CHELATRAN 1000 mg/10 ml solution injectable (Hôp)
CHELATRAN 1000 mg/10 ml solution injectable (Hôp)
Introduction dans BIAM : 28/11/1996
Dernière mise à jour : 14/10/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SOLUTION INJECTABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : SERB-L’ARGUENONProduit(s) : CHELATRAN
Evénements :
- octroi d’AMM 23/2/1995
- publication JO de l’AMM 23/5/1995
- mise sur le marché 2/1/1996
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 558909-0
10
ampoule(s)
10
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste I
Composition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Volume : 10
ml- EDETATE DISODIQUE 1000 mg
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- ANTIDOTE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : V03A-B03
L’édétate de sodium antagoniste l’effet contractile des digitaliques sur le myocarde, action directement liée à la baisse de la calcémie.
L’administration intraveineuse chez le rat et le chien digitalisés abolit la tachycardie et les extrasystoles ventriculaires, cet effet , bien que transitoire, se maintient plus d’une heure.
- ***
– Traitement des troubles du rythme ventriculaire induit par les digitaliques.
– Traitement de l’intoxication aux digitaliques en l’absence de mise à disposition ou de disponibilité limitée d’anticorps digitaliques.
L’effet thérapeutique est transitoire, une heure maximum.
L’édétate de sodium est inefficace en absence d’intoxication ou de surdosage digitalique. - INTOXICATION PAR LES DIGITALIQUES
- INSUFFISANCE RENALE
Possible. - CALCEMIE(DIMINUTION)
Manifestations cliniques. - HYPOTENSION ARTERIELLE
Effet fonction de la vitesse d’administration. - TROUBLE DIGESTIF
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- DIARRHEE
- FIEVRE
- REACTION CUTANEE
- PARESTHESIE
- SENSATION DE BRULURE CUTANEE
Au point d’injection. - THROMBOPHLEBITE
- MISE EN GARDE
L’administration est réservée aux situations d’urgence, le traitement doit se faire en milieu hospitalier spécialisé sous contrôle électrocardiographique et sous surveillance de la fonction rénale et hémodynamique.
Le potentiel néphrotoxique est directement lié à la dose administrée et les doses préconisées doivent être respectées. - INSUFFISANCE CARDIAQUE
L’utilisation devra s’effectuer auvec précaution de façon à ne pas induire un état de sous-digitalisation. - INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
Chez l’insuffisant rénal chronique non anurique, la surveillance doit être accrue.
Signes de l’intoxication :
Traitement
Toxicité rénale : anurie.
Manifestations d’hypocalcémie aiguë. On aura recours à une solution injectable d’un sel de calcium dont la posologie tiendra compte de l’existence d’une éventuelle imprégnation digitalique.
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
Chez l’adulte :
– Cinquante milligrammes par kilo de poids en perfusion intraveineuse lente (inférieure à quinze milligrammes par minute), sans dépasser trois grammes par jour.
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Mode d’emploi :
– A diluer dans 500 ml de solution de
glucose à 5% ou NaCl à 0.9%.