PREMARIN 1.25 mg comprimés enrobés

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PREMARIN 1.25 mg comprimés enrobés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 19/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 8302


    Forme : COMPRIMES ENROBES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : WYETH-LEDERLE

    Produit(s) : PREMARIN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 21/9/1971
    2. mise sur le marché 24/4/1972
    3. publication JO de l’AMM 15/11/1972
    4. rectificatif d’AMM 2/10/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 346499-3

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    14
    unité(s)
    PVC/alu
    jaune

    Evénements :

    1. agrément collectivités 23/5/1973


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 53.48 F

    Prix public TTC : 84.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ESTROGENE (NATUREL ET SEMISYNTHETIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G03C-A57.
      Au niveau des organes cibles (organes génitaux féminins, seins, hypothalamus, hypophyse), Prémarin 1.25 mg a des effets pharmacologiques similaires à ceux des estrogènes endogènes. Dans les tissus cibles, les estrogènes pénètrent dans la cellule et sont transportés jusqu’au noyau. Il en résulte une stimulation de la synthèse de différentes séquences d’ARN et de protéines spécifiques.
      Par voie orale, le foie étant le premier organe cible, il y a un risque d’augmentation de la synthèse de certains facteurs de la coagulation; il peut exister également une activation de la fibrinolyse. Chez certaines femmes, les deux types de modifications pourraient ne pas se contrebalancer.
      Administrés seuls, les estrogènes conjugués élèvent significativement le HDL-cholestérol tout en réduisant significativement le LDL-cholestérol. Cependant, ces modifications peuvent être plus ou moins atténuées, par l’association d’un traitement progestatif.
      Par ailleurs, des élévations plus ou moins importantes des triglycérides ont été observées sous Prémarin 1.25 mg.
      De nombreuses études épidémiologiques non randomisées suggèrent une moindre morbidité coronarienne chez les femmes recevant un traitement par estrogènes conjugués en prévention primaire. Cependant, une étude prospective (étude HERS), randomisée contre placebo, de prévention secondaire de la récidive d’événements cardiovasculaires, d’une durée de 4.1 ans, n’a pas montré de diminution du risque global de récidive de ces événements chez les femmes ménopausées ayant des antécédents coronariens traitées par une association d’estrogènes conjugués et d’un progestatif (acétate de médroxyprogestérone). En effet, on note, lors de la première année de traitement, dans le groupe traité, une augmentation de la survenue d’événements coronariens (infarctus du myocarde ou décès par pathologie coronarienne). La survenue de ces événements diminue à partir de la 3ème année.
      Ainsi, dans l’état actuel, il apparaît important de respecter les contre-indications et de prendre en compte la survenue possible d’effets indésirables (notamment les risques thromboemboliques).
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Les estrogènes conjugués sont solubles dans l’eau et sont bien absorbés au niveau du tractus gastro-intestinal. Ils sont métabolisés et inactivés essentiellement au niveau du foie. Certains sont excrétés dans la bile ; toutefois, ils sont réabsorbés par la muqueuse intestinale et sont renvoyés au foie par la veine porte.
      Les estrogènes conjugués hydrosolubles ont un pH fortement acide et sont ionisés dans les liquides biologiques, ce qui favorise l’excrétion rénale, puisque la réabsorption tubulaire est minime.

    1. ***
      · Correction des carences estrogéniques, notamment liées à la ménopause naturelle ou chirurgicale :
      – troubles vasomoteurs, en particulier bouffées de chaleur,
      – troubles trophiques cutanés et muqueux,
      – troubles génito-urinaires d’origine atrophique,
      – troubles neuropsychiques.
      · Insuffisance ovarienne primitive ou hypothalamohypophysaire.
      · Infertilité liée aux insuffisances de la glaire cervicale.
      · Aménorrhées liées à une carence estrogénique.
      · Prévention de l’ostéoporose postménopausique.
    2. TROUBLE VASOMOTEUR PERIPHERIQUE
    3. TROUBLE TROPHIQUE
    4. CARENCE EN ESTROGENES
    5. INSUFFISANCE OVARIENNE
    6. AMENORRHEE SECONDAIRE
    7. OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE(PREVENTION)

    1. ACCIDENT CARDIOVASCULAIRE (RARE)
      La plupart des effets indésirables sévères suivants ont essentiellement été observés, bien que rarement, avec les estrogènes artificiels. Par mesure de prudence, il serait souhaitable dÂinterrompre le traitement si lÂun des phénomènes suivants apparaissait.
    2. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (RARE)
      La plupart des effets indésirables sévères suivants ont essentiellement été observés, bien que rarement, avec les estrogènes artificiels. Par mesure de prudence, il serait souhaitable dÂinterrompre le traitement si lÂun des phénomènes suivants apparaissait.
    3. ICTERE CHOLESTATIQUE (RARE)
      La plupart des effets indésirables sévères suivants ont essentiellement été observés, bien que rarement, avec les estrogènes artificiels. Par mesure de prudence, il serait souhaitable dÂinterrompre le traitement si lÂun des phénomènes suivants apparaissait.
    4. MASTOPATHIE (RARE)
      Bénigne.
      La plupart des effets indésirables sévères suivants ont essentiellement été observés, bien que rarement, avec les estrogènes artificiels. Par mesure de prudence, il serait souhaitable dÂinterrompre le traitement si lÂun des phénomènes suivants apparaissait.
    5. TUMEUR DE L’UTERUS (RARE)
      Par exemple, augmentation d’un fibrome.
      La plupart des effets indésirables sévères suivants ont essentiellement été observés, bien que rarement, avec les estrogènes artificiels. Par mesure de prudence, il serait souhaitable dÂinterrompre le traitement si lÂun des phénomènes suivants apparaissait.
    6. ADENOME HEPATIQUE (RARE)
      La plupart des effets indésirables sévères suivants ont essentiellement été observés, bien que rarement, avec les estrogènes artificiels. Par mesure de prudence, il serait souhaitable dÂinterrompre le traitement si lÂun des phénomènes suivants apparaissait.
      Il peut donner lieu à des accidents hémorragiques intra-abdominaux.
    7. GALACTORRHEE (RARE)
      Son apparition doit faire rechercher l’existence d’un adénome hypophysaire.
      La plupart des effets indésirables sévères suivants ont essentiellement été observés, bien que rarement, avec les estrogènes artificiels. Par mesure de prudence, il serait souhaitable dÂinterrompre le traitement si lÂun des phénomènes suivants apparaissait.
    8. BOUFFEE DE CHALEUR (FREQUENT)
      Persistante.
      signes d’hypoostrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    9. CEPHALEE (FREQUENT)
      Banale, migraine.
      signes d’hypoostrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    10. SECHERESSE DU VAGIN (FREQUENT)
      Persistante.
      signes d’hypoostrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    11. INTOLERANCE AUX LENTILLES DE CONTACT (FREQUENT)
      signes d’hypoostrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    12. NAUSEE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    13. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    14. CRAMPE ABDOMINALE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    15. FLATULENCE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    16. TENSION MAMMAIRE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    17. IRRITABILITE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    18. OEDEME (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    19. JAMBE LOURDE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner lÂarrêt du traitement, mais généralement conduisant à lÂadaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    20. METRORRAGIE
      Devant faire rechercher une pathologie sous-jacente en particulier de l’endomètre.
    21. COMITIALITE(AGGRAVATION)
    22. CHLOASMA
      Ou mélasma qui peut être persistant.
    23. LITHIASE BILIAIRE
      Le risque d’affections de la vésicule biliaire (en particulier lithiase biliaire) augmente chez les femmes recevant des estrogènes après la ménopause.
    24. REACTION ALLERGIQUE
      En raison de la présence de laque aluminique de jaune orangé S, risque de réactions allergiques.

    1. MISE EN GARDE
      · Chez certaines patientes, il est recommandé, si les symptômes liés à la carence estrogénique persistent, de passer à une posologie plus forte ou de passer à une autre voie d’administration.
      · Les risques de cancer de l’endomètre augmentent lors d’administrations isolées ou prolongées d’estrogènes, il est donc hautement recommandé d’y associer un progestatif pendant une durée d’au moins 12 jours par mois.
      · Avant de débuter ou de modifier un traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS), il est indispensable d’effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents familiaux), en tenant compte des contre-indications et des précautions d’emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente. Un examen des seins et/ou une mammographie seront également réalisés, si nécessaire, en fonction de chaque patiente.
      Les résultats d’une méta-analyse de 51 études épidémiologiques montrent que la probabilité de diagnostiquer un cancer du sein augmente de manière faible à modérée chez des femmes traitées actuellement ou ayant pris récemment un THS. Cette augmentation de risque peut être due à un diagnostic plus précoce, aux effets propres du THS ou à l’association de ces deux facteurs. Ce risque augmente avec la durée du traitement et revient à la normale de manière progressive au cours des 5 années qui suivent l’arrêt du THS. Chez ces femmes, le type de cancer du sein observé est souvent plus localisé, et donc de meilleur pronostic que celui de femmes non traitées par THS.
      Entre 50 et 70 ans, environ 45 femmes pour 1000 ne prenant pas de THS présenteront un cancer du sein, ce pourcentage augmentant avec l’âge. Dans cette tranche d’âge, chez les femmes traitées par THS pendant 5 à 15 ans, le nombre de cas supplémentaires de cancers du sein diagnostiqués est de l’ordre de 2 à 12 cas pour 1000 femmes traitées.
      · Risque thromboembolique veineux : plusieurs études épidémiologiques ont montré un excès de risque d’accidents thromboemboliques veineux de 2,6 chez les femmes ménopausées sous estrogénothérapie substitutive, qu’elle soit ou non associée à un progestatif, ces résultats ayant été confirmés dans l’étude HERS. La survenue d’un accident thromboembolique impose l’arrêt du traitement. L’excès de risque disparaît un mois après l’arrêt du traitement.
    2. SURVEILLANCE MEDICALE
      Un examen médical est nécessaire avant et périodiquement en cours de traitement estrogénique ; les contrôles porteront essentiellement sur : seins, utérus, tension artérielle, poids, glycémie, bilan lipidique (triglycérides).
      Une surveillance attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant : une cholestase récurrente ou un prurit récidivant lors d’une grossesse, une insuffisance rénale, une épilepsie, un asthme, des antécédents familiaux de cancer du sein, des troubles des fonctions hépatiques, une otospongiose.
    3. ATHEROSCLEROSE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique, et une surveillance régulière sera exercée, en cas d’accident ischémique cérébral lié à l’athérosclérose.
    4. HEMORRAGIE CEREBRALE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique, et une surveillance régulière sera exercée en cas d’hémorragie cérébrale.
    5. RETINOPATHIE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique, et une surveillance régulière sera exercée en cas d’occlusion veineuse rétinienne.
    6. OBESITE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique, et une surveillance régulière sera exercée en cas d’obésité en raison du risque thrombotique veineux.
    7. ALITEMENT PROLONGE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique, et une surveillance régulière sera exercée en cas d’alitement.
    8. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique, et une surveillance régulière sera exercée en cas d’intervention chirurgicale. (en cas d’intervention chirurgicale programmée, il est souhaitable d’interrompre le traitement un mois avant).
    9. HYPERTRIGLYCERIDEMIE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique, et une surveillance régulière sera exercée en cas d’hypertriglycéridémie (vérifier l’absence d’augmentation notable des triglycérides sous traitement). Par ailleurs, de rares mais importantes augmentations des triglycérides pouvant être responsables de pancréatites aiguës ont été observées sous estrogénothérapie chez des patientes présentant une hyperlipidémie congénitale
    10. DIABETE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique, et une surveillance régulière sera exercée en cas de diabète (en particulier compliqué par une microangiopathie.
    11. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique, et une surveillance régulière sera exercée en cas d’hypertension artérielle.
    12. MENOPAUSE
      Le risque d’affections de la vésicule biliaire (en particulier lithiase biliaire) augmente chez les femmes ménopausées recevant des estrogènes administrés par voie orale.
    13. ENDOMETRIOSE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant une endométriose.
    14. HYPERPLASIE UTERINE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant une hyperplasie de l’endomètre.
    15. FIBROME UTERIN
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant un fibrome utérin.
    16. SEIN(TUMEUR BENIGNE)
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant une tumeur bénigne du sein.
    17. LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant un lupus érythémateux disséminé.
    18. TUMEUR HYPOPHYSAIRE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant une tumeur hypophysaire à prolactine.
    19. PORPHYRIE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant une porphyrie.
    20. GROSSESSE
      Ce médicament n’a pas d’indication au cours de la grossesse.
      En clinique, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d’écarter, à ce jour, un risque malformatif, en début de grossesse, des estrogènes administrés seuls ou en association.
      En conséquence, la découverte d’une grossesse exposée par mégarde aux estrogènes (ou aux estroprogestatifs) ne justifie pas l’interruption de celle-ci.

    1. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE
      · Accident thromboembolique veineux en évolution.
      · Antécédent personnel thromboembolique veineux documenté.
      · Accident thromboembolique artériel en évolution (notamment coronarien ou cérébral).
    2. TUMEURS ESTROGENODEPENDANTES
      Tumeur maligne estrogénodépendante connue ou suspectée (par exemple cancer du sein ou de l’utérus).
    3. SEIN(TUMEUR MALIGNE)
    4. UTERUS(TUMEUR MALIGNE)
    5. HEMORRAGIES GENITALES NON DIAGNOSTIQUEES
    6. ATTEINTE HEPATIQUE SEVERE
    7. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    8. CARDIOPATHIE EMBOLIGENE (relative)
    9. INTOLERANCE AU SACCHAROSE
      Tenir compte de la présence de saccharose si la patiente présente une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase-isomaltase.
    10. INTOLERANCE AU LACTOSE
      Tenir compte de la présence de lactose si la patiente présente une galactosémie congénitale, un syndrome de malabsorption du glucose ou un déficit en lactase.

    Signes de l’intoxication :

    1. TENSION MAMMAIRE
    2. ANXIETE
    3. IRRITABILITE

    Traitement

    Les effets d’un surdosage en estrogènes sont généralement une sensation de tension mammaire, un gonflement abdominopelvien, une anxiété, une irritabilité. Ces signes disparaissent à l’arrêt du traitement ou lorsque la dose est réduite.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    1- Dans la correction des carences estrogéniques (ménopause naturelle ou chirurgicale, insuffisance ovarienne primitive ou hypothalamo-hypophysaire, aménorrhées liées à une carence estrogénique) : la posologie est habituellement de 1
    comprimé par jour.
    En fonction de l’évolution clinique, la posologie peut être adaptée aux besoins individuels : l’apparition d’une sensation de tension des seins, d’une irritabilité, d’une anxiété indique en général que la dose est trop élevée et doit
    être abaissée.
    Si la dose choisie n’a pas corrigé les symptômes de déficit estrogénique, il faut l’augmenter (à 2 comprimés par jour).
    2- Prévention de l’ostéoporose postménopausique : la posologie est habituellement de 1 comprimé par jour.
    Dans ces
    indications, Prémarin 1.25 mg peut être utilisé selon le schéma thérapeutique :
    · discontinu (de façon cyclique), pendant 21 à 28 jours, suivis d’un intervalle libre de tout traitement de 2 à 7 jours. Durant cet intervalle, des hémorragies de privation
    peuvent apparaître ;
    · continu, sans aucune période d’arrêt du traitement. Un traitement continu, non cyclique, peut être indiqué chez les femmes hystérectomisées ou dans le cas où les symptômes de déficit estrogénique se manifestent à nouveau fortement
    au cours de l’intervalle libre.
    Chez les femmes non hystérectomisées, un progestatif doit être ajouté au moins 12 jours par cycle pour s’opposer au développement d’une hyperplasie endométriale induite par l’estrogène.
    Chez ces femmes, le traitement par
    des progestatifs doit se faire selon le schéma suivant :
    · si le traitement par Prémarin 1.25 mg est administré de façon continue, il est recommandé de prendre le progestatif au moins 12 jours chaque mois;
    · si le traitement par Prémarin 1.25 mg est
    administré de façon discontinue, le progestatif sera administré durant au moins les 12 derniers jours du traitement par l’estrogène. Ainsi, il n’y aura aucune administration hormonale pendant l’intervalle libre de chaque cycle.
    Dans les deux cas, des
    saignements peuvent apparaître après l’arrêt du traitement par le progestatif.
    Le rapport bénéfice/risque devra être réévalué à intervalles réguliers (tous les 6 mois) pour adapter ou arrêter le traitement si nécessaire :
    · pendant toute la durée du
    traitement par Prémarin 1.25 mg, ou
    · lors du passage (switch) d’un autre traitement hormonal à Prémarin 1.25 mg.
    3- Infertilité liée à l’insuffisance de la glaire cervicale :
    La posologie habituelle est de 1 à 2 comprimés par jour du 6ème au 14ème jour
    du cycle.


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