UMATROPE 18 UI (6 mg)/3 ml poudre et solvant pour solution injectable
UMATROPE 18 UI (6 mg)/3 ml poudre et solvant pour solution injectable
Introduction dans BIAM : 28/2/1997
Dernière mise à jour : 4/4/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
No de Dossier d’AMM – NL19715
Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE
Usage : adulte et enfant
Etat : commercialisé
Laboratoire : LILLY FRANCEProduit(s) : UMATROPE
Evénements :
- octroi d’AMM 21/11/1995
- publication JO de l’AMM 20/3/1996
- mise sur le marché 24/2/1997
- rectificatif d’AMM 27/6/2000
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 342158-7
1
cartouche(s)
verre
1
seringue(s) de solvant
3
ml
verreEvénements :
- inscription SS 11/2/1997
- mise sur le marché 24/2/1997
- agrément collectivités 1/3/1997
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
A L’ABRI DE LA LUMIERE
CONSERVER AU REFRIGERATEUR
NE PAS CONGELERConservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 28
jour(s)
A L’ABRI DE LA LUMIERE
CONSERVER AU REFRIGERATEUR
NE PAS CONGELERRégime : liste I
Réglementation des prix :
remboursé
100 %
Prix Pharmacien HT : 1355.46 F
Prix public TTC : 1520.50 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Volume : 3
ml- SOMATROPINE 18 U.I.
Obtenue par la technique de l’ADN recombinant sur Escherichia coli : 18 UI = 6 mg
- GLYCINE excipient
- MANNITOL excipient
- PHOSPHATE DISODIQUE HEPTAHYDRATE excipient
- HYDROXYDE DE SODIUM excipient
- GLYCEROL excipient du solvant
- METACRESOL excipient du solvant
- HYDROXYDE DE SODIUM OU ACIDE CHLORHYDRIQUE excipient du solvant
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient du solvant
- HORMONE ANTEHYPOPHYSAIRE (SOMATROPINE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : H01A-C01.
Umatrope est une hormone polypeptidique obtenue par recombinaison génétique. Elle est formée de 191 résidus d’acides aminés et a un poids moléculaire de 22125 daltons. La séquence d’acides aminés du produit est identique à celle de l’hormone de croissance humaine d’origine hypophysaire.
Umatrope est synthétisé à partir d’une souche d’Escherichia coli modifiée par l’insertion du gène codant pour l’hormone de croissance humaine.
Les effets biologiques d’Umatrope sont équivalents à ceux de l’hormone de croissance d’origine hypophysaire.
L’effet principal d’Umatrope est la stimulation des cartilages de conjugaison des os longs. Elle facilite la synthèse protéique et la rétention d’azote.
Umatrope stimule le métabolisme lipidique, elle augmente le taux d’acides gras et d’HDL cholestérol et diminue le cholestérol total.
Un traitement par Umatrope a un effet bénéfique sur la composition corporelle des patients déficitaires en hormone de croissance en diminuant l’accumulation des graisses et en augmentant la masse maigre.
Un traitement à long terme chez les sujets déficitaires en hormone de croissance augmente la densité minérale osseuse.
Umatrope peut induire un état de résistance à l’insuline. De fortes doses d’hormone de croissance humaine peuvent perturber la tolérance au glucose.
Les données disponibles à partir des études cliniques réalisées chez les patients ayant un syndrome de Turner montrent, alors que certains patients peuvent ne pas répondre à ce traitement, qu’une augmentation de la taille prédite a été observée, le gain moyen étant de 3,3 cm + ou – 3,9.
*** Propriétés Pharmacocinétiques :
La biodisponibilité d’Umatrope est identique, qu’elle soit présentée en flacon ou en cartouche. Une dose de 100 mcg/kg chez le volontaire sain de sexe masculin entraîne un pic de concentration sérique (Cmax) d’environ 55 ng/ml, une demi-vie (T 1/2) de presque 4 heures et une absorption maximale d’environ 475 ng x h/ml.
* Données de Sécurité précliniques :
Umatrope est une hormone de croissance humaine obtenue par génie génétique.
Aucun événement indésirable grave n’a été rapporté dans les études de toxicologie subchronique.
Aucune étude de carcinogénicité et de fertilité à long terme chez l’animal n’a été réalisée avec cette hormone de croissance humaine.
Il n’y a à ce jour aucun argument en faveur d’un effet mutagène d’Umatrope.
- ***
* Chez l’enfant :
Traitement à long terme des enfants atteints d’un retard de croissance lié à un déficit en hormone de croissance normale endogène.
Traitement de la petite taille chez les enfants atteints du syndrome de Turner, confirmé par analyse chromosomique.
Traitement du retard de croissance chez l’enfant pré-pubère atteint d’une insuffisance rénale chronique.
* Chez l’adulte :
Traitement substitutif par hormone de croissance chez le sujet adulte présentant un déficit somatotrope (diagnostic confirmé par deux tests dynamiques).
Les patients doivent aussi répondre aux critères suivants :
– Déficit acquis pendant l’enfance : les patients dont le déficit somatotrope a été diagnostiqué pendant l’enfance doivent être réévalués et leur déficit en hormone de croissance confirmé avant que le traitement substitutif par Umatrope ne soit instauré.
– Déficit acquis à l’âge adulte : les patients doivent avoir un déficit somatotrope secondaire à une pathologie hypothalamique ou hypophysaire et au moins un autre déficit hormonal diagnostiqué (excepté la prolactine), ainsi qu’un traitement substitutif adapté avant que le traitement substitutif par hormone de croissance ne soit instauré. - RETARD DE CROISSANCE
- SYNDROME DE TURNER
- NANISME HYPOPHYSAIRE
- HYPOPITUITARISME
- ANTICORPS ANTIHORMONE DE CROISSANCE
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANTDans les études cliniques réalisées chez des enfants ayant un déficit en hormone de croissance, environ 2 % des patients ont développé des anticorps contre l’hormone de croissance. Dans les études réalisées dans le cas de syndrome de Turner et comportant l’administration de fortes doses, jusqu’à 8 % des patients ont développé des anticorps contre l’hormone de croissance. La capacité de fixation de ces anticorps était faible et la vitesse de croissance n’était pas perturbée. La présence d’anticorps contre l’hormone de croissance doit être recherchée chez tout patient qui ne répond pas au traitement.
- DOULEUR AU POINT D’INJECTION (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANT - OEDEME (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DE TRAITEMENTEffet transitoire.
- LEUCEMIE
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANTUne leucémie a été rapportée chez un petit nombre d’enfants traités par l’hormone de croissance d’origine hypophysaire et par Somatrem et Umatrope. Le lien éventuel entre la leucémie et le traitement par hormone de croissance est incertain.
- HYPERTENSION INTRACRANIENNE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANTChez l’enfant, quelques rares cas d’hypertension intracrânienne bénigne ont été signalés.
- DOULEUR MUSCULAIRE
Condition(s) Exclusive(s) :
ADULTE
DEBUT DE TRAITEMENTEffet rapporté en début de traitement et le plus souvent de façon transitoire chez les adultes déficitaires en hormone de croissance.
Les adultes traités par hormone de croissance ayant un diagnostic de déficit somototrope depuis l’enfance ont eu moins fréquemment des effets indésirables que ceux ayant un déficit acquis au cours de l’âge adulte. - DOULEUR ARTICULAIRE
Condition(s) Exclusive(s) :
ADULTE
DEBUT DE TRAITEMENTEffet rapporté en début de traitement et le plus souvent de façon transitoire chez les adultes déficitaires en hormone de croissance.
Les adultes traités par hormone de croissance ayant un diagnostic de déficit somototrope depuis l’enfance ont eu moins fréquemment des effets indésirables que ceux ayant un déficit acquis au cours de l’âge adulte. - PARESTHESIE
Condition(s) Exclusive(s) :
ADULTEEffet probablement lié à l’action biologique ou à la dose d’hormone de croissance.
- HYPERTENSION ARTERIELLE
Condition(s) Exclusive(s) :
ADULTEEffet probablement lié à l’action biologique ou à la dose d’hormone de croissance.
- EXAMENS PRELIMINAIRES
Le déficit somatotrope des sujets ayant été traités pendant l’enfance et jusqu’à leur taille finale par l’hormone de croissance doit être réévalué après la soudure des cartilages de conjugaison avant l’instauration du traitement substitutif aux doses recommandées pour l’adulte. - HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
Si une hypersensibilité au solvant apparaît, les flacons peuvent être reconstitués avec de l’eau pour préparations injectables.
Lorsque Umatrope est reconstituée de cette façon, n’utiliser qu’une dose reconstituée par flacon. Maintenir la solution à une température comprise entre +2 degrés C et +8 degrés C si elle ne doit pas être utilisée immédiatement après reconstitution. Utiliser la dose reconstituée dans les 24 heures et jeter toute solution de produit non utilisée. - RECOMMANDATION
Le diagnostic et le traitement par Umatrope doivent être réalisés et suivis par un médecin spécialisé et expérimenté dans le diagnostic et le traitement de patients atteints d’un déficit en hormone de croissance. - LESION INTRACRANIENNE
Lorsque le déficit en hormone de croissance est secondaire à une lésion intracrânienne, les patients devront être examinés fréquemment afin de surveiller une éventuelle progression ou une rechute. - HYPERTENSION INTRACRANIENNE
En cas de céphalées sévères ou récidivantes, de problèmes visuels, de nausées et/ou vomissements, il est conseillé de pratiquer un examen du fond de l’oeil à la recherche d’un oedème papillaire. En cas d’oedème papillaire confirmé, il faut envisager un diagnostic d’hypertension intracrânienne bénigne et le cas échéant, le traitement par hormone de croissance doit être arrêté.
A l’heure actuelle, il n’y a pas suffisamment de données pour orienter la décision clinique chez les patients ayant une hypertension intracrânienne normalisée. Si le traitement par hormone de croissance est réinstitué, une surveillance rapprochée à la recherche de signes d’hypertension intracrânienne s’impose. - CLAUDICATION
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANTLes patients atteints de pathologies endocriniennes, dont le déficit en hormone de croissance, peuvent présenter plus fréquemment une épiphysiolyse de hanche. Tout enfant présentant une claudication au cours du traitement par l’hormone de croissance devra être examiné.
- VARIATION DU SITE D’INJECTION
En cas d’administration sous-cutanée, les sites d’injection doivent varier afin de diminuer les risques de lipoatrophies. - PANHYPOPITUITARISME
Une hypothyroïdie peut se développer au cours du traitement par somatotropine. Chez les sujets présentant un panhypopituitarisme, le traitement substitutif standard doit être étroitement surveillé. - POSOLOGIE ELEVEE
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANTChez les enfants, le traitement doit être poursuivi jusqu’à l’achèvement de la croissance. Il est conseillé de ne pas dépasser la posologie recommandée étant donné les risques potentiels d’acromégalie, d’hyperglycémie et de glycosurie.
- INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANTAvant d’instaurer le traitement par de la somatropine pour le retard de la croissance secondaire à une insuffisance rénale chronique, les patients doivent avoir été suivis pendant un an afin de confirmer ce retard.
Un traitement conservateur de l’insuffisance rénale (incluant le contrôle de l’acidose, de l’hyperparathyroïdie et de l’état nutritionnel pendant l’année précédant l’instauration du traitement) doit avoir été établi et doit être maintenu pendant toute la durée de traitement. Le traitement par la somatropine doit être arrêté au moment de la transplantation rénale. - VOIE INTRAMUSCULAIRE
Une hypoglycémie peut survenir après injection intramusculaire du produit. Toujours vérifier la posologie recommandée avant de faire une injection intramusculaire. - SUJET AGE
Il n’y a pas de données chez les patients de plus de 60 ans. - TRAITEMENT PROLONGE
Il n’y a pas de recul suffisant de traitement prolongé chez l’adulte. - SUITES D’INTERVENTION CHIRURGICALE
Les effets de l’hormone de croissance sur l’évolution d’un état critique ont été étudiés dans deux essais contrôlés versus placebo chez 522 adultes présentant des complications secondaires à une intervention chirurgicale à coeur ouvert ou abdominales, d’un polytraumatisme, ou une insuffisance respiratoire aiguë. La mortalité a été plus élevée dans le groupe de patients traités par l’hormone de croissance (doses de GH : 5,3-8 mg/jour) que dans le groupe sous placebo (41,9% vs 19,3%). - MALADIES ORGANIQUES GRAVES
La sécurité d’emploi sur la poursuite du traitement par l’hormone de croissance chez les patients recevant des doses substitutives dans les indications validées, et qui développaient parallèlement ces pathologies, n’a pas été établie. En conséquence, le bénéfice potentiel de la poursuite du traitement chez les patients en état critique aigu doit être évalué au regard de ce risque potentiel. - GROSSESSE
Aucune étude de reproduction animale n’a été réalisée avec Umatrope. L’éventualité d’un effet nocif d’Umatrope sur le foetus lors de l’administration chez la femme enceinte ou sur la capacité de reproduction n’est pas connue. Umatrope ne doit être administré à la femme enceinte qu’en cas de nécessité. - ALLAITEMENT
Aucune étude n’a été réalisée avec Umatrope chez la femme en période de lactation. Il n’existe aucune donnée sur la sécrétion du produit dans le lait. Etant donné le grand nombre de médicaments sécrétés dans le lait, la prudence s’impose lorsque Umatrope est administré chez la femme en période de lactation. - SPORTIFS
- TUMEUR
Umatrope ne doit pas être utilisé en cas de processus tumoral évolutif. Les lésions intracrâniennes doivent être stables et le traitement antitumoral terminé avant d’instituer le traitement par hormone de croissance. Le traitement par Umatrope doit être interrompu en cas de mise en évidence d’une poussée tumorale. - HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
Umatrope ne doit pas être reconstitué avec la solution diluante jointe chez des patients ayant une hypersensibilité au méta-crésol ou au glycérol. - CALCIFICATION DES CARTILAGES DE CONJUGAISON
Umatrope ne doit pas être utilisé pour favoriser la croissance chez les enfants dont les épiphyses sont soudées.
Signes de l’intoxication :
Traitement
Un surdosage aigu provoquera d’abord une hypoglycémie, suivie d’une hyperglycémie.
Un surdosage chronique entraînerait une symptomatologie d’acromégalie avec les effets connus d’un excès d’hormone de croissance.
Voies d’administration
– 1 – SOUS-CUTANEE
– 2 – INTRAMUSCULAIRE
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
Le schéma posologique et d’administration doit être personnalisé pour chaque patient ; cependant pour :
– Les enfants atteints d’ un déficit somatotrope :
La posologie recommandée est de 0,07 à 0,10 UI (0,025 à 0,035 mg)/kg de poids
corporel et par jour, en injection sous-cutanée ou intramusculaire, soit environ 2,1 à 3 UI (0,7 à 1 mg)/m2 par jour.
– Adultes atteints d’un déficit somatotrope :
La posologie recommandée pour débuter le traitement est de 0,018 UI (0,006 mg)/kg de
poids corporel et par jour, administrée en injection sous-cutanée. La dose doit être augmentée progressivement en fonction des besoins du patient jusqu’à un maximum de 0,036 UI (0,012 mg)/kg par jour.
Les effets secondaires, de même que la détermination
du taux sérique IgF1 serviront de guide pour adapter la posologie.
La dose minimale efficace devra être utilisée, et les besoins peuvent diminuer avec l’âge.
La posologie devra être diminuée en cas d’oedème persistant ou de paresthésie sévère, afin
d’éviter le développement d’un syndrome du canal carpien.
– Patientes atteintes du syndrome de Turner :
La posologie recommandée est de 0,14 UI (0,045-0,05 mg)/kg de poids corporel et par jour, administrée en injection sous-cutanée de préférence le
soir, soit environ 4,3 UI (1,4 mg)/m2 par jour.
– Enfant pré-pubère atteint d’insuffisance rénale chronique :
La posologie recommandée est de 0,14 UI (0,045 à 0,05 mg)/kg de poids corporel par jour, administrée en injection sous-cutanée.
.
.
Mode
d’Emploi :
Umatrope en cartouche doit être administré par voie sous-cutanée ou intra-musculaire après reconstitution.
Les sites d’injection sous-cutanée doivent varier afin d’éviter une lipoatrophie.
– Reconstitution :
Reconstituer chaque cartouche
d’Umatrope à l’aide de la seringue de solvant et du raccord. Pour reconstituer, fixer le raccord sur la cartouche puis injecter la totalité du solvant dans la cartouche. Le raccord permet de diriger automatiquement le jet du liquide contre la paroi en
verre. Après reconstitution, mélanger en tournant doucement le flacon jusqu’à dissolution complète. Ne pas agiter. La solution obtenue doit être claire et exempte de particules. Ne jamais injecter une solution trouble ou contenant des particules.
Les
cartouches d’Umatrope peuvent être utilisées avec un stylo injecteur compatible, avec marquage CE.
Les instructions du fabricant accompagnant le stylo injecteur doivent être suivies pour charger la cartouche, fixer l’aiguille et pratiquer l’injection
d’Umatrope.
Le raccord est à usage unique. Le jeter après usage. Utiliser une aiguille stérile pour chaque administration d’Umatrope.