GONAL-F 75 UI poudre et solvant pour solution injectable

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GONAL-F 75 UI poudre et solvant pour solution injectable

Introduction dans BIAM : 3/2/1997
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No AMM européenne – EU/1/95/001/001
    No AMM européenne – EU/1/95/001/003


    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SERONO

    Produit(s) : GONAL-F

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 20/10/1995
    2. publication JO de l’AMM 26/1/1996
    3. mise sur le marché 13/1/1997

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 340367-8

    1
    ampoule(s) de lyophilisat
    verre

    1
    ampoule(s) de solvant
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 9/1/1997
    2. agrément collectivités 1/3/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix Pharmacien HT : 204.27 F

    Prix public TTC : 257.80 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 340369-0

    5
    ampoule(s) de lyophilisat
    verre

    5
    ampoule(s) de solvant
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 9/1/1997
    2. agrément collectivités 1/3/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix Pharmacien HT : 992.91 F

    Prix public TTC : 1139 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • FOLLITROPINE ALFA 75 U.I.
      La follitropine alpha est produit par des cellules CHO (Chinese Hamster Ovary) génétiquement modifiées et présente une activité spécifique comprise entre 7000-14000 UI FSH/mg.

    Principes non-actifs

    1. GONADOTROPHINE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G03G-A05.
      Gonal-F est composé d’Hormone Folliculo-Stimulante (FSH) produite par des cellules CHO (Chinese Hamster Ovary) génétiquement modifiées.
      L’effet le plus important résultant d’une administration parentérale de FSH est le développement de follicules de De Graaf matures.
      Propriétés pharmacocinétiques :
      Après administration I.V. Gonal-F est distribué dans les liquides extracellulaires avec une demi-vie initiale d’environ 2 heures et éliminé avec une demi-vie finale d’environ 24 heures. Le volume de distribution à l’état d’équilibre et la clairance totale sont respectivement de 10 l et 0.6 l/h. Un huitième de la dose de Gonal-F administrée est excrété dans l’urine. Après administration sous-cutanée, la biodisponibilité absolue est d’environ 70%. Après administration répétée de Gonal-F, l’état d’équilibre est atteint en 3-4 jours avec un rapport d’accumulation d’environ 3. Chez les femmes pour lesquelles la sécrétion de gonadotrophine endogène est supprimée, Gonal-F a cependant montré sa capacité à stimuler le développement folliculaire et la stéroïdogenèse, malgré les taux de LH non quantifiables.

    1. ***
      Gonal-F est indiqué :
      1) pour le traitement de l’anovulation (y compris dans les cas de syndrome des ovaires polykystiques, SOPK) chez les femmes qui n’ont pas répondu au traitement par le citrate de clomifène;
      2) pour stimuler la croissance folliculaire multiple, superovulation, chez des femmes ayant recours à des techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) telles que la fécondation in vitro (FIV), le transfert intratubaire de gamètes (GIFT) et le transfert intratubaire de zygotes (ZIFT).
    2. OVULATION(STIMULATION)
    3. FECONDATION IN VITRO(PREPARATION)

    1. REACTION LOCALE
      Au cours des études cliniques, 24% des patientes ont rapporté une, ou plusieurs réaction locale modérée à sévère après l’injection de Gonal-F.
    2. DOULEUR
      La douleur a été le symptôme le plus fréquemment rapporté. Cette réaction a surtout été observée pendant les premiers jours du traitement, et n’a pas nécessité de soin spécifique, ni conduit à l’interruption du traitement.
    3. ROUGEUR
    4. HYPERSTIMULATION OVARIENNE
      La possibilité de la survenue d’une hyperstimulation ovarienne sous Gonal-F doit être prise en compte. Ce syndrome survient plus fréquemment chez des patientes présentant des ovaires polykystiques. Les premiers symptômes d’une hyperstimulation ovarienne se traduisent par des douleurs de la région abdominale basse, qui peuvent être associées à des nausées, vomissements et prise de poids. Dans les cas sévères mais rares, un syndrome d’hyperstimulation ovarienne avec forte hypertrophie des ovaires, peut aller de pair avec un éventuel épanchement abdominal ou thoracique ainsi que des complications thromboemboliques plus sérieuses. Ces dernières peuvent auusi, mais très rarement, être observées indépendamment d’un syndrome d’hyperstimulation ovarienne. Si les symptômes mentionnés ci-dessus surviennent, un examen médical et échographique approfondi devra être pratiqué.
      Lorsque la réponse ovarienne est excessive, le traitement par Gonal-F devra alors être suspendu et le traitement par HCG pour induire l’ovulation ne devra pas être administré. Cela réduit les risques de développement d’un syndrome d’hyperstimulation ovarienne.
      L’incidence des grossesses multiples augmente avec Gonal-F, par rapport au mode de conception naturel. Cependant, la majorité de ces grossesses sont géméllaires et en FIV elles sont réliées au nombre d’embryons replacés.
      Dans l’étude clinique initale, le groupe de patientes anovulatoires a été traité par Gonal-F selon le protocole ‘faible dose’, c’est-à-dire avec une dose de départ de 75 UI de FSH par jour, maintenue pendant 14 jours, sauf si la maturité folliculaire était obtenue avant ce délai. Si aucune réponse n’était obtenue après 14 jours à la posologie de 75 UI de FSH par jour, la dose quotidienne était augmentée de 37.5 UI de FSH. Chaque augmentation successive de dose n’était effectuée qu’après 7 jours de traitement quelle que soit la posologie, et l’augmentation ne dépassait pas 37.5 UI de FSH à chaque fois.
      Cent dix patientes ont été traitées avec Gonal-F correspondant à un total de 252 cycles. Un syndrome d’hyperstimulation ovarienne a été rapporté (0.4%). 8% des grossesses cliniques et 6% des naissances obtenues étaient multiples.
    5. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (RARE)
      Des complications thrombo-emboliques peuvent aussi, mais très rarement, être observées indépendamment d’un syndrome d’hyperstimulation ovarienne. Dans de rares cas, des thromboembolies artérielles ont été associées au traitement par ménotropine/hCG. Cela peut aussi survenir sous traitement Gonal-F/hCG.
    6. AVORTEMENT
      Les taux d’avortements sont comparables à ceux retrouvés chez des femmes présentant d’autres problèmes de stérilité.
    7. GROSSESSE EXTRA-UTERINE
      Une grossesse ectopique est possible chez les femmes ayant des antécédents de pathologie tubaire.
    8. GROSSESSE MULTIPLE
      L’incidence des grossesses multiples augmente avec Gonal-F par rapport au mode de conception naturel. Cependant, la majorité des grossesses multiples sont gémellaires et, en FIV, elles sont reliées au nombre d’embryons replacés. Dans l’étude décrite précédemment, 8% des grossesses cliniques et 6% des naissances obtenues étaient multiples.

    1. PRECAUTIONS PARTICULIERES
      Avant de commencer le traitement, les couples stériles devront subir des examens et les éventuelles contre-indications à une grossesse devront être recherchées. Les contrôles porteront tout particulièrement sur l’hyperthyroïdie et l’insuffisance corticosurrénalienne, l’hyperprolactinémie et les tumeurs hypothalamiques ou hypophysaires pour lesquelles des traitements spécifiques seront prescrits.

      Les patientes traitées pour stimuler la croissance folliculaire ont plus de risque de développer une hyperstimulation ovarienne due à une réponse estrogénique excessive et un développement multifolliculaire. Le suivi de la réponse ovarienne, basé sur l’examen échographique est recommandé avant et pendant le cycle de stimulation, particulièrement chez les patientes présentant un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Dans les techniques d’AMP, l’aspiration de tous les follicules, avant l’ovulation, peut cependant réduire la survenue d’une hyperstimulation.

      Hyperstimulation ovarienne : syndrome pouvant devenir un effet indésirable grave caractérisé par de larges kystes ovariens proches de la rupture. Une réponse ovarienne excessive au traitement provoque rarement une hyperstimulation significative sauf si l’hCG est administrée pour induire l’ovulation. Il est par conséquent prudent de supprimer l’administration d’hCG dans de tels cas et de conseiller aux patientes de ne pas avoir de rapport sexuel pendant au moins quatre jours.

      L’incidence de grossesses multiples après avoir eu recours aux techniques d’assistance médicale à la procréation est corrélée au nombre d’ovocytes/embryons replacés. Chez les patientes ayant un traitement d’induction de l’ovulation, l’incidence des grossesses et des naissances multiples est accrue comparée au mode de conception naturel.

      Afin de limiter les risques d’hyperstimulation ovarienne ou de grossesses multiples, il est recommandé de pratiquer des examens échographiques et de mesurer les taux sériques d’estradiol. Chez les patientes anovulatoires, le risque d’hyperstimulation ovarienne est accru pour un taux sérique d’estradiol supérieur à 900 picogrammes par ml et plus de 3 follicules de diamètre supérieur à 14 mm ou plus. Dans les techniques d’AMP, le risque d’hyperstimulation ovarienne est accru pour un taux sérique d’estradiol supérieur à 3000 picogrammes par ml et 20 follicules ou plus de diamètre supérieur ou égal à 12 mm. Lorsque les taux d’estradiol sont supérieurs à 5500 picogrammes par ml avec un total de 40 follicules ou plus, il est prudent de ne pas administrer l’hCG.

      L’incidence de l’hyperstimulation ovarienne et de grossesses multiples sera minimisée si l’on se conforme à la posologie recommandée de Gonal-F, au schéma thérapeutique et si le traitement est étroitement surveillé (Cf Protocole faible dose).

      Les taux d’avortement spontané sont plus élevés chez les patientes recevant de la FSH que ceux rencontrés dans la population générale mais comparables à ceux retrouvés chez les femmes présentant d’autres problèmes de stérilité.

      Aucun cas d’hypersensibilité à Gonal-F n’a été rapporté, néanmoins, et en particulier chez les patientes ayant une hypersensibilité connue aux autres gonadotrophines, une réaction anaphylactique est toujours possible. Chez ces patientes, la première injection de Gonal-F sera pratiquée sous surveillance médicale directe et avec des équipements de réanimation cardio-pulmonaire immédiatement disponibles.

      L’auto-injection de Gonal-F ne devra être réalisée que par des patientes motivées, entraînées et pouvant disposer de conseils avisés.
    2. SPORTIFS

    1. GROSSESSE
    2. KYSTES DE L’OVAIRE
      Ovaires hypertrophiés ou kystes non imputables à un syndrome des ovaires polykystiques.
    3. HEMORRAGIES GENITALES NON DIAGNOSTIQUEES
    4. CANCER DE L’OVAIRE
    5. CANCER DE L’UTERUS
    6. CANCER DU SEIN
    7. TUMEUR
      Tumeurs hypothalamiques ou hypophysaires.
    8. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    9. INSUFFISANCE OVARIENNE
      primaire.
    10. FIBROME UTERIN
      Incompatible avec une grossesse.
    11. MALFORMATION ORGANIQUE
      Malformation des organes génitaux incompatible avec une grossesse.
    12. ALLAITEMENT

    Traitement

    Les effets d’un surdosage avec Gonal-F ne sont pas connus, néanmoins, un syndrome d’hyperstimulation ovarienne n’est pas exclu.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    1) Patientes anovulatoires (y compris SOPK) :
    L’objectif du traitement par Gonal-F est de développer un seul follicule de De Graaf mature à partir duquel l’ovule sera libéré après administration d’hCG. Gonal-F peut être prescrit en
    injection quotidienne. Chez les patientes réglées, le traitement devrait commencer dans les sept premiers jours du cycle menstruel.
    Le traitement devra être adapté à la réponse individuelle de chaque patiente déterminée en mesurant la taille du
    follicule par échographie et/ou la sécrétion estrogénique. Un traitement standard commence avec soixante quinze à cent cinquante UI de FSH et est si nécessaire augmenté de trente sept cinq ou soixante quinze UI à sept ou de préférence à quatorze jours
    d’intervalle, afin d’obtenir une réponse adéquate mais non excessive. La dose quotidienne maximale ne doit, en général, pas dépasser deux cent vingt cinq UI de FSH. Si une patiente n’a pas de réponse adéquate après quatre semaines de traitement, ce
    cycle devra être abandonné et on recommencera un traitement avec une dose de départ plus élevée.
    Quand une réponse optimale est obtenue, une injection unique de cinq mille, jusqu’à dix mille UI d’hCG devra être administrée vingt quatre à quarante huit
    heures après la dernière injection de Gonal-F. On recommandera alors à la patiente d’avoir un rapport sexuel le jour même et le jour suivant l’administration d’hCG.
    Si une réponse excessive est obtenue, le traitement devra être arrêté et l’hCG ne devra
    pas être administrée. Le traitement devra rependre lors du cycle suivant à une posologie inférieure à celle du cycle abandonné.
    2) Patientes entreprenant une stimulation ovarienne en vue d’obtenir une croissance folliculaire mulptiple avant une
    fécondation in vitro ou d’autres techniques d’Assistance Médicale à la Procréation :
    Le schéma thérapeutique destiné à provoquer une superovulation comprend l’administration de cent cinquante à deux cent vingt cinq UI de Gonal-F par jour, en commençant
    le deuxième ou troisième jour de cycle. Le traitement sera poursuivi jusqu’à l’obtention d’une croissance folliculaire adéquate (déterminée par le contrôle des taux sériques d’estrogènes et/ou un examen échographique) en ajustant la posologie en
    fonction de la réponse de la patiente (maximum usuel de quatre cent cinquante UI par jour). En général, un développement folliculaire adéquat est obtenu en moyenne vers le dixième jour de traitement (de cinq à vingt jours).
    Une injection unique de dix
    mille UI maximum d’hCG est administrée vingt quatre à quarante huit heures après la dernière injection de Gonal-F pour induire la maturation folliculaire finale.
    La désensibilisation avec un agoniste de la GnRH est maintenant fréquemment utilisée pour
    supprimer le pic de LH endogène et contrôler la sécrétion basale de LH. Dans le schéma thérapeutique le plus courant, on commence l’administration de Gonal-F environ deux semaines après le début du traitement par l’agoniste, les deux traitements étant
    poursuivis jusqu’à l’obtention d’un croissance folliculaire adéquate. Par exemple, on administrera après les deux semaines de traitement par agoniste, deux cent vingt cinq UI de Gonal-F durant les sept premiers jours. La dose sera ensuite adaptée en
    fonction de la réponse ovarienne.
    L’expérience tirée de la FIV montre qu’en général le taux de succès du traitement restent stables pour les quatre premières tentatives et diminuent graduellement par la suite.
    L’équivalence entre l’activité de Gonal-F
    et les préparations contenant de la FSH d’origine urinaire n’a pas été définitivement démontrée. Néanmoins, l’évaluation clinique de Gonal-F montre que sa posologie, son schéma thérapeutique et les contrôles en cours de traitement sont les mêmes que
    ceux utilisés couramment pour les préparations contenant de la FSH d’origine urinaire.
    .
    Mode d’emploi :
    Gonal-F doit être administré par voie sous-cutanée. Le lyophilisat doit être reconstitué avec le solvant joint immédiatement avant l’utilisation.
    Afin d’éviter l’injection de volumes trop importants, on peut dissoudre jusqu’à 3 lyophilisats de Gonal-F dans 1 ml de solvant.


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