NORDITROPINE 1.3 mg/1 ml poudre et solvant pr solution injectable

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NORDITROPINE 1.3 mg/1 ml poudre et solvant pr solution injectable

Introduction dans BIAM : 14/3/1997
Dernière mise à jour : 4/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL17670


    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte et enfant

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVO NORDISK PHARMACEUTIQUE

    Produit(s) : NORDITROPINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/7/1992
    2. publication JO de l’AMM 10/12/1992
    3. mise sur le marché 10/3/1997
    4. rectificatif d’AMM 22/12/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 342163-0

    1
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    1
    flacon(s) de solvant
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 11/2/1997
    2. agrément collectivités 1/3/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    NE PAS CONGELER

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 14
    jour(s)

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR
    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    NE PAS CONGELER

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix Pharmacien HT : 243.64 F

    Prix public TTC : 282.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    • SOMATROPINE 4 U.I.
      Obtenue par la technique dite de l’ADN recombinant sur Escherichia coli. 4 UI : 1,3 mg.

    Principes non-actifs

    1. HORMONE ANTEHYPOPHYSAIRE (SOMATROPINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : H01A-C01.
      Norditropine contient de la somatropine qui est l’hormone de croissance humaine obtenue par recombinaison génétique. Ce peptide anabolisant est formé de 191 acides aminés stabilisés par deux ponts disulfures et son poids est de 22 000 daltons environ.
      L’effet principal est la stimulation de la croissance osseuse et somatique.
      La Norditropine présente également d’autres effets métaboliques : lors du traitement d’un déficit en hormone de croissance, on assiste à une normalisation de la composition corporelle avec une augmentation de la masse maigre et une diminution de la masse grasse.
      Les actions de la somatotropine s’exerçent en majorité par le biais des facteurs de croissance insulino-mimétiques (IGF). Les IGF sont générés dans tous les tissus de l’organisme, la part la plus importante étant le résultat de la synthèse hépatique. Les IGF se fixent à raison de plus de 90 % aux protéines liantes (IGF-BP), la principale d’entre elles étant l’IGF-BP-3.
      L’effet lipolytique et d’épargne azotée de cette hormone devient particulièrement important pendant le stress.
      La somatropine favorise également le renouvellement osseux objectivé par une augmentation des taux plasmatiques des marqueurs osseux biochimiques. Chez l’adulte la masse osseuse diminue légèrement pendant les premiers mois de traitement à cause d’une résorption osseuse plus importante, cependant la masse osseuse augmente au cours d’un traitement au long cours.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      Après perfusion IV de Norditropine (33 ng/kg/mn pendant 3 heures) chez 9 patients présentant un déficit en hormone de croissance, les résultats ont été les suivants :
      demi-vie sérique : 21.1 +/-1.7 mn ; clairance métabolique : 2.33 +/- 0.58 ml/kg/mn ; volume de distribution : 67.6 +/- 14.6 ml/kg.
      * Données de sécurité précliniques :
      Les études de toxicologie réalisées chez la souris, le rat et le singe avec la Norditropine n’ont pas montré de toxicité particulière.
      Les études de mutagénèse ont été négatives.

    1. ***
      a) Chez l’enfant :
      – retard de croissance lié à un déficit somatotrope,
      – retard de croissance chez les filles atteintes d’une dysgénésie gonadique ( syndrome de Turner),
      – retard de croissance chez les enfants prépubères dû à une insuffisance rénale chronique.
      b) Chez l’adulte :
      Déficit en hormone de croissance en rapport avec une maladie hypothalamo-hypophysaire connue (avec au moins un autre déficit hormonal à l’exception du déficit en prolactine) mis en évidence lors de deux épreuves dynamiques après instauration de l’hormonothérapie substitutive nécessaire à l’équilibration de toute autre insuffisance hormonale. Le déficit en hormone de croissance détecté dès l’enfance doit être reconfirmé par une épreuve dynamique.
      Chez l’adulte, l’hypoglycémie insulinique est l’épreuve dynamique de choix. Lorsque l’hypoglycémie insulinique est contre-indiquée, d’autres tests dynamiques peuvent être utilisés. La combinaison arginine-GHRH est recommandée. Le test à l’arginine ou au glucagon peut aussi être envisagé ; cependant la valeur dignostique de ces tests est moins bien établie que celle du test de l’hypoglycémie insulinique.
    2. SYNDROME DE TURNER
    3. RETARD DE CROISSANCE
    4. NANISME HYPOPHYSAIRE
    5. HYPOPITUITARISME

    1. RETENTION HYDROSODEE
      Normalement transitoire et dépend de la posologie utilisée mais peut nécessiter une diminution de la dose.
    2. OEDEME PERIPHERIQUE
      Normalement transitoire et dépend de la posologie utilisée mais peut nécessiter une diminution de la dose.
    3. SYNDROME DU CANAL CARPIEN
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ADULTE

      Normalement transitoire et dépend de la posologie utilisée mais peut nécessiter une diminution de la dose.

    4. DOULEUR ARTICULAIRE
      Des arthralgies modérées peuvent également survenir chez l’adulte mais généralement elles sont autolimitantes.
    5. DOULEUR MUSCULAIRE
      Des douleurs musculaires peuvent survenir chez l’adulte mais généralement elles sont autolimitantes.
    6. PARESTHESIE
      Des paresthésies peuvent survenir chez l’adulte mais généralement elles sont autolimitantes.
    7. CEPHALEE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ENFANT
    8. REACTION AU POINT D’INJECTION
    9. REACTION GENERALE (RARE)
      Liée à l’utilisation d’alcool benzylique comme conservateur dans le solvant de reconstitution de la préparation.
    10. ANTICORPS ANTIHORMONE DE CROISSANCE
      Un nombre très faible de patients traités par Norditropine développe des anticorps antihormone de croissance. Les capacités de liaison de ces anticorps sont très faibles et leur présence n’a pas de retentissement clinique, notamment sur la croissance.
    11. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (RARE)
      Bénigne.

    1. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      – Le traitement par Norditropine doit être instauré et suivi par un médecin spécialisé et expérimenté dans le diagnostic et le traitement de l’insuffisance en hormone de croissance.

      Ceci est également valable pour le suivi des cas de syndrome de Turner et d’insuffisance rénale chronique.

      – La stimulation de la croissance du squelette chez les enfants peut uniquement se faire avant que les épiphyses ne soient soudées.
    2. REMARQUE
      Les données sur la taille adulte définitive après traitement par Norditropine ne sont pas disponibles pour les sujets présentant un syndrome de Turner ou une insuffisance rénale chronique.
    3. INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
      La posologie chez les enfants atteints d’insuffisance rénale chronique est individuelle et doit être ajustée en fonction de la réponse individuelle au traitement. Le défaut de croissance doit être clairement établi avant le traitement, par le suivi de la croissance sous un traitement conservateur optimal, pendant un minimum d’une année. Ce traitement conservateur de l’urémie doit être maintenu selon un schéma habituel et si besoin associé à la dialyse pendant toute la durée du traitement par Norditropine.

      Les patients souffrant d’une insuffisance rénale chronique développent habituellement une dégradation progressive de la fonction rénale. Lors du traitement par Norditropine, la fonction rénale doit être surveillée pour dépister une dégradation excessive de cette fonction ou une augmentation de la filtration glomérulaire (qui pourrait nécessiter une dialyse).
    4. DIABETE
      Du fait de l’influence de la somatropine sur le métabolisme glucidique, les patients doivent être surveillés pour la recherche d’une intolérance au glucose.
      Chez les patients sous insuline, la posologie de l’insuline peut être ajustée après initiation du traitement de Norditropine.
    5. HYPOTHYROIDIE
      Les taux sériques de thyroxine peuvent chuter lors du traitement par Norditropine à cause d’une augmentation de la désiodation périphérique de T4 en T3.
      Les patients atteints du syndrome de Turner ont un risque de développer une hypothyroïdie primaire associée à des anticorps anti-thyroïde.

      Sachant qu’une hypothyroïdie interfère avec le traitement par Norditropine, les patients doivent contrôler leur fonction thyroïdienne et doivent recevoir des hormones thyroïdiennes en traitement de substitution si nécessaire.
    6. TUMEUR
      – En cas de déficit somatotrope secondaire à une lésion intracrânienne, les patients devront être examinés fréquemment afin de détecter une éventuelle progression ou récidive d’un processus malin sous-jacent.

      – Certains cas de leucémies ont été rapportés chez un petit nombre de patients atteints d’un déficit en hormone de croissance, aussi bien chez ceux qui recevaient le traitement par hormone de croissance que chez ceux qui n’étaient pas traités.

      Compte tenu des données sur 10 ans, il n’y a pas de risque d’apparition de leucémie lors d’un traitement par la somatropine.
      Chez les patients en complète rémission de tumeurs ou de maladies malignes, le traitement par l’hormone de croissance n’a pas été associé à une augmentation du taux de rechute.
      Néanmoins les patients qui sont arrivés à une rémission complète d’une maladie maligne doivent être suivis sérieusement en vue d’une éventuelle rechute après le début du traitement par Norditropine.
    7. CLAUDICATION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ENFANT

      Les patients ayant des troubles endocriniens y compris un déficit en hormone de croissance, ont un risque accru d’épiphysiolyse et la maladie de Legg-Calvé-Perthes peut atteindre plus souvent les patients de petite taille.

      Les médecins et les parents doivent être alertés en cas de survenue d’un boitement ou de douleur de hanche ou du genou (symptômes de ces maladies) chez les patients traités par la somatropine.

    8. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      En cas de maux de tête sévères ou répétitifs, de problèmes visuels, de nausées, et/ou de vomissements, il est recommandé de pratiquer un fond d’oeil à la recherche d’un oedème papillaire. En cas d’oedème papillaire confirmé, il faut envisager un diagnosic d’hypertension intra-crânienne bénigne et le traitement par l’hormone de croissance sera interrompu si nécessaire.
      A l’heure acuelle, il n’y a pas suffisamment de données pour orienter la décision clinique chez les patients présentant une hypertension intra-crânienne normalisée. Si le traitement par l’hormone de croissance est réinstitué, une surveillance rapprochée à la recherche de signes d’hypertension intra-crânienne s’impose.
    9. SUJET AGE
      Les données chez les patients de plus de 60 ans atteints d’un déficit en hormone de croissance sont encore limitées.
    10. TRAITEMENT PROLONGE
      Le déficit en hormone de croissance chez l’adulte est une maladie chronique qui doit être traitée comme telle, cependant les données dans les traitement de plus de cinq ans chez les adultes atteints d’un déficit en hormone de croissance sont encore limitées.
    11. SPORTIFS

    1. TUMEUR
      Processus tumoral connu et évolutif.
    2. TUMEUR DU CERVEAU
      En cas d’antécédent de tumeur cérébrale, tout traitement devra être terminé et les lésions intracrâniennes inactivées avant un traitement par Norditropine.
    3. GREFFES D’ORGANES
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
      ENFANT

      Chez les enfants atteints d’insuffisance rénale chronique, le traitement doit être suspendu en cas de transplantation rénale.

    4. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    5. GROSSESSE
      Les données sont actuellement insuffisantes pour assurer la sécurité du traitement par la somatropine durant la grossesse.
    6. ALLAITEMENT
      La possibilité de sécrétion de Norditropine dans le lait ne peut être écartée.

    Signes de l’intoxication :

    1. GLYCEMIE(DIMINUTION)
    2. GLYCEMIE(AUGMENTATION)

    Traitement

    Il n’existe pas d’information sur le surdosage et l’intoxication.
    Un surdosage aigu pourrait entraîner initialement une hypoglycémie suivie d’une hyperglycémie.
    L’hypoglycémie a été mise en évidence biochimiquement mais sans les signes
    correspondants.
    Un surdosage prolongé pourrait entraîner des signes et des symptômes correspondant aux effets connus d’un excès en hormone de croissance humaine.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    La posologie doit être adaptée à chaque patient et doit être ajustée en fonction des résultats du traitement.
    En général Norditropine doit être prescrit uniquement par des médecins spécialisés dans ce type de traitement.
    Il est
    recommandé d’administrer le médicament par voie sous-cutanée le soir.
    Le point d’injection doit être variable pour prévenir l’apparition de lipoatrophies.
    Généralement les posologies recommandées sont :
    – Retard de croissance lié à un déficit
    somatotrope :
    0.07 à 0.1 UI/kg de poids corporel par jour, (2 – 3 UI/m2 par jour)
    soit : 25 à 35 mcg/kg/jour ou 0.7 à 1 mg/m2/jour.
    – Syndrome de Turner :
    0.14 UI/kg/jour (4.3 UI/m2/jour), soit 50 mcg/kg/jour ou 1.4 mg/m2/jour.
    – Insuffisance rénale
    chronique :
    0.14 UI/kg/jour (4.3 UI/m2/jour), soit 50 mcg/kg/jour ou 1.4 mg/m2/jour.
    – Déficit en hormone de croissance chez l’adulte :
    La posologie doit être adaptée en fonction des besoins de chaque patient. Il est recommandé de débuter le traitement
    à une dose très faible, 0.45 – 0.9 UI par jour (soit 0.15 – 0.3 mg /jour).Il est recommandé d’augmenter la posologie progressivement par intervalles mensuels en fonction des résultats cliniques et des effets secondaires.
    La déterminations du taux d’IGF1
    servira de guide pour adapter la posologie. La dose nécessaire diminue avec l’âge. La posologie varie considérablement d’un patient à l’autre mais elle dépasse rarement 3 UI/jour (soit 1 mg/jour).
    .
    Mode d’emploi :
    Les patients ne doivent pas oublier
    de se laver les mains avec du savon et de l’eau et/ou un désinfectant avant de mélanger la poudre et le solvant. La solution ne doit jamais être secouée fortement.
    Chaque flacon de Norditropine doit être reconstitué avec le solvant joint. Le solvant
    doit être injecté dans le flacon de Norditropine en faisant couler la solution contre la paroi du verre. Après reconstitution, le flacon doit être agité par rotation douce jusqu’à complète dissolution.
    Ne pas secouer.
    Avant et après administration, le
    bouchon devra être essuyé avec de l’alcool ou une solution antiseptique alcoolique, afin de prévenir une contamination de la solution par prélèvements répétés. Des seringues et aiguilles stériles à usage unique devront être utilisées pour
    l’administration de la Norditropine. Le volume de la seringue sera adapté à la dose prescrite et permettra un prélèvement précis de cette dose.


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