JUSTOR 0.5 mg comprimés pelliculés sécables
JUSTOR 0.5 mg comprimés pelliculés sécables
Introduction dans BIAM : 18/4/1997
Dernière mise à jour : 10/10/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : COMPRIMES PELLICULES SECABLES
Usage : adulte
Etat : commercialisé
Laboratoire : CHIESIProduit(s) : JUSTOR
Evénements :
- octroi d’AMM 19/9/1990
- publication JO de l’AMM 3/2/1991
- mise sur le marché 18/4/1997
- rectificatif d’AMM 5/7/2000
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 335201-8
1
plaquette(s) thermoformée(s)
28
unité(s)
PVC/alu
blancEvénements :
- agrément collectivités 6/9/1992
- inscription SS 6/9/1992
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
A TEMPERATURE AMBIANTE
A L’ABRI DE LA CHALEURRégime : liste I
Réglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 23.37 F
Prix public TTC : 35.10 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- CILAZAPRIL 0.522 mg
Monohydraté, quantité correspondant à 0.5 mg de Cilazapril anhydre.
- LACTOSE excipient
- AMIDON DE MAIS excipient
- HYPROMELLOSE excipient et pelliculage
- TALC excipient et pelliculage
- STEARYL FUMARATE DE SODIUM excipient
- DIOXYDE DE TITANE colorant (pelliculage)
- INHIBITEUR DE L’ENZYME DE CONVERSION (principale)
Bibliographie : Classe ATC : C09A-A08.
– Mécanisme de l’action pharmacologique :
Le cilazapril est un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant la sécrétion d’aldostérone par le cortex surrénalien.
Il en résulte :
– une diminution de la sécrétion d’aldostérone,
– une élévation de l’activité rénine plasmatique, l’aldostérone n’exerçant plus de rétrocontrôle négatif,
– une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s’accompagne de rétention hydrosodée ou de tachycardie réflexe, en traitement chronique.
L’action antihypertensive du cilazapril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.
Le cilazapril agit par l’intermédiaire de son métabolite actif, le cilazaprilate, les autres métabolites étant inactifs.
– Caractéristiques de l’activité antihypertensive :
Le cilazapril est actif à tous les stades de l’hypertension artérielle : légère, modérée ou sévère ; on observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme.
Le blocage résiduel de l’enzyme de conversion à 24 heures est élevé : il se situe aux environs de 75%.
Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle se maintient sans échappement. L’arrêt du traitement ne s’accompagne pas d’un rebond de l’hypertension artérielle.
En cas de nécessité, l’adjonction d’un diurétique thiazidique (ou apparenté) entraîne une synergie de type additif. L’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion et d’un thiazidique diminue en outre le risque d’hypokaliémie induite par le diurétique seul.
– Mode d’action hémodynamique dans l’insuffisance cardiaque :
Le cilazapril réduit le travail du coeur :
. par un effet vasodilatateur veineux, vraisemblablement dû à une modification du métabolisme des prostaglandines : diminution de la pré-charge,
. par diminution des résistances périphériques totales : diminution de la post-charge.
Les études réalisées chez l’insuffisant cardiaque ont mis en évidence :
– une baisse des pressions de remplissage ventriculaires gauche et droite,
– une diminution des résistances vasculaires périphériques totales,
– une augmentation du débit cardiaque et une amélioration de l’index cardiaque,
– une augmentation des débits sanguins régionaux musculaires.
Les épreuves d’effort sont également améliorées.
Aux doses préconisées, l’effet du cilazapril se maintient pendant 24 heures chez l’insuffisant cardiaque.
* Propriétés pharmacocinétiques :
Par voie orale, le cilazapril est rapidement absorbé.
La quantité absorbée représente 75% de la dose administrée et est peu influencée par la prise d’aliments.
Il est hydrolysé en cilazaprilate, qui est un inhibiteur spécifique de l’enzyme de conversion de l’angiotensine. Le pic de concentrations plasmatiques du cilazaprilate est atteint dans les 2 heures suivant la prise orale de cilazapril.
La liaison aux protéines plasmatiques est de 25 à 30%.
La demi-vie effective d’accumulation du cilazaprilate est de 9 heures.
Le cilazaprilate est éliminé essentiellement par voie rénale, sous forme inchangée.
Les concentrations plasmatiques de cilazaprilate sont significativement plus élevées chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min.
Chez le cirrhotique, l’élimination du cilazaprilate est fortement diminuée.
Il existe un passage des inhibiteurs de l’enzyme de conversion dans le placenta.
- ***
– Hypertension artérielle.
– Insuffisance cardiaque congestive. - HYPERTENSION ARTERIELLE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
- CEPHALEE
- ASTHENIE
- SENSATION DE VERTIGE
- MALAISE
- HYPOTENSION ARTERIELLE
Orthostatique ou non.
Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez les patients à pression artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
Le blocage de ce sytème par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive. - ERYTHEME
- NAUSEE
- DYSPEPSIE
- TOUX SECHE
Une toux sèche a été rapportée avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l’arrêt du traitement. L’étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans le cas où la prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion s’avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée. - HEPATITE (EXCEPTIONNEL)
-des formes graves ont été exceptionnellemnt observées. - PANCREATITE (EXCEPTIONNEL)
- OEDEME ANGIONEUROTIQUE (EXCEPTIONNEL)
Un angio-oedème de la face, des extrêmités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, cilazapril inclus. Dans de tels cas, le cilazapril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu’à disparition de l’oedème. Lorsque l’oedème n’intéresse que la face et les lèvres, l’évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.
L’angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d’adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0.3 ml à 0.5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
La prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients.
Les patients ayant un antécédent d’oedème de Quincke non lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ont un risque accru d’oedème de Quincke sous inhibiteur de l’enzyme de conversion. - UREE SANGUINE(AUGMENTATION)
Modérée, réversible à l’arrêt du traitement.
Cette augmentation est plus fréquemment rencontrée en cas de sténose des artères rénales, hypertension artérielle traitée par diurétiques, insuffisance rénale. - CREATININEMIE(AUGMENTATION)
Modérée, réversible à l’arrêt du traitement.
Cette augmentation est plus fréquemment rencontrée en cas de sténose des artères rénales, hypertension artérielle traitée par diurétiques, insuffisance rénale. - PROTEINURIE
En cas de néphropathie glomérulaire, l’administration d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut occasionner une protéinurie. - KALIEMIE(AUGMENTATION)
Habituellement transitoire. - ANEMIE
Une anémie avec baisse du taux d’hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d’autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l’arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type de patients, en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
- MISE EN GARDE
* Toux :
Une toux sèche a été rapportée avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l’arrêt du traitement. L’étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans le cas où la prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion s’avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.
* Risque de neutropénie/agranulocytose sur terrain immunodéprimé :
Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés :
– à doses élévées,
– chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces évènements. Toutefois, si un inhibiteur de l’enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.
* Anémie :
Une anémie avec baisse du taux d’hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d’autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l’arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type de patients, en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
* Angio-oedème (oedème de Quincke) :
Un angio-oedème de la face, des extrêmités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, cilazapril inclus. Dans de tels cas, le cilazapril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu’à disparition de l’oedème. Lorsque l’oedème n’intéresse que la face et les lèvres, l’évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.
L’angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d’adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0.3 ml à 0.5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
La prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients.
Les patients ayant un antécédent d’oedème de Quincke non lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ont un risque accru d’oedème de Quincke sous inhibiteur de l’enzyme de conversion.
* Hémodialyse :
Des réactions anaphylactoïdes (oedèmes de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d’hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile) chez des patients traités par inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Il est recommandé d’éviter cette association, soit en prescrivant d’autres anti-hypertenseurs, soit utilisant d’autres membranes d’hémodialyse. - ENFANT
L’efficacité et la tolérance du cilazapril chez l’enfant n’ont pas été établies. - DEPLETION HYDROSODEE
Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé) chez les patients à pression artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale,en cas d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedemato-ascitique.
Le blocage de ce sytème par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive. - SUJET AGE
La fonction rénale ainsi que la kaliémie sont appréciées avant le début du traitement. La dose initiale est ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hyrosodée, afin d’éviter toute hypotension de survenue brutale. - INSUFFISANCE RENALE
En cas d’insuffisance rénale définie par une clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min, la posologie est réduite.
Chez ces malades et chez ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine. - CARDIOPATHIES ISCHEMIQUES
Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique, ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie. - HYPERTENSION RENOVASCULAIRE
Le traitement de l’hypertension rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion peuvent être utiles aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l’attente de l’intervention correctrice ou lorsque cette intervention n’est pas possible. Le traitement doit alors être institué à faible posologie initiale. Une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l’arrêt du traitement. - INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV), l’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite. - DIABETE INSULINODEPENDANT
Chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à l’hyperkaliémie), l’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
Chez le sujet cirrhotique (sans ascite), le traitement par cilazapril doit être instauré à faible posologie initiale. - INTERVENTION CHIRURGICALE
En cas d’anesthésie, et plus encore lorsque l’anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion sont à l’origine d’une hypotension. L’interruption thérapeutique, lorsqu’elle est possible, est donc recommandée l’avant-veille de l’intervention pour les inhibiteurs de l’enzyme de conversion à durée d’action longue, comme le cilazapril. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines , en raison du risuqe de sensation de vertiges.
- HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
- OEDEME DE QUINCKE
Antécédent d’angio-oedème (oedème de Quincke) lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion. - CIRRHOSE ASCITIQUE
- GROSSESSE
Les études animales ne rapportent pas d’effet tératogène mais une foetoxicité sur plusieurs espèces.
Chez la femme enceinte traitée par inhibiteurs de l’enzyme de conversion :
– il n’y a pas d’étude épidémiologique disponible,
– des observations isolées de grossesses exposées au premier trimestre sont à priori rassurantes sur le plan malformatif, à l’exception de quelques cas d’anomalies de la voûte crânienne rapportées avec la prise d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion tout au long de la grossesse.
– l’administration pendant le 2ème et le 3ème trimestre, et notamment si elle se poursuit jusqu’à l’accouchement, expose à un risque d’atteinte rénale pouvant entraîner :
. une diminution de la fonction rénale foetale avec éventuellemnt oligohydramnios,
. une insuffisance rénale néonatale, avec hypotension et hyperkaliémie, voire une anurie (réversible ou non).
En conséquence : le risque malformatif, s’il existe, est vraisemblablement faible. L’IVG ne semble pas justifiée en cas de découverte fortuite d’une grossesse en cours de traitement. Néanmoins, la voûte crânienne sera surveillée par échographie.
En revanche, la découverte d’une grossesse sous inhibiteur de l’enzyme de conversion nécesite l’arrêt impératif du traitement et ce, pendant toute la grossesse.
Au 2ème et au 3ème trimestre, la prescription d’un IEC est contre-indiquée. - ALLAITEMENT
En l’absence de données dans l’espèce humaine, le cilazapril est contre-indiqué chez la femme qui allaite. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
Associations avec les diurétiques hyperkaliémiants, les sels de potassium , l’estramustine et le lithium. - STENOSE DE L’ARTERE RENALE (relative)
Sténose bilatérale de l’artère rénale ou sur rein fonctionnellement unique. - HYPERKALIEMIE (relative)
- INTOLERANCE AU LACTOSE
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
Signes de l’intoxication :
Traitement
L’évènement le plus probable, en cas de surdosage, est l’hypotension.
Si une hypotension importante se produit, elle peut être combattue par la mise du patient en décubitus, tête basse, et au besoin par une perfusion IV de soluté isotonique de chlorure
de sodium ou par toute autre moyen d’expansion volémique.
En cas de besoin, le cilazaprilate, forme active du cilazapril, peut être partiellement éliminé de l’organisme par hémodialyse.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
1 / Hypertension artérielle essentielle :
– En l’absence de déplétion hydrosodée préalable ou d’insuffisance rénale (soit en pratique courante) :
La posologie recommandée est de deux milligrammes cinq par jour une fois par jour.
Si
nécessaire, un diurétique non hyperkaliémiant peut être associé, afin d’obtenir une baisse supplémentaire de la pression artérielle.
– Dans l’hypertension artérielle préalablement traitée par diurétiques :
. soit arrêter le diurétique trois jours
auparavant pour le réintroduire par la suite si nécessaire,
. soit administrer la dose initiale de zéro cinq (0.5) milligramme de cilazapril sous contrôle médical et l’ajuster en fonction de la réponse tensionnelle obtenue et de la tolérance.
Il est
recommandé de doser la créatinine plasmatique et la kaliémie avant le traitement et dans les quinze jours qui suivent la mise en route du traitement.
– Chez les sujets âgés :
Instaurer le traitement par une posologie plus faible (un milligramme vingt
cinq par jour voire zéro cinq (0.5) milligramme par jour), en fonction de la volémie et de l’état clinique.
Cette posologie sera adaptée éventuellement à la fonction rénale du patient, préalablement appréciée, dans le cas où celle-ci ne serait pas
normale pour l’âge. La posologie d’entretien sera adaptée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle et de la tolérance.
La valeur de la clairance de la créatinine (CLcr), calculée à partir de la créatininémie ajustée sur l’âge, le poids et
le sexe selon la formule de Cockroft, par exemple, reflète correctement l’état de la fonction rénale chez le sujet âgé :
Clcr = (140 – âge) x poids/0.814 x créatininémie
avec l’âge exprimé en années, le poids en kilogrammes, la créatininémie en
micromoles par litre.
Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0.85.
– Dans l’hypertension rénovasculaire :
Il est recommandé de débuter le traitement à la
posologie de zéro cinq (0.5) milligramme par jour voire zéro vingt cinq (0.25) milligramme par jour, en une fois, pour l’ajuster par la suite à la réponse tensionnelle du patient.
La créatininémie et la kaliémie seront contrôlées afin de détecter
l’apparition d’une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle.
– En cas d’insuffisance rénale :
La posologie de cilazapril est ajustée au degré de cette insuffisance :
. si la clairance de la créatinine est supérieure à quarante millilitres par
minute, il n’est pas nécessaire de modifier la posologie.
. si la clairance de la créatinine est inférieure à quarante millilitres par minute :
* entre dix et quarante millilitres par minute : la posologie initiale est de zéro cinq (0.5) milligramme une
fois par jour ; la posologie maximale est de deux milligrammes cinq une fois par jour.
* inférieure à dix millilitres par minute : la posologie recommandée est de zéro vingt cinq (0.25) à zéro cinq (0.5) milligramme, une ou deux fois par semaine en
fonction de la réponse tensionnelle.
Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, par exemple tous les deux mois en période de stabilité thérapeutique.
Les diurétiques à associer dans
ce cas sont les diurétiques de l’anse.
– Chez l’hypertendu hémodialysé :
Le cilazapril est dialysable.
Chez les patients sous hémodialyse, administrer le cilazapril les jours sans dialyse et ajuster la posologie en fonction des chiffres tensionnels.
–
En cas d’insuffisance hépatique (avec cirrhose) :
Compte tenu des modifications pharmacocinétiques observées, le traitement sera instauré avec prudence à une dose initiale de zéro cinq (0.5) milligramme par jour, voire zéro vingt cinq (0.25) milligramme
par jour.
2 / Insuffisance cardiaque congestive :
La dose initiale doit être faible, en particulier en cas de :
– pression artérielle normale ou basse au départ,
– insuffisance rénale,
– hyponatrémie, iatrogénique (diurétique) ou non.
Les inhibiteurs
de l’enzyme de conversion peuvent être utilisés en association avec un traitement diurétique, auxquels s’ajoute, le cas échéant, un traitement digitalique.
Il est recommandé d’instaurer le traitement par cilazapril avec une dose initiale de zéro cinq
(0.5) milligramme une fois par jour, sous stricte surveillance médicale. Il convient d’augmenter la dose jusqu’à la dose d’entretien minimale d’un milligramme par jour, en fonction de la tolérance et de l’état clinique. Un ajustement posologique
ultérieur dans la limite des doses d’entretien usuelles d’un à deux milligrammes cinq par jour devra être réalisé selon la réponse tensionnelle, le contexte clinique et la tolérance individuelle.
La dose maximale usuelle est de cinq milligrammes une
fois par jour.
La dose retenue, par unité de prise, ne devrait pas abaisser la pression artérielle systolique en orthostatisme au dessous de quatre vingt dix mmHg.
Chez les personnes âgées présentant une insuffisance cardiaque congestive ou chez les
patients sous diurétiques à forte dose, la dose initiale recommandée de zéro cinq (0.5) milligrammes de cilazapril doit être strictement respectée, en raison du risque d’hypotension symptomatique.
Les dosages de la créatinine et de la kaliémie doivent
être faits à chaque augmentation de posologie, puis tous les trois à six mois en fonction du stade de l’insuffisance cardiaque, afin de contrôler la tolérance au traitement.
.
Mode d’emploi :
Le cilazapril sous forme de comprimés, peut être pris au même
moment de la journée, avant, pendant ou après le repas, la prise d’aliments n’influant pas notablement l’absorption.
Le cilazapril peut être administré en une seule prise quotidienne.