CEFALEXINE RPG 125 mg/5 ml poudre pr suspension buvable (arrêt de commercialisation)

CEFALEXINE RPG 125 mg/5 ml poudre pr suspension buvable (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 3/12/1996
Dernière mise à jour : 24/5/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Examens Perturbés
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : POUDRE POUR SUSPENSION BUVABLE
Usage : nourrisson
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : RPG AVENTISProduit(s) : CEFALEXINE RPG
Evénements :
- octroi d’AMM 12/4/1996
- publication JO de l’AMM 25/10/1996
- mise sur le marché 29/11/1996
- arrêt de commercialisation 15/10/1998
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 340719-1
1
flacon(s)
60
ml
PEEvénements :
- inscription SS 12/10/1996
- agrément collectivités 1/12/1996
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Matériel de dosage : cuillère-mesure
5
ml
12
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 14
jour(s)
CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES CRégime : liste I
Réglementation des prix :
remboursé
65 %
Composition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Volume : 5
ml- CEFALEXINE 125 mg
Correspondant à 131.48 mg de Cefalexine monohydraté
- ERYTHROSINE LAQUE colorant (excipient)
- AROME GUARANA aromatisant
- SACCHAROSE excipient
Propriétés Thérapeutiques
- ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (CEPHALOSPORINE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : J01D-A01.
Antibiotique antibactérien de la famille des bêta-lactamines du groupe des céphalosporines de première génération.
Le spectre d’activité antibactérienne de la céfalexine est le suivant :
A / Espèces habituellement sensibles (CMI inférieure ou égale à 8 mg/l) :
Plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (‘S’).
– Staphylocoques méti-S, Streptocoques, S. pneumoniae peni-S,
– B. catarrhalis, N. gonorrhoeae, Pasteurella,
– C. diphteriae, P. acnes.
B / Espèces modérément sensibles :
L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
– Haemophilus influenzae,
– Salmonella, Shigella, C. diversus, P.mirabilis,
– C. perfringens, Peptostreptococcus.
C / Espèces résistantes (CMI supérieure à 32 mg/l) :
Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (‘R’).
– Staphylocoques méti-R, S. pneumoniae peni – I ou R
– Entérocoques, L. monocytogenes,
– Enterobacter, Serratia, C. freundii, Providencia, M. morganii,
– P. vulgaris,
– Pseudomonas sp., Acinetobacter, autres bacilles à Gram négatif non fermentants,
– Bacteroïdes, C. difficile.
D / Espèces inconstamment sensibles.
Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
– Klebsiella, E. coli,
– Fusobacterium, Prevotella.
NB : Certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
Indications Thérapeutiques
- ***
Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la céfalexine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes sensibles lorsque ces infections autorisent une antibiothérapie orale et à l’exclusion des localisations méningées, notamment :
– les infections respiratoires (ORL, bronchopulmonaires),
– les infections des voies génito-urinaires. - INFECTION ORL
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE
- INFECTION GENITALE
Formes sévères - INFECTION URINAIRE
Formes sévères
Effets secondaires
- REACTION ALLERGIQUE
- ERUPTION CUTANEE
- FIEVRE
- CHOC ANAPHYLACTIQUE
- PRURIT ANOGENITAL
Avec ou sans candidose. - EOSINOPHILIE
- THROMBOCYTOSE
- LEUCOPENIE
- TROUBLE DIGESTIF
- DIARRHEE
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
Elévation transitoire des ASAT et ALAT. - TOXICITE RENALE
Des altérations de la fonction rénale ont été observées avec des antibiotiques du même groupe, surtout en cas de traitement associé avec les aminosides et les diurétiques puissants.
Précautions d’emploi
- HYPERSENSIBILITE
– La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement.
– La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable. L’allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10% des cas :
– L’utilisation des céphalosporines doit être extrèmement prudente chez les patients pénicillino-sensibles; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration.
– L’emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d’allergie de type immédiat aux céphalosporines. En cas de doute la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration afin de traiter l’accident anaphylactique possible. - INSUFFISANCE RENALE
Adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie. - SURVEILLANCE MEDICALE
Surveiller la fonction rénale en cours de traitement en cas d’association de la céfalexine avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou à des diurétiques puissants. - GROSSESSE
La céfalexine peut être prescrite si nécessaire à n’importe quel moment de la grossesse. - ALLAITEMENT
La céfalexine passe dans le lait maternel, en conséquence une suspension de l’allaitement doit être envisagée.
Contre-Indications
Examen Perturbe
- INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
– Une positivation du test de Coombs a été obtenue en cours de traitement par les céphalosporines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par la céfalexine.
– Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines avec des substances réductrices mais non lorsqu’on utilise des méthodes spécifiques à la glucose oxydase.
Voies d’administration
– 1 – ORALE
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
– Enfants et Nourissons : vingt cinq à cinquante milligrammes par kilo par 24 heures en plusieurs prises.