré.
      _en cas de traitement par sildéfanil, les dérivés nitrés sont contre-indiqués sous quelque forme que ce soit. En particulier, il convient d’avertir tout patient coronarien de ne prendre en aucun cas de dérivé nitré d’action immédiate, s’il présente au cours de l’acte sexuel des douleurs angineuses.
      De même, chez le patient sans antécédent coronarien présentant un premier épisode angineux au décours de l’activité sexuelle, il convient de rechercher par l’interrogatoire la prise éventuelle de sildéfanil (le plus souvent, dans l’heure précédent l’activité sexuelle) et si tel est le cas, de s’abstenir de tout traitement nitré.
      D’une façon générale, d’après les données disponibles, le délai à respecter avant d’administrer un dérivé nitré à un patient exposé au sildéfanil n’est pas précisément connu, mais peut être estimé à un minimum de 24 heures.

    Signes de l’intoxication :

    1. VASODILATATION PERIPHERIQUE
    2. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
    3. CYANOSE
    4. METHEMOGLOBINEMIE

    Traitement

    En cas d’absorption massive accidentelle, les manifestations sont de deux types :
    – vasodilatation généralisée avec collapsus,
    – cyanose par méthémoglobinémie.
    A partir de 0,8 g pour 100 ml de méthémoglobinémie, le traitement consistera en bleu de
    méthylène IV à 1% : 1 à 2 mg/kg, ou per os : 50 mg/kg dans les cas les moins sévères.
    Le traitement en centre spécialisé est recommandé.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    Les comprimés sont à avaler sans sucer ni croquer.
    Les dérivés nitrés s’administrent de façon discontinue sur le nycthémère en aménageant un intervalle libre quotidien afin d’éviter le phénomène d’échappement thérapeutique, bien établi
    lorsque les dérivés nitrés sont administrés de façon continue.
    Cet intervalle libre sera choisi dans la période où le patient ne présente pas de crise. L’horaire des prises du traitement antiangineux associé (bêta-bloquant et/ou inhibiteur calcique)
    devra être choisi pour assurer une couverture thérapeutique pendant l’intervalle libre. Les modalités d’administration sont les mêmes dans le traitement prophylactique de la crise d’angine de poitrine et dans le traitement de l’insuffisance cardiaque
    gauche ou globale.
    Dans le traitement prophylactique de la crise d’angine de poitrine, le phénomène d’échapppement est bien établi. Une maîtrise des modalités de prescription respectant un intervalle libre assure aux dérivés nitrés une efficacité
    thérapeutique reconnue. Dès le début du traitement, les formes les plus adaptées sont celles à libération prolongée. Les formes conventionnelles peuvent être utilisées si la posologie n’excède pas soixante milligrammes par jour.
    Dans l’insuffisance
    cardiaque, le phénomène d’échappement est également présent et justifie une administration discontinue en aménageant un intervalle libre. Toutefois, son intensité peut être limitée par une parfaite adaptation des doses de dérivés nitrés ainsi que des
    traitements associés.
    – Prophylaxie de la crise d’angine de poitrine :
    * Dose initiale : il est conseillé de commencer le traitement par le dosage le plus faible de Dinitrate d’isosorbide RPG LP. La spécialité sera administrée à la dose de vingt
    milligrammes, deux à trois fois par vingt quatre heures en respectant un intervalle libre d’au moins douze heures (par exemple à huit heures, douze heures, dix huit heures).
    Il est possible d’augmenter la dose jusqu’à quarante milligrammes, deux fois
    par vingt quatre heures en respectant un intervalle libre d’au moins douze heures (avec une administration asymétrique, par exemple : huit et dix huit heures).
    * Dose d’entretien : la dose sera ensuite ajustée en fonction de l’effet clinique souhaité et
    de la réaction individuelle de chaque patient. La dose usuelle varie de quarante à quatre vingt milligrammes par vingt quatre heures répartie en deux ou trois prises, en respectant un intervalle libre d’au moins douze heures.
    Dans un second temps, il
    est recommandé de substituer au traitement antérieur une prise monoquotidienne de Dinitrate d’isosorbide RPG LP 60 mg en respectant l’équivalence posologique journalière. Pendant la première semaine, il est recommandé d’administrer Dinitrate
    d’isosorbide RPG LP 60 mg à raison d’un demi comprimé matin et soir. Ensuite, la spécialité s’administrera une fois par vingt quatre heures.
    – Insuffisance cardiaque gauche ou globale :
    * Dose initiale : il est conseillé de commencer le traitement par
    le dosage le plus faible de Dinitrate d’isosorbide RPG LP. La spécialité sera administrée à la dose de vingt milligrammes, deux à trois fois par vingt quatre heures en respectant un intervalle libre d’au moins douze heures (par exemple à huit heures,
    douze heures, dix huit heures).
    Il est possible d’augmenter la dose jusqu’à quarante milligrammes, deux fois par vingt quatre heures en respectant un intervalle libre d’au moins douze heures (avec une administration asymétrique, par exemple : huit et
    dix huit heures).
    * Dose d’entretien : la dose sera ensuite ajustée en fonction de l’effet clinique souhaité et de la réaction individuelle de chaque patient. La dose usuelle varie de quarante à quatre vingt milligrammes par vingt quatre heures répartie
    en deux ou trois prises, en respectant un intervalle libre d’au moins douze heures.
    Dans un second temps, il est recommandé de substituer au traitement antérieur une prise monoquotidienne de Dinitrate d’isosorbide RPG LP 60 mg en respectant
    l’équivalence posologique journalière. Pendant la première semaine, il est recommandé d’administrer Dinitrate d’isosorbide RPG LP 60 mg à raison d’un demi comprimé matin et soir. Ensuite, la spécialité s’administrera une fois par vingt quatre heures.

    Insuffisance cardiaque réfractaire :
    En raison de l’équilibre hémodynamique précaire de ces patients, les doses devront être augmentées très progressivement jusqu’à la dose maximale de deux cent quarante milligrammes par vingt quatre heures. Les doses
    élevées s’adressent à des cas exceptionnels de patients en général hospitalisés et donc sous surveillance clinique étroite.
    Les formes à libération prolongée sont particulièrement adaptées à ce type de patients car elles permettent d’atteindre les
    concentrations plasmatiques efficaces de manière très progressive.


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