VESANOID 10 mg capsules (Hôp)

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VESANOID 10 mg capsules (Hôp)

Introduction dans BIAM : 4/12/1996
Dernière mise à jour : 26/10/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : CAPSULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PRODUITS ROCHE

    Produit(s) : VESANOID

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 16/1/1996
    2. publication JO de l’AMM 25/7/1996
    3. mise sur le marché 1/12/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 559461-3

    1
    flacon(s)
    100
    unité(s)
    verre brun
    orange et rouge

    Evénements :

    1. agrément collectivités 14/8/1996


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE AUTRE (DIVERS) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L01X-X14
      Agent cytostatique et différentiateur.
      La trétinoïne est un métabolite naturel du rétinol qui fait partie de la classe des rétinoïdes, comprenant des analogues naturels et synthétiques.
      Des études in vitro ont montré que la trétinoïne induit une différenciation des cellules et inhibe leur prolifération dans les lignées hématopoïétiques transformées, notamment les lignées cellulaires de la leucémie myéloïde humaine.
      Le mécanisme d’action dans la leucémie aiguë promyélocytaire n’est pas connu. Il pourrait correspondre à une modification de la liaison de la trétinoïne à un récepteur nucléaire de l’acide rétinoïque (RAR), étant donné que le récepteur alpha de l’acide rétinoïque est remanié par fusion avec une protéine appelée PML.

    1. ***
      Vesanoid est indiqué pour l’induction de rémissions dans la leucémie aiguë promyélocytaire (LAP; classification FAB: LAM3).
      Ce traitement s’adresse à des patients n’ayant pas encore été traités ou rechutant après une chimiothérapie standard (anthracycline et cytosine arabinoside ou traitements équivalents) ou réfractaires à toute chimiothérapie.
      L’association trétinoïne-chimiothérapie augmente la durée de survie, réduit le risque de rechute en comparaison à la chimiothérapie seule.
    2. LEUCEMIE AIGUE PROMYELOCYTAIRE

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Chez les sujets traités aux doses journalières recommandées, les effets indésirables le plus fréquents sont ceux observés en cas d’hypervitaminose A (comme c’est le cas pour d’autres rétinoïdes).
      Ces effets indésirables ne semblent pas présenter un risque permanent ou irréversible. L’interruption ou la poursuite du traitement sera envisagée après avoir évalué le bénéfice de la thérapeutique par rapport à la gravité des effets secondaires.
    2. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (FREQUENT)
      Observés chez plus de 75 pour cent des patients : sécheresse cutanée, érythème cutané, rash cutané, prurit, alopécie, sueurs profuses. Chéilite, sécheresse buccale, nasale et conjonctivale, sécheresse des muqueuses, avec ou sans inflammation.
    3. TROUBLE NEUROLOGIQUE (FREQUENT)
      Observés chez plus de 75 pour cent des patients : céphalées, hypertension intracrânienne et syndrome de pseudotumeur cérébrale (surtout chez l’enfant), fièvre, frissons, confusion, anxiété, dépression, paresthésies, insomnie, malaise.
    4. TROUBLE DE LA VISION (FREQUENT)
      Observés chez plus de 25 à 50 pour cent des patients.
    5. ATTEINTE COCHLEAIRE (FREQUENT)
      Observée chez plus de 25 à 50 pour cent des patients.
    6. TROUBLE DIGESTIF
      Observés chez plus de 75 pour cent des patients: nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarhhée, constipation, diminution de l’appétit, pancréatite.
    7. TROUBLE MUSCULOSQUELETTIQUE (FREQUENT)
      Observés chez 50 à 75% des patients : douleurs osseuses, douleur thoraciques.
    8. TROUBLE METABOLIQUE (FREQUENT)
      Observés chez plus de 50 à 75 pour cent des patients: élévation de taux de triglycérides et de cholestérol plasmatiques.
    9. TROUBLE HEPATIQUE
      Observés chez plus de 50 à 75 pour cent des patients: élévation des transaminases (ALAT, ASAT).
    10. TROUBLE RENAL
      Observés chez plus de 50 à 75 pour cent des patients: augmentation de la créatinine sérique.
    11. TROUBLE RESPIRATOIRE
      Observés chez plus de 50 à 75 pour cent des patients: dyspnée, insuffisance respiratoire, épanchement pleural, syndrome asthmatiforme.
    12. TROUBLE CARDIOVASCULAIRE
      Observés chez plus de 50 à 75 pour cent des patients: arythmies, flush, oedème. Certains cas de thrombose ont été rapportés
    13. SYNDROME DE L’ACIDE RETINOIQUE
      Au cours des essais cliniques, une hyperleucocytose a été fréquemment observée (75% des cas) parfois associée au syndrome de l’acide rétinoïque. Ce syndrome a été rapporté chez de nombreux patients (jusqu’à 25% pour certains centres) souffrant de LAP (leucémie aiguë promyélocytaire) et traités par l’ATRA (acide tout trans rétinoïque).
      Le syndrome de l’acide rétinoïque LAP-AR se caractérise par fièvre, dyspnée, détresse respiratoire aiguë, infiltrats pulmonaires, épanchement pleural, hyperleucocytose, hypotension, oedème, prise de poids, insuffisance rénale, hépatique et multi-organique.
      Ce syndrome peut être fatal en l’absence de traitement approprié.
      L’incidence du syndrome de l’acide rétinoïque est diminuée par l’administration d’une chimiothérapie à pleines doses qui sera associée au traitement par la trétinoïne en fonction de la numération leucocytaire. Le schéma thérapeutique actuellement préconisé est le suivant :
      – lorsque le nombre de leucocytes est supérieur à 5000 par mm3 au début du traitement, la chimiothérapie doit être instaurée en même temps que la trétinoïne au jour 1.
      – lorsque le nombre de leucocytes est inférieur à 5000 par mm3 au début du traitement, la chimiothérapie doit être immédiatement ajoutée au traitement par la trétinoïne si le nombre de leucocytes dépasse 6000 par mm3 au jour cinq 5, s’il dépasse 10000 par mm3 au jour 10 ou encore 15000 par mm3 au jour 28.
      Un traitement immédiat par la dexaméthasone (10 mg toutes les 12 heures pendant 3 jours au maximum ou jusqu’à disparition des smptômes) doit être instauré dès qu’un patient présente le moindre signe ou symptôme de ce syndrome.

    1. SURVEILLANCE MEDICALE
      La trétinoïne ne doit être administrée à des patients atteints de leucémie aiguë promyélocytaire que sous la surveillance étroite d’un médecin expérimenté en matière de traitement des maladie hématologiques oncologiques.

      Une thérapeutique de soutien adaptée aux patients atteints de leucémie promyélocytaire – prévention des hémorragies et lutte rapide contre l’infection, par exemple – doit être maintenue au cours du traitemeent par la trétinoïne.
    2. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Une thérapeutique de soutien adaptée aux patients atteints de leucémie aiguë promyélocytaire – prévention des hémorragies et lutte rapide contre l’infection, par exemple – doit être maintenue au cours du traitement par la trétinoïne. Le bilan hématologique, les paramêtres de la coagulation, les résultats des tests de la fonction hépatique ainsi que le taux de triglycérides et le taux de cholestérol doivent être fréquemment contrôlés.
    3. DEBUT DE TRAITEMENT
      Un risque de thrombose existe pendant le premier mois de traitement.
    4. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser des machines peut être compromise chez les patients traités par la trétinoïne, en particulier s’ils sont sujets à des vertiges ou des céphalées sévères.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Ou à la classe des rétinoïdes.
    2. GROSSESSE
      La trétinoïne est tératogène. Son utilisation est contre-indiquée chez la femme enceinte ou suceptible de le devenir pendant le traitement et dans le mois qui suit l’arrêt de ce dernier, à moins que le bénéfice du traitement par la trétinoïne ne justifie le risque de malformations foetales, compte-tenu de la sévérité de la maladie et de l’urgence de l’instauration du traitement.
      Il existe un risque malformatif très élevé pour le foetus exposé, en cas de survenue d’une grossesse au cours d’un traitement par la trétinoïne, quelles qu’en soient la posologie et la durée.
      La prescription de trétinoïne chez la femme en âge de procréer ne peut être envisagée que si la patiente remplit toutes les conditions suivantes :
      – être informer par le prescripteur des risques encourus en cas de survenue d’une grosses au cours du traitement ou au cours du mois suivant son arrêt,
      – consentir à se soumettre aux mesures contraceptives obligatoires : utiliser une méthode contraceptive fiable, sans interruption, tout au long du traitement et pendant un mois après son arrêt,
      – répéter mensuellement les tests de grossesse.
      La survenue, en dépit de ces précautions, d’une grossesse au cours d’un traitement par la trétinoïne ou dans le mois suivant son arrêt, comporte un risque élevé de très graves malformations foetales, particulièrement si la trétinoïne a été administré pendant le premier trimestre de grossesse.
    3. ALLAITEMENT
      L’allaitement doit être arrêté si la patiente entrepend un traitement par la trétinoïne.

    Signes de l’intoxication :

    1. CEPHALEE
    2. NAUSEE
    3. VOMISSEMENT

    Traitement

    A ce jour, il n’a pas été rapporté de cas de surdosage aigu avec la trétinoïne. Cependant, en cas d’administration accidentelle de doses excessives de trétinoïne, des signes réversibles d’hypervitaminose A (céphalées, nausées, vomissements) sont
    suceptibles d’apparaître.
    La dose préconisée dans la leucémie aiguë promyélocytaire correspond un quart de la dose maximale tolérée chez les patients présentant une tumeur solide et, chez l’enfant, elle est inférieur à la dose maximale tolérée.
    Bien
    qu’il n’existe pas de traitement spécifique en cas de surdosage, une surveillance en milieu spécialisé en hématologie est recommandée.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    * La dose journalière totale est de quarante cinq milligrammes par mètre carré de surface corporelle, répartie en deux prises égales par voie orale, soit huit gélules environ chez l’adulte.
    * Le traitement doit être poursuivi pendant
    trente à quatre vingt dix jours jusqu’à obtention d’une rémission complète.
    * Une chimiothérapie à pleines doses à base d’anthracycline doit être ajoutée au traitement par la trétinoïne selon les modalités suivantes :
    – lorsque le nombre de leucocytes
    est supérieur à 5000 par mm3 au début du traitement, la chimiothérapie doit être instaurée en même temps que la trétinoïne au jour 1.
    – lorsque le nombre de leucocytes est supérieur à 5000 par mm3 au début du traitement, la chimiothérapie doit être
    immédiatement ajoutée au traitement par la trétinoïne si le nombre de leucocytes dépasse 6000 par mm3 au jour cinq 5, s’il dépasse 10000 par mm3 au jour 10 ou encore 15000 par mm3 au jour 28.
    – tous les autres patients doivent recevoir la
    chimiothérapie dès que la rémission complète à été obtenue.
    * Si la chimiothérapie est ajoutée à la trétinoïne en raison d’une hyperleucocytose, il n’est pas nécessaire de modifier la dose de trétinoïne.
    * A la fin de traitement par trétinoïne et du
    premier cycle de chimiothérapie, une chimiothérapie de consolidation à base d’anthracycline doit être administrée, sous forme de deux autres cures à quatre-six semaines d’intervalle par exemple.
    Chez certains patients, la concentration plasmatique de
    trétinoïne peut baisser dans des proportions significatives malgré une administration continue.
    .
    Posologie particulière :
    * On ne dispose de peu de données relatives à l’innocuité et à l’efficacité de la trétinoïne chez l’enfant.
    La dose de quarante
    cinq milligrammes par mètre carré peut être administrée chez l’enfant, sauf en cas d’apparition d’une toxicité sévère. Une réduction de la dose pourrait alors être nécessaire, en cas de céphalée résistante aux traitements symptomatiques.
    * En raison du
    peu de données concernant l’insuffisance hépatique et/ou rénale, par précaution, la posologie doit être réduite à vingt cinq milligrammes par mètre carré et par jour.
    .
    Mode d’emploi :
    – Il est recommandé de prendre les capsules au cours d’un repas ou
    peu de temps après.


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