EUPHON gélules

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EUPHON gélules

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/12/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – EUPHON SOLUTION BUVABLE


    Forme : GELULES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MAYOLY-SPINDLER

    Produit(s) : EUPHON

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1928
    2. publication JO de l’AMM 15/9/1945
    3. octroi d’AMM 22/3/1949
    4. validation de l’AMM 9/9/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 341815-4

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. inscription SS 21/11/1997
    2. mise sur le marché 22/2/1998


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Prix Pharmacien HT : 6.79 F

    Prix public TTC : 12.20 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • CODEINE 15 mg
    • ERYSIMUM 45 mg
      Extrait aqueux sec sur maltodextrine titrant au minimum 0.65% de flavonoïdes totaux exprimés en lutéoline-7-glucoside

    Principes non-actifs

    1. ANTITUSSIF (OPIACE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R05D-A20.
      La codéine est un antitussif d’action centrale ; alcaloïde de l’opium, ayant un effet dépresseur sur les centres respiratoires.
      L’extrait d’érysimum : phytothérapie à visée antitussive.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Codéine par voie orale :
      . Le temps d’otention du pic de concentratiuon plasmatique est de l’ordre d’une heure.
      . Métabolisme hépatique.
      . Environ 10% de la codéine est déméthylée et transformée en morphine dans l’organisme.
      . Demi-vie plasmatique de l’ordre de 3 heures (chez l’adulte).
      . Traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.

    1. ***
      Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.
    2. TOUX SECHE

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais il sont plus rares et plus modérés.
    2. CONSTIPATION
    3. SOMNOLENCE
    4. VERTIGE
    5. NAUSEE
    6. VOMISSEMENT
    7. BRONCHOSPASME
    8. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    9. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    10. DEPENDANCE
      Risque de dépendance aux doses suprathérapeutiques.
    11. SYNDROME DE SEVRAGE
      – Aux doses suprathérapeutiques.
      – A l’arrêt brutal a été observé chez l’utilisateur et le nouveau-né de mère toxicomane.

    1. MISE EN GARDE
      – Un traitement prolongé à forte dose peut conduire à un état de dépendance.

      – Les toux productives qui sont un élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire sont à respecter.

      – Il est illogique d’associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.

      – Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

      – Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
    2. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine.

      En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n’ont cependant pas mis en évidence un risque malformatif particulier de la codéine. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à ce médicament est insuffisant pour exclure tout risque.

      Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

      En fin de grossesse, des posologies élevées de codéine, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

      En conséquence, l’utilisation de la codéine ne doit être envisagée ponctuellement au cours de la grossesse que si nécessaire.
    3. SPORTIFS
      L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    4. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Prudence en cas d’hypertension intracrânienne qui pourrait être majorée.
    5. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.
    6. BOISSONS ALCOOLISEES
      La prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
    3. TOUX DE L’ASTHMATIQUE
    4. ALLAITEMENT
      La codéine passe dans le lait maternel; quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d’allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée.

    Signes de l’intoxication :

    1. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    2. SOMNOLENCE
    3. RASH
    4. VOMISSEMENT
    5. PRURIT
    6. ATAXIE
    7. BRADYPNEE
    8. MYOSIS
    9. CRISE CONVULSIVE
    10. FLUSH
    11. OEDEME DE LA FACE
    12. URTICAIRE
    13. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
    14. RETENTION D’URINE

    Traitement

    – Chez l’adulte : dépression aigüe des centres respiratoires (cyanose, ralentissement respiratoire), somnolence, rash, vomissements, prurit, ataxie.
    – Chez l’enfant (seuil toxique: 2mg/kg en prise unique) :
    ralentissement de la fréquence respiratoire,
    pauses respiratoires, myosis, convulsions, flush et oedème du visage, éruption urticarienne, collapsus, rétention d’urine.
    – Traitement : assistance respiratoire, naloxone.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Réservé à l’adulte.
    – Un gélule contient quinze milligrammes de codéine base.
    – En l’absence d’autre prise médicamenteuse apportant de la codéine ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne de codéine base à ne pas
    dépasser est de cent vingt milligrammes chez l’adulte.
    La posologie usuelle chez l’adulte est d’une à deux gélules, à renouveler au bout de six heures en cas de besoin, sans dépasser huit gélules par jour.
    – Les prises doivent être espacées de six
    heures au minimum.
    – Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
    .
    Posologie particulière :
    – Sujet âgé ou en cas d’insuffisance hépatique :
    La posologie sera diminuée de moitié par rapport à
    la posologie conseillée chez l’adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.


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